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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je me suis plongée dans le roman avec pas mal d'attentes et, au début, je n'ai pas réussi à me détacher de Rebecca, avec lequel My cousin Rachel a de nombreux points communs mais, quand on connaît un peu l'oeuvre de l'auteur, on découvre qu'il s'agit d'une preuve du doigté : en gardant toujours un décor similaire en Cornouailles, sans aucune indication de temporalité, dans lequel évolue un personnage principal (le narrateur) naïf avec la présence de l'ombre d'un personnage absent, Daphne du Maurier arrive tout de même à faire voyager le lecteur dans un monde à part entière, selon une intrigue unique.

J'ai beaucoup aimé l'univers, en même temps sombre et lumineux : en Italie, tout n'est que lumière, alors que l'intrigue est dramatique ; là où il faut se réjouir, les personnages se perdent dans la grisaille des Cornouailles, malgré de nombreuses descriptions des jardins fleuris. C'est un contraste tout en subtilité, qui habille la puissance du drame psychologique. En effet, on retrouve cette impression de clair-obscur dans l'intrigue et chez les personnages.

D'abord, l'intrigue est celle d'un thriller. La question est de savoir si Rachel est responsable de la mort de son mari. Puis, vient s'ajouter la phase de roman d'apprentissage d'abord, quand le narrateur entre en contact avec Rachel ; comme lui, on apprend à la connaître, à essayer de la cerner, mais le lecteur est vite confronté à un problème : constamment, le doute s'insinue dans son esprit car, malgré un comportement avenant, on ne cesse d'être réticent à lui faire totalement confiance, ne sachant pas si elle sincère ou non. Cela m'a fait imaginé toutes les issues possibles, selon la personnalité de Rachel ; en somme, je n'ai jamais réussi à la cerner précisément, mais j'ai deviné le dénouement du thriller. A force de douter de Rachel, le lecteur ne cesse de se questionner, et le suspense devient uniquement de savoir laquelle de ses suppositions va s'avérer. Il y a bien sûr des détours que je n'avais pas envisagés, mais la conclusion est prévisible. J'ai adoré ce sentiment de déséquilibre tout au long de ma lecture, de ne pas savoir sur quel pied danser, quels sentiments destiner à Rachel, mais le fait d'avoir deviné la fin m'empêche de classer ce livre comme un coup de coeur.

Je dois tout de suite vous dire que j'ai adoré Rachel. Elle est vraiment attachante, aimable, et non pas menaçante. Certaines actions contredisent un peu cela mais, dans l'ensemble, je l'ai trouvée douce, et non pas fière, têtue et capricieuse comme le début le laisse croire. Il faut tout de même nuancer cela par le fait que l'on découvre ce personnage et l'on suit l'intrigue du point de vue de Philip, jeune homme qui va fêter ses vingt-cinq ans quelques mois après sa rencontre avec sa cousine ; vous comprendrez donc que la conception que l'on a de Rachel est tout sauf impartiale : si l'on suit d'abord les préjugés que Philip a au sujet de Rachel, on partage ensuite son attirance pour elle, ce qui nous la montre sous un jour nouveau. le début est un peu long car, il faut l'avouer, la vie de Philip n'est pas très intéressante, mais cela nous permet de nous imprégner de sa routine et de comprendre le bouleversement que va causer l'arrivée de Rachel. Par la suite, Philip m'a un peu agacée, car il est très impulsif, passionné, irréfléchi et têtu ; il est également naïf et aveugle aux signaux que les femmes lui envoient. Cependant, à l'approche de l'issue du roman, c'est un Philip complètement changé, grandi de son quotidien avec Rachel, qui se présente. Il a perdu de sa naïveté et de sa lumière ; il est devenu comme le décor, plein de mystères et de parts d'ombre qui permettent d'aboutir à un tel dénouement. On sent bien que la relation entre Rachel et Philip est celle d'une maîtresse envers son élève, pour reprendre la comparaison faite dans le livre, mais il reste toujours une certaine distance entre eux, maintenue par la présence d'Ambrose. Bien que décédé, il est toujours rappelé dans leurs souvenirs, dans les objets du quotidien, dans la personne de Philip et le destin de celui-ci. Cet équilibre à trois est vraiment intéressant, surtout quand il est rompu par des scènes de haute tension dans un équilibre plus bicéphale, quels que soient les deux protagonistes : chacune des relations est différente, plus haute en couleur que la tranquillité habituelle.

Je ne peux pas conclure cette chronique sans vous parler de l'écriture de Daphne du Maurier. Son style est vraiment fluide, mais également travaillé. J'aime le choix des mots que l'on sent, l'équilibre des phrases. Les descriptions sont très justement proportionnées (ni trop, ni trop peu). Enfin, mon passage préféré est une gradation (en fait, grammaticalement une énumération, mais une gradation dans l'intention) ; quel a été mon plaisir quand il est fait écho à ce passage à la fin, dont les dernières phrases sont tout simplement parfaites... Vous l'aurez compris, il ne vous reste plus qu'à le lire !

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Je retrouve encore une fois Daphne du Maurier avec un de ses plus célèbres romans.

Orphelin très jeune, Philip a été recueilli et élevé par son cousin, Ambroise, qui le considère comme son héritier. Sur les conseils de son médecin, Ambroise quitte le domaine familial pendant l'hiver afin de gagner l'Italie, dont le climat conviendra mieux à ses douleurs rhumatismales. C'est là qu'il fait la connaissance d'une lointaine parente, Rachel, et l'épouse dans la foulée. Passé sa stupeur première, Philip attend avec inquiétude le retour du jeune couple, mais les courriers de son cousin se fond de plus en plus rares. La dernière lettre le convainc de rejoindre son cousin Ambroise, mais il arrive trop tard, Ambroise est décédé. Plein de colère et de suspicion envers Rachel, il regagne l'Angleterre et lorsque la veuve s'annonce, il est bien décidé à l'affronter. Mais celle-ci ne ressemble en rien aux divers portraits qu'il s'était fait et très vite il s'éprend à son tour de la jeune femme.


Tout repose principalement sur les deux personnages principaux. Philip est le narrateur, nous connaissons tout de ses actes, ses sentiments, ses pensées. Ce jeune homme naïf et sans histoires, tombe éperdument amoureux d'une femme dont il se méfie pourtant, il tombe dans une passion absolue, déraisonnable et destructrice.

Mais nous ne connaissons Rachel qu'à travers le regard qu'il pose sur elle. Elle n'apparait que tardivement dans l'histoire, au bout d'une centaine de pages seulement. du moins physiquement. Avant elle est déjà présente dans les lettres d'Ambroise, les louanges de ses domestiques ou les remarques de son homme d'affaire. Nous ne connaissons donc rien d'elle, ni son âge, ni son physique, seulement quelques informations éparses dressant de multiples portraits. Aussi le lecteur est-il impatient que Philip la rencontre enfin et de découvrir sa véritable personnalité. Mais la jeune femme reste insaisissable et mystérieuse. Quelques heures à peine lui suffisent pour abattre les défenses du jeune homme, faire la conquête des domestiques et charmer les voisins. le lecteur ne se défait pourtant pas de sa défiance et il suffit d'un mot, d'un geste, d'un regard, pour raviver les soupçons.

Le lecteur ne sait pas à quoi s'en tenir au sujet de Rachel et de la mort d'Ambroise. Ange ou démon ? Même après avoir fermé le roman il est difficile de répondre à cette question. Rachel peut être une manipulatrice machiavélique et meurtrière. Ou bien une épouse dévouée victime de la paranoïa d'un époux malade. Les soupçons qui pèsent sur elle ne reposent sur rien de tangible, juste quelques lignes écrites par un homme mourant.

Daphne du Maurier maîtrise à la perfection l'art de la narration, la mise en place d'une atmosphère, la montée en puissance du suspense, le rythme de l'action,… Bref, autant d'éléments qui font que c'est un véritable plaisir de se plonger dans l'histoire. L'intrigue est bien menée, à aucun moment on ne s'ennuie.

Et surtout, j'ai retrouvé ici l'ambiance que j'aime tant dans les romans britanniques.

Un excellent roman de Daphne du Maurier que je vous conseille.

Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Une plongée dans l'Angleterre Victorienne et ses codes.

Pauvre jeune homme élevé par son tuteur, et qui ne connait rien des femmes.

C'est pourtant devant ses yeux ! Mais non, quel benêt…

Une lecture dépaysante et dans le temps et dans la contrée, bien que la conclusion soit trop moralisatrice à mon goût.

De l'auteure, j'avais adoré Rebecca, et abandonné L'auberge de la Jamaïque. Voilà qui me réconcilie avec elle.

L'image que je retiendrai :

Celle du petit pont de bois qui attend Rachel dans le jardin en travaux.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2005
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Je viens de relire ce livre pour la cinquième fois. J'ai une fois de plus adoré l'ambiance, le suspense qui grandit pas à pas et la personnalité complexe de Rachel. Je l'ai lu à differents moments de ma vie et dans des états d'esprit différents et chaque fois j'ai ressenti des sensations particulières, prenant parfois parti pour le pauvre Philip et parfois comprenant la manière d'agir de la mystérieuse Rachel. Je ne sais toujours pas si j'aime cette femme, peut-être me faudra-t-il le relire une sixième fois pour savoir?
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De la ville de Florence, qu'elle quitte après la mort de son mari Ambrose, elle abandonne le ciel d'un bleu éclatant, les maisons couleur pastel et le jaune d'un soleil qui brille d'or. Dans les Cornouailles qui l'accueillent au sein de la demeure de feu son époux, les nuages bas pleurent des larmes de deuil, le crachin enveloppe les corps d'une glaciale désolation. Les brumes grisent répandent leurs ombres inquiétantes, le brouillard cache les fantômes des disparus qui hantent les vivants. Rachel pénètre seule dans le domaine de son mari Ambrose, qui lui n'y reviendra jamais. Il est mort, dans des circonstances suspectes à Florence, peu de temps après son mariage. La jeune veuve est accueillie par Philip, son cousin et héritier d'Ambrose, le narrateur du récit. Rachel y découvre les codes d'un monde conventionnel, immuable, presque sclérosé. Son arrivée initie la rivalité entre deux mondes ; entre une société anglaise féodale, conformiste et traditionnelle, et la société florentine ; libre, libertine et dévoyée. Entre un monde phallocrate et une culture plus égalitaire. de l'issue de cette confrontation dépendra le jugement de Rachel dont on apprend rapidement qu'Ambrose l'a accusé d'empoisonnement. Avec elle entre ainsi au domaine le mythe des Borgia, la légende noire qui l'inculpe sans condition. Ne dit-on pas que le poison est une arme féminine ?
Dans son nouveau domaine, Rachel évolue accompagnée de son seul désoeuvrement, sillonnant entre les codes d'une société qu'elle apprend à connaître, entre les pièces de la demeure dont chacune correspond à une fonction sociale. Derrière la porte entrouverte de la « drawing-room » s'envolent les notes d'une valse que l'autrice danse avec son lecteur, autour des personnages, de l'intrigue et de la thématique, au rythme de la narration.
Le ressenti du lecteur évolue en effet en fonction des interprétations de Philip, rapidement sous le charme de sa cousine. Ses regards, son point de vue, s'ils sèment tour à tour doutes et certitudes dans l'esprit du lecteur quant à la culpabilité de Rachel, ne sont cependant pas objectifs ; chargés des représentations de son milieu et de toute sa phallocratie. Celle-ci sera chargée du doute éternel maintenant Philip dans la prison morale du purgatoire. Donnant à l'accusation une autre dimension, Daphné du Maurier se faisant juge d'une société dont elle condamne sans ambages la misogynie.
Dont nous comprenons qu'elle est le seul poison.

Nous retrouvons dans « Ma cousine Rachel » l'atmosphère envoutante et les structures narratives de « Rebecca ». Les personnages y sont davantage fouillés, leur psychologie davantage travaillée. Leurs relations sont dépourvues de manichéisme permettant une interrogation profonde du rapport entre hommes et femmes dans la société anglaise du XIXe siècle. J'ai cependant regretté la profonde naïveté de Philip et ses revirements qui ont, selon moi, nui à sa crédibilité. J'ai ainsi peiné à ressentir de l'empathie pour les personnages et à être totalement emportée par le récit.
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Ma cousine Rachel, elle m'a fait moins d'effet que Rebecca, née elle aussi de la plume de Daphné du Maurier, mais tout de même... quelle femme !

Le pitch en une phrase :
Deux hommes de générations différentes, comme père et fils, vivent en solitaires depuis plus de vingt ans dans leur grande demeure quand l'arrivée d'une femme dans leur vie va bouleverser leur équilibre.

Le pitch en 3 mots :
manipulation, amour, faux-semblant.

Le pitch en mots épars :
Tomber sous le charme, rompre avec la solitude, bousculer les habitudes, se marier, croire au merveilleux, se laisser porter, emporter, tomber malade, s'affaiblir, pousser son dernier soupir. Faire son deuil, pleurer un être cher, obtenir un héritage convoité, avoir des soupçons, des préjugés, haïr la femme qui a rompu la tranquillité, se rencontrer, se jauger, se tourner autour, tomber amoureux, femme fatale, se méfier de l'amour, oublier de se méfier, foncer tête baissée, ne plus réfléchir, aimer éperdument, aimer à ses dépens, aimer à en mourir. Liens du coeur versus liens du sang.
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Un régal cette lecture !

Daphné du Maurier nous livre une histoire à la limite du thriller psychologique. De la première à la dernière page, elle maintient une tension palpable, elle nous tient en haleine avec brio.

Par le biais de Philip, son héros tourmenté elle nous entraine dans des réflexions tortueuses et des tourments amoureux, à la frontière infime de la folie. Il est jubilatoire de voir cet homme, si sûr de ses convictions au début devenir petit à petit cet être fragile, amoureux transi prêt à tous les sacrifices pour sa cousine Rachel. Ambroise avait-il vu juste ou est-ce seulement son esprit déjà malade qui s'exprimait à travers ces lettres d'avertissement ?

Ce qui tient du génie dans cette histoire c'est la façon dont l'auteur joue avec nos intuitions et nous fait douter jusqu'à la dernière page. 
Rachel tient son rôle du début à la fin et ne laisse rien paraître. Figure tour à tour triste, directive, enjouée ou manipulatrice, toutes ses facettes se manifestent pour semer le trouble dans les esprits.

Le scénario est excellent mais le contexte est lui aussi très plaisant. La campagne anglaise et plus particulièrement la Cournouaille est mise à l'honneur dans ce roman. On y retrouve cette atmosphère si caractéristique, entre cottages et manoirs, bibliothèques et boudoirs -véritables cocons de bien-être- ou immenses jardins fleuris. Je ne me lasserai jamais de pareille ambiance.

Je n'ai qu'une envie désormais, c'est de voir l'adaptation cinématographique, qui, si elle est réussie, nous promet des moments de tension inoubliables.
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Ma Cousine Rachel est un excellent roman de suspense psychologique : pendant toute la lecture, on passe par tous les sentiments vis-à-vis de Rachel (est-elle innocente ? Coupable ? Quels sont ses réels sentiments envers Philip ? Que fait-elle de l'argent ?) et c'est très difficile d'imaginer comment le roman va se terminer. J'étais d'ailleurs ravie de la fin assez ambiguë, car cela permet de rester dans cette ambiance d'incertitudes et d'oppression.

Je trouve aussi que le fait que l'intrigue se déroule dans un espace relativement confiné (la propriété de Philip, et éventuellement quelques scènes dans le village alentours) est un gros plus car cela contribue à l'ambiance suspicieuse et oppressante : Philip et Rachel se côtoient constamment, mais on est bien en peine de savoir clairement leurs intentions.
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Ma cousine Rachel, c'est l'histoire d'une femme  qui va bouleverser la vie d'une famille et plutôt particulièrement deux hommes, le premier avec lequel elle se marie en Italie. Et le deuxième homme n'est autre que le protégé du premier, son neveu, qui est resté administrer le domaine en Angleterre. Mais Ambroise, l'oncle meurt en Italie, et la jeune veuve Rachel arrive en Angleterre. Quelles sont ses intentions ? Une chose est sure c'est que Philipp, le jeune neveu ne l'aime pas. L'accueil est glacial, mais Rachel est une femme qui ne semble laisser personne indifférent.
Ce livre est rempli de tensions, on ne peut le lire sans être sous pression constante, d'une part parce que l'arrivée d'une femme dans la maison tenue par deux hommes, qu'aucune femme ne tient depuis bien longtemps, va bouleverser le quotidien de Philipp, surtout qu'elle arrive dans un contexte difficile ; la mort d'Ambroise. le personnage principal, dont on suit les pensées, va avoir beaucoup de difficultés à surmonter cette épreuve, et à apprivoiser ses sentiments, de la haine à l'amour, le jeune homme est en proie à de nombreux doutes. Rachel est un personnage très équivoque, elle est une sorte d'enchanteresse, elle séduit tout le monde, malgré ses nombreux défauts, on ne sait pas trop quel parti prendre entre la naïveté de Philipp, le côté dépensier de Rachel, mais lequel est le plus machiavélique des deux ? 
C'est toute la magie du roman, rien n'est tout blanc ni tout noir, rien n'est acquis pour le lecteur, tout est mis en doute :  la parole d'Ambroise, les accusations envers Rachel, la méfiance du parrain de Philipp, on n'arrive jamais à avoir une réponse claire et précise et cela le narrateur le précise dès le début du roman. Ce qui participe aussi au mystère de ce livre c'est l'ambiance, le cadre : les Cornouailles, la campagne anglaise, la pluie, une sorte de huis-clos qui renforce la sensation d'enfermement. On sait dès les premières pages qu'un drame va arriver, il s'agit de voir comment tout se met en place, comment les liens entre les personnages se tissent, que les éléments se mettent en place, qu'enfin tout arrive au dénouement. 
Je n'ai pas lâché ce roman, je l'ai dévoré littéralement. J'étais moi-même dans un trouble permanent, j'avais envie de connaître la fin du roman, et dans le même temps, j'étais agacée par certaines réactions des personnages, une envie de les secouer, envie aussi que tout aille plus vite. Car il faut le signaler le roman est assez lent, mais justement c'est cette tension entre la lenteur et la volonté de finir ce livre qui crée ce double sentiment. 
Je vous le conseille fortement et puis je vais continuer à découvrir Daphné du Maurier.
 
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Cette auteure ne finit pas de me passionner!!!! Quel roman!!! Je l'ai littéralement dévoré. Il m'a beaucoup rappelé le film "Le doute" avec Meryl Streep dans sa façon que le roman a de mettre en cause nos certitudes et de montrer différentes facettes d'une même personne.
Quant aux personnages, j'étais tantôt touché par la naïveté du protagoniste, tantôt agacé par cet amour obsessif qu'il éprouve pour Rachel. Roman divertissant à lire au coin du feu pendant des pluvieuses soirées d'hiver. Un vrai régal !
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