La Trilogie écossaise - Intégrale

Avec le vent, l'océan, les iles comme personnages récurrents,
une trilogie à gla gla mets ta parka dans un décor bien austère et rugueux.
Entre passé et présent, un Finn Macleod genre Erlendur du Sud. Moins râpeux semble-t-il mais tout aussi malmené par la vie.
J'ai une préférence pour le tome 2, l'homme de Lewis.

Une trilogie qui vous immerge dans un petit bout d'Écosse, fouettée par les vents, où la vie est aussi difficile que la nature peut être belle.

Peter May émaille ces romans de très riches descriptions de cette nature sauvage qui tient le premier rôle, forge les hommes autant que les paysages.

Les amateurs de polar peuvent ne pas y trouver tout à fait leur compte. L'enquêteur Fin MacLeod, de retour dans sa région natale, n'agit pas tant comme un policier (qu'il n'est plus) que comme un citoyen concerné et compétent. Les intrigues de ces romans le ramène régulièrement à son propre passé et à celui de la communauté.

Le rythme est posé, l'écriture belle, les descriptions nombreuses mais jamais lassantes. C'est indéniablement une belle trilogie qui transcende le genre du polar et fraye avec une littérature blanche de bon aloi.

Trois belles histoires, où l'on voyage sur l'île de Lewis au large de l'Écosse. On va faire la connaissance de Fin Mcléod qui va devoir revenir sur son île natale, car des meurtres vont y voir le jour et ces meurtres vont le faire replonger dans son passé, mais est-ce bon de remuer le passé ? Fin va revoir des amis d'enfance ainsi que son premier amour. J'ai passé un bon moment de lecture avec ses trois tomes qui m'ont fait voyager sur cette île et ses alentours que je ne connaissais pas, ce sont des tomes à découvrir !

Je ne suis pas une adepte des policiers, mais je suis conquise par cette trilogie. C'est assez sombre, de part l'ambiance de l'île de Lewis et des îles autour: le vent, la pluie, les gens..... de grandes et longues descriptions émaillent les romans qui permettent presque de se sentir sur l'île avec Fin. Les intrigues sont elles aussi passionnantes. Si quelqu'un a lu d'autres titres de Peter May et peut me conseiller, je suis preneuse.

Belle découverte.

Peter May était un auteur que je voulais découvrir depuis longtemps. J'en avais entendu parlé à de très nombreuses reprises, ce qui avait pour effet de systématiquement titiller un peu plus ma curiosité, et par conséquent accentuer mon envie.

En fin d'année dernière, lors de mon inscription au Challenge Pavés 2023, c'est tout naturellement que j'ai sorti de ma PAL « La Trilogie écossaise », regroupant « L'île des chasseurs d'oiseaux », « L'Homme de Lewis » et « Le Braconnier du lac perdu », et programmé sa lecture pour ce premier mois de 2023.
Personnellement, bien débuter l'année est toujours important ! Mais j'étais loin de m'imaginer ce qui va suivre...

Que dire de cette belle « Brique » si ce n'est WAAOOUUHH ! En me frottant la joue... Quelle claque ! En refermant ce roman pour la dernière fois, et après cette immersion Ecossaise, je me retrouve assis confortablement dans mon salon, tout ébouriffé, trempé par les pluies, à me réchauffer au coin de ma cheminée en savourant un très, très, bon whisky légèrement tourbé..

Tout commence lorsque suite au décès tragique de son fils, l'inspecteur Finlay McLeod « Fin » se retrouve convoqué par Black, son supérieur hiérarchique. Au plus profond de lui, il sait qu'une reprise rapide de sa vie professionnelle ne peut que lui être salutaire.
Sur l'île de Lewis, située dans l'archipel des Hébrides, à l'extrême nord-ouest de l'Ecosse, dans son île natale, un meurtre à été commis. Choses surprenantes, tous les indices laisse à penser à un même mode opératoire, un copier collé, d'un crime commis à Edimbourg et sur lequel Fin à enquêté. Tout semble le désigner d'office pour remplir cette mission. Mais seulement voilà ! Fin est-il prêt ? Prêt à renouer avec son passé au risque d'ouvrir sa boîte de pandore ? Loin de s'imaginer ce qu'il va découvrir, Fin accepte... et la souffrance sera au rendez-vous...

Avec « La Trilogie écossaise », Peter May nous plonge avec beaucoup de maîtrise, dans l'histoire personnelle de son enquêteur Fin McLeod. Un récit, construit très intelligemment, fluide, dans lequel on se laisse porter par le rythme. Tout au long de cet aventure, Fin, un personnage émouvant, captivant, vrai, prisonnier de son passé, va tenté de se construire un futur.
L'auteur nous invite au voyage. Il dépeint avec beaucoup de poésie, une Ecosse mystérieuse, majestueuse et sauvage à la fois. Âpre, voire inhospitalière à certains moments. Ce pays de landes où les tourbières sont battues par les vents. Où les pluies tombent à l'horizontal. Où les rites ancestraux et l'influence gaélique règnent en maître. Peter May nous livre toute la puissance et la dureté de cette nature hostile. Il ne me reste plus qu'à fermer les yeux quelques secondes, prendre une profonde inspiration, pour sentir la tourbe...
Les insulaires y sont durs au travail, parfois injustes, cruels, parfois même violents, mais malgré tout terriblement bouleversants et attachants. Rongés par leur passé, chacun d'entre eux est à la recherche d'une délivrance qui n'espère plus.
Pages près pages, Peter May nous embarque dans une ambiance envoûtante. Les nombreux flash-back permettent d'apporter de la matière à l'intrigue. Nous font revivre en sépia certains faits du passé, qui conduiront notre enquêteur au dénouement final.

« La Trilogie écossaise » est un roman noir, dépaysant, passionnant, que l'on ne lâche jamais.
Assurément un chef-d'oeuvre mais surtout un Gros coup de Coeur !

Une trilogie très prenante qui ne donne qu'une envie...y aller. Et on va y aller !
Superbe description d'un endroit méconnu (les Hébrides extérieures, petit archipel tout en longueur face aux furies de l'atlantique nord) et encore à l'abri de ce monde qui se détraque, foutraque, malade et sans repères.
Une lecture fluide, quasi cinématographique, sur fonds historiques.
Seul bémol, les histoires policières qui servent de support se débouclent en deux temps trois mouvements à chaque fois.
Si vous aimez le vent, la pluie, les ambiances sombres et les lumières boréales, foncez.

Je découvre cet ouvrage pendant quelques recherches sur l'écosse. J'avais déjà entendu parler de Peter May mais n'avais jamais lu ses livres.

Je me suis donc lancée dans ce pavé d'un peu plus de 1000 pages divisé en 3 tomes.

Je me suis laissée tenter car cela se passe en Ecosse et lire une histoire se déroulant là bas me permettait de me plonger dans ce décor que j'affectionne tout particulièrement.

Le premier tome de cette trilogie " L'île des chasseurs d'oiseaux" m'a beaucoup plu. J'ai tout de suite était plongée dans cet univers policier au coeur de la campagne écossaise. Ce flic venu d'Edimbourg qu'on envoi dans la campagne de son enfance afin d'enquêter sur un meurtre touchant de vieilles connaissances, fait ressurgir les plus sombres secrets de son passé.

Nous suivons l'évolution des personnages dans le deuxième tome "L'homme de Lewis" que j'ai trouvé un peu plus long à se mettre en place. Un corps est retrouvé plus de 50 ans après son décès. L'intrigue était particulièrement intéressante mais il y avait parfois des longueurs jusqu'à ce que les 100 dernières pages arrivent et me captivent. Je n'ai pu lâcher le livre qu'en le finissant même si la fin se termine assez rapidement.

Dans ce troisième et dernier tome "Le braconnier du lac perdu", nous retrouvons Fin et tous les autres personnages. Nous en apprenons davantage sur son passé d'adolescent et jeune adulte. Au delà de l'enquête policière suite à la découverte d'un corps dans un avion échoué depuis plusieurs années, nous découvrons de nouveaux personnages importants dans la vie de Fin, qui sont bouleversants et attachants.

Le bilan de cette trilogie écossaise est plutôt positif. J'ai beaucoup apprécié cette lecture sous mon plaid tartan en buvant du thé noir anglais. J'étais totalement plongé dans l'ambiance. Malgré parfois quelques longueurs, je me suis beaucoup attachée à Fin et toutes les personnes qui ont gravitées autour de lui. Je suis aujourd'hui un peu triste de les quitter après avoir passé presque trois semaines à leurs côtés mais j'en garderai un très bon souvenir.

La magie du lieu n'a pas fonctionné pour moi bien que l'ile de Lewis soit un cadre idéal pour des romans policiers et représente, en fait, le vrai sujet des trois romans, plus que les personnages et les intrigues.
Je soupçonne l'auteur d'avoir conçu son projet comme un scénario de film ou de série et j'ai été gêné par la construction systématique faite de flashbacks entrecoupant le déroulement de l'action. Cela serait perçu comme un style cinématographique mais cela devient lourd à la lecture, sans parler de la traduction qui me semble moyenne. Pour être très franc, je me sens un peu désolé pour le pauvre traducteur qui a dû s'ennuyer ferme tout au long de ces pages.
Le personnage principal de ces trois romans, hormis les Hébrides comme déjà dit, est un policier qui démissionne au cours de son enquête qui le mène sur le lieu de son enfance. Sans vouloir être méchant, on aurait envie que le héros ait une infirmité ou un défaut, je ne sais pas, un rhume des foins, une maladie de peau, un ongle incarné. Mais non, il est intelligent, beau, une enfance qui est un roman en soi et bien sûr toutes les filles sont amoureuses de lui, désolé, ça ne marche pas et bout de 1000 pages son incapacité à construire une relation amoureuse ne m'intéresse plus.
A lire les autres critiques du site, assez dithyrambiques, je me remets franchement en cause et pourtant je vous assure je suis pas quelqu'un d'acariâtre et tout va bien dans ma vie mais je ne lirai plus d'autres livres de Peter May.

Prêt pour un voyage aux Hébrides, îles au nord de L'Ecosse, prêt à affronter le vent, le crachin, la nature sauvage ? Alors venez faire la connaissance de Fin Macleod, enquêteur qui fait face à son passé, son amour de jeunesse, ses amis d'enfance…. Je me suis très vite attaché à lui, et presque autant à ces îles que je rêve de visiter. Cette trilogie se dévore sans relâche, j'ai eu très longtemps envie de retrouver ce Fin, cette Ecosse peu connue et cette énigmatique Marsaili… Peter May a dit qu'il ne reviendrait pas, il faut donc savourer ces 3 aventures !

Coup de coeur !

Un gros pavé, mais comprenant 3 romans, et qui se dévore sans reprendre son souffle. Des romans policiers, d'ambiance, où les intrigues, bien ficelées, importent finalement moins que le décor, l'île écossaise de Lewis. La nature sauvage, le temps rude, les traditions ancestrales et le mode de vie rustique sont magnifiquement décrits. C'est beau, et l'on a alors plus qu'une envie, s'y précipiter. La réalité est à l'image du texte, magnifique. le personnage de Fin Mc Leod est complexe, attachant, il nous emmène à travers son histoire et son île et on souhaiterait que cela ne s'arrête jamais.