Citations sur Je te protégerai (51)
Les rêves sont faits pour être partagés.
L’argent, quel que soit le montant dont on dispose, file toujours trop vite si on n’a pas de nouvelles rentrées en vue.
Parfois quand les affaires marchent bien, les entreprises pensent qu’elles peuvent se passer des gens. La rationalisation, voilà comment ça s’appelle. Ce n’est pas une décision de la compagnie d’Aberdeen, mais de la société mère, en Amérique.
Assise sur le siège passager, elle regardait défiler les villages, chacun identique au suivant et au précédent.
- Il y a beaucoup d'églises, remarqua-t-elle.
Elle en avait déjà compté cinq, et pas âme qui vive. Elle se demanda où pouvaient se trouver des gens en assez grand nombre pour remplir autant d'églises .
- Oui. Ici, les gens ont divisé Dieu en plusieurs morceaux et ils se le partagent.
– Vous avez très peu de meurtres dans les îles, alors ?
Gunn rentra le menton et aspira de l’air entre ses dents.
– Peut–être un tous les cent ans.
Braque lui lança un regard étonné :
– En excluant le terrorisme, il y a environ sept cents meurtres par an en France.
– Ça doit bien vous occuper, alors.
Et bien que les jeunes aient toujours envie de partir, d’aller voir plus loin, leur ADN semblait programmé pour les faire finalement revenir un jour. Sinon eux, leurs enfants, ou les enfants de leurs enfants. En vérité, on ne s’échappait jamais de l’île. On l’avait dans le sang.
Elle n'entend que le sifflement de ses oreilles. un sifflement aigu couvrant tous les autres sons. Autour d'elle, le chaos est indescriptible. Des débris flamboyants continuent de tomber du ciel nocturne, des corps sont allongés sur le pavé. Les ombres de silhouettes fuyant les flammes s'allongent vers elle sur la place, vibrant comme des images monochromes sur un écran. ( début du livre -prologue-)
Les rires et les éclats de voix paraissaient obscènes chez ces gens que la mort avait épargnés ce soir-là.
Il était petit, trop sûr de lui et perdait ses cheveux, mais pour une raison inconnue, il plaisait aux femmes. Ébouriffé, mal réveillé, il donnait ce matin-là l’impression d’avoir été brusquement tiré du lit d’une de ses conquêtes.
Apparemment, ils sont nombreux à venir régulièrement ici, de Londres, pour parler modèles et motifs avec Faulkner, et lui passer en personne des commandes. Les vestes Ranish, semble-t-il, ont les faveurs de la famille royale. Ce qui les a rendues populaires chez les courtisans. Qui, comme tu le sais, ne rêvent que de singer leurs supérieurs.