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Anna Madrigal, celle qui fut la logeuse du 28, Barbary lane, a désormais 92 ans et vit avec le jeune Jake qui prend soin d'elle et l'aide au quotidien. Mais même s'il la veille avec ferveur et constance, elle sait bien que son séjour sur terre touche à sa fin. Et, avant de quitter définitivement ce monde, la vieille dame aimerait faire la paix avec son passé. Brian et sa nouvelle épouse Wren l'embarquent donc direction le Névada et la petite ville de Winnemucca où elle a grandi. A cette époque, elle s'appelait Andy et vivait à la Lune bleue, le bordel tenu par sa mère. Et le voyage ne s'arrête pas là, profitant de la présence de tous leurs amis au Burning Man qui se tient non loin de là, le trio y fait un saut afin de retrouver Jake, Shawna et même le casanier Michaël qui s'est laissé convaincre par son mari de délaisser un temps son confort pour faire la fête dans la poussière du désert.

Lire ce neuvième et dernier tome des chroniques d'Armistead Maupin, c'est retrouver de vieux amis que l'on connait depuis leurs jeunes années débridées jusqu'à l'apaisement de la vieillesse. Cet opus, consacré à la fameuse Mrs Madrigal, nous en apprend plus sur son passé, quand elle était encore le jeune Andy, évoluant au milieu des prostitués, conscient de sa différence et connaissant ses premiers émois avec le beau Lasko en cachette d'une mère prête à tout pour lui faire épouser une riche jeune fille.
Voilà pour le côté positif de l'histoire...Pour le reste, ça rame un peu. Les autres personnages sont délaissés, le Burning Man tient une place aussi importante qu'inutile et il n'y a pas vraiment d'intrigue.
Pour son final, Maupin ne s'est pas foulé et c'est bien dommage. Rien de marquant, rien de grandiose et il faut vraiment être un fan de la série pour être indulgent. Un dixième tome pour rattrapé tout ça, Mister Maupin ?

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Ce qu'il y a de bien dans les chroniques de San Francisco c'est qu'avec le temps, au fil des tomes on a l'impression de retrouver sa famille. Les personnages sont attachants au point de rentrer dans notre vie, en finissant ce dernier tome j'ai eu l'impression de terminer un moment de vie avec eux. L'émotion avec ce final grandiose et poétique était tellement forte que je n'ai pu retenir mes larmes et même mes sanglots. Je suis sans doute trop romanesque mais quel plaisir d'éprouver ce genre d'émotion grâce a la lecture. L'envie de relire l'intégralité des chroniques est trop forte et je pense que je vais m'y remettre très vite.
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Lire ce livre, c'est comme retrouver de vieux amis, ça fait du bien et ça rend à la fois heureux et un tantinet nostalgique.
J'ai lu les 6 premiers épisodes des Chroniques de San Francisco il y a de nombreuses années, et bien qu'ayant raté les tomes 7 et 8, je suis entrée dans ce neuvième épisode sans aucun problème.
J'ai savouré chaque instant de l'histoire, en particulier les chapitres qui nous en apprennent plus sur cette chère Mrs Madrigal, qui a désormais 93 ans.
C'est un roman plein de sensibilité que je vous recommande et qui donne envie de se replonger dans les tomes précédents.
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Le dernier volume des chroniques est consacré au personnage clé et fil conducteur de tous les volumes précédents. Très présentes dans les premiers volumes de chroniques, un peu moins, davantage en pointillé dans les suivants, Anna Madrigal était cependant toujours là, l'oeil vif, l'esprit perspicace, recueillant les confidences de ses anciens locataires, voire les guidant l'air de rien dans leur vie.
Anna ne vit plus à Barbary Lane mais en appartement, aidé par Jake, collègue de Mickael. Elle a désormais 92 printemps, a eu des ennuis de santé, et sait très bien qu'elle arrive au bout du voyage. Alors, elle s'organise. Un mot pour chacun, retour sur les traces de son passé pour apaiser sa conscience, le reste ne sera que du bonus.
Brian, de retour de ses voyages en camping car avec, enfin, une nouvelle femme, Shawna, sa fille, Mickael et Ben, Mary Ann, Dede, Jake, Amos et leurs amis, tout le monde se retrouve pour un dernier Burning Man, embarquant Anna avec eux pour une célébration pas comme les autres. Anna, presque une égérie trans !
Cela fait un pincement au coeur de quitter tous ces personnages et cette vile. J'abordais ce dernier volume avec un peu de crainte, me demandant ce qui allait survenir pour mes nouveaux amis de papier. Une série à garder sur mes étagères, tant j'ai été obnubilé par cette saga. A lire, à conseiller, et à relire en cas de coup de blue.
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Anna Madrigal
Armistead MAUPIN

Anna est à la fin de sa vie...
Une vie bien remplie entourée de bons amis... qui vont avoir l'idée de l'emmener passer un dernier moment dans un lieu de son passé afin d'exorciser ses démons et boucler la boucle...
Pendant ce temps-là Shawna décide de faire un bébé et aimerait beaucoup que Ben soit le donneur de sperme, ce qui ne plaît pas à Michaël.

Un dernier tome où toutes les zones d'ombre sont levées sur la vie d'Andy Ramsey devenu Anna Madrigal.
Un Michaël Tolliver devenu vieux mais resté lui-même avec ses doutes et ses espoirs avec Ben à ses côtés.
Et un flambeau de vie repris par Shawna.
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Dans ce neuvième volume des "Chroniques de San Francisco", nous retrouvons avec beaucoup de plaisir les personnages principaux de cette série, notamment Michael et surtout Anna Madrigal qui a maintenant 93 ans. C'est avec un flash-back que nous faisons connaissance avec le jeune garçon sensible qu'il/elle était, avec sa mère qui dirigeait le fameux établissement "La lune bleue" et avec ses premiers émois d'adolescent.

Donc Anna est à la recherche de ses plus anciens souvenirs, Michael accepte de suivre son jeune partenaire à un festival "LGBT" et Brian file le parfait amour avec une belle ronde de son âge !

Autant dire qu'il vaut mieux avoir lu les huit volumes précédents pour apprécier ce récit tout en souvenirs, mais Maupin a gardé son merveilleux talent de conteur et ce roman gagne en tendresse et en nostalgie ce qu'il perd en "déjanté". J'espère que l'auteur nous offrira une suite à cette saga et nous permettra d'accompagner ses personnages pendant encore quelques années !
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Armistead Jones Maupin Jr., né en 1944 à Washington, est un écrivain américain célèbre pour son feuilleton publié à partir de 1976 dans le San Francisco Chronicle avant d'être édité en neuf romans sous le titre Les Chroniques de San Francisco et devenir une série pour la télévision. Activiste du mouvement pour les droits des homosexuels, Armistead Maupin est marié avec Christopher Turner, un concepteur de sites internet et photographe. Anna Madrigal, neuvième volet des Chroniques de San Francisco, est paru ce printemps.
Les habitués de ces Chroniques le savent, vouloir les résumer serait récrire le livre, aussi pour faire court, disons qu'Anna Madrigal le personnage emblématique de cette série, « la légende du 28 Barbary Lane », a aujourd'hui 92 ans, l'heure des bilans. Elle va affronter son passé en retournant dans le Nevada, là où à une époque désormais lointaine, elle fut Andy, un jeune adolescent… Nevada, où se tient le festival annuel du Burning Man où vont finalement converger tous les acteurs de cet ahurissant roman.
Nous retrouvons ici une bonne partie des personnages croisés dans les épisodes précédents, plus quelques nouveaux, à travers des chapitres mêlant le présent et le passé dans une folle épopée narrative. Ce qui caractérise ce roman (et les autres), c'est le foisonnement ! Les acteurs sont nombreux, tous liés les uns aux autres par des relations complexes, d'autant plus que les sexes n'induisent pas des liens standards classiques… Avec Armistead Maupin, les familles explosent, se décomposent et se recomposent, mêmes les sexes ne sont pas pérennes.
Nous tentons donc de suivre, Anna qui était un homme autrefois et aujourd'hui habite avec Jake qui fut une femme à une autre époque ; Michael et Ben homosexuels mariés ; Shawna qui veut profiter du festival pour se faire inséminer mais ne sait pas encore par qui ; Brian et Mary Ann parents adoptifs de Shawna, séparés, le premier remarié avec Wren, madame gros nichons ; et puis il y a Amos, l'amant de Jake et puis…. Assez, on se perd, on s'embrouille un peu, le mieux est de ne pas résister mais de se laisser emporter par le courant délirant car même si tout cela est abracadabrantesque, tous les éléments se relient à un moment ou à un autre. Il m'a semblé que ce volet était particulièrement riche en références (inconnues pour moi) à la culture américaine quotidienne, ce qui peut agacer, sans pour autant rendre le texte inintelligible.
Je ne suis pas un inconditionnel de l'écrivain mais au milieu de ce délire, il y a de l'humour et beaucoup d'amour dans ce roman tendrement barjot. L'auteur aime ses personnages, comme une grande famille qu'il s'est créé et dans laquelle il veut nous faire entrer ; ses membres peuvent nous paraître étranges de prime abord mais ils s‘avèrent touchants et solidaires les uns des autres et par là même, très attachants. le tout baignant dans une réminiscence de l'esprit « Peace and Love » qui ne me laisse jamais indifférent.
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Je me souviens avoir commencé à lire (avec délice !) les huit précédents volets dans les années 2000. Restait dans ma « PAL » (pile à lire pour les novices) le neuvième et ultime opus de cette formidable saga … Lors de mon passage à San Francisco, il y a quelques années, je me suis renseignée et – à ma grande confusion – j'ai plutôt amusé la galerie : non, la fameuse maison du 28 Barbary Lane n'a jamais existé …

Anna Madrigal vit à présent avec Jake, compagnon transgenre de trente ans son cadet. Notre bienaimée ex-logeuse (du 28 Barbary Lane) va bientôt fêter ses 93 ans (Dieu que le temps passe vite ! le premier tome se déroule dans les années soixante-dix …) Elle aimerait, pour cette occasion, rassembler ses amis et anciens locataires – du moins ceux qui sont toujours de ce monde ! …

Anna Madrigal plonge le lecteur dans ses pensées profondes (ainsi les fans de cette longue intrigue se remémorent avec émotion la flopée de protagonistes : Michael, Brian, Mary-Ann, Ben, Shawna etc … ) Et découvrent Andy, cet adolescent de seize ans qu'elle fut jadis, dans une « autre vie » … Lorsqu'il vivait encore dans la « maison de plaisir » de sa mère Mona, en compagnie (proche) de prostituées et qu'il était amoureux de Lasko Madrigal … Que de chemin parcouru ! …

Un agréable « roman-épilogue », qui – toutefois – m'a un peu moins convaincue que les récits antérieurs … Probablement parce que j'ai eu la sensation de lire un compte-rendu du passé avant le bouquet final ! Ce qui ne m'a tout de même pas empêché d'éprouver du plaisir à sa lecture !
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Annoncé comme le dernier volume des Chroniques de San Francisco, ce tome met en lumière Anna Madrigal, la logeuse du 28, Barbary Lane, à la fin de sa vie. le poids des ans se fait sentir et il est temps pour Madame Madrigal de se mettre en paix avec son passé : en livrant son histoire, au temps où elle était encore Andy, un jeune garçon dans le bordel que tenait sa mère. En accomplissant un "pélerinage", entouré d'amis, dans un voyage un peu fou.

La sortie d'un nouveau tome des Chroniques de San Francisco est toujours un plaisir : le plaisir de retrouver les personnages, comme de vieux amis, de les suivre vieillissant et se dévoilant peu à peu; le plaisir également d'éprouver l'atmosphère de liberté et d'anti-conformisme qui marque cette série.

Cette fois encore, le contrat est rempli : Armistead Maupin voyage entre le passé et le présent, celui d'Anna bien sûr mais également celui des autres protagonistes : Mouse, bien sûr, Brian, Mary-Ann, ... Il rappelle aussi quelques fantômes et provoque quelques pincements de coeur ou quelques rires. Comme toujours, parcourir San Francisco avec les locataires du 28, Barbary Lane ne peut laisser indifférent !

Bien sûr, les personnages ont vieilli, d'autres sont venus les rejoindre mais la même folie douce continue de les habiter. L'ambiance est toujours intacte sous la plume d'Armistead Maupin; la tolérance et la solidarité en font plus que jamais partie intégrante. Cet épisode m'a paru un brin déjanté mais j'y ai retrouvé intactes l'humanité et la sensibilité qui m'ont tant plu dans cette série et je n'en demandais finalement pas plus !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Grand plaisir que de retrouver l'équipe presque au complet (il manque Mona...). Les années passent et les temps changent, mais les personnages restent, toujours aussi attachants.

Découverte de ce grand festival américain le "Burning Man", qui se passe au milieu de désert, dans le Nevada. Comme un nouveau personnage.

Ana Madriga est au centre e ce nouveau tome. On revit sa jeunesse, on découvre son histoire, l'origine de son nom.

Beaucoup de sensibilité, une lecture addictive. Très bon tome (mais il fat avoir lu les autres il me semble).
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