La petite fille qui en savait trop

Ils possédaient en eux les graines du bonheur. Mais tapies dans l'ombre, là où elles auraient du mal à germer.

Elle avait l'esprit embrouillé - par des pensées qui ne traduisaient pas en mots mais en une compréhension intérieure des choses que les mots ne pouvaient pas expliquer.

Bannerman se sentait anéanti. Il réfléchit à ce que Du Maurier venait de dire. Il y avait tant d'éléments contradictoires, des faits, des suppositions. La seule chose claire, c'était qu'un dénommé Kale avait été engagé pour tuer Gryffe et Slater, en s'arrangeant pour que ça ressemble à une dispute qui avait mal tourné. Puis lorsqu'il était apparu évident que Tania avait vu le meurtrier, c'est elle qui était devenue la cible.

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Elle avait compris depuis longtemps qu'il ne l'aimait pas. Le souvenir de sa mère, une jolie femme souriante et attentionnée, s'était vite estompé pour la laisser sans rien d'autre que la fausse affection de son père.

Ce sont trop souvent ceux qui ont le plus besoin d'amour qui sont les plus difficiles à aimer.

L'intrigue tient en quelques lignes avec des incohérences. Les descriptions sont du remplissage. Les personnages n'ont pas de profondeur.
Je me suis ennuyée profondément et j'ai fini en diagonale pour avoir le fin mot... attendu et décevant

Une gamine qui a vu son père se faire tuer a été enfermée quelque part, et personne ne semble s'en soucier. Si je ne m'en occupe pas, j'ignore qui le fera. Et le problème, mademoiselle, c'est que je n'ai pas beaucoup de temps. Ils vont enterrer Tim demain et se dépêcher ensuite d'étouffer cette sale affaire. J'ai donc besoin de votre aide. Je n'ai pas d'autres alliés à Bruxelles.

Slater voyait la Commission comme une grosse machine tournant au ralenti dont le seul but était d'assurer sa propre continuité et sa justification. .../.... Des milliers de fonctionnaires occupaient des bureaux spacieux où ils imaginaient des programmes pour une législation encore plus embrouillée à intégrer dans la tapisserie déjà surchargée des règles et des règlements. ( p 46 )

Nous avons tous besoin de courage pour faire face aux choses que la vie nous réserve. Mais d'abord, il faut que tu fasses confiance aux gens qui t'aiment.

Même ceux que nous aimons, ou pensons aimer, ne sont pas aussi importants à nos yeux que nous-mêmes. Voilà la véritable condition humaine. C'est ce que nous ressentons tous, mais nous avons honte d'admettre. Pourquoi, je n'en sais rien. Car l'égoïsme est l'essence de l'existence. (...)
Pouvez-vous me dire, par exemple, ce qui détermine notre vote dans une élection ? Nous votons évidemment pour le parti que nous jugeons le plus apte à nous procurer des avantages. Pourquoi pleurons-nous quand un être aimé disparaît ? Parce que nous avons subi une perte. Toutes les motivations sont égoïstes, même les motivations religieuses lorsqu'on promet la vie éternelle au ciel en récompense d'une vie pieuse sur la terre.