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Citations sur Scène de crime virtuelle (26)

Peut-être est-ce dû à Internet. Les individus ne sont jamais face à face, les yeux dans les yeux. On dirait qu'ils pensent que cela les dispense d' observer les règles sociales habituelles de politesse et de tact. Regardez les forums en ligne.....( p 132)
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On se serait cru en enfer. Des pierres tombales bizarrement penchées. Un crâne au centre d'une croix celtique. Un énorme tombeau, couvert de mousse, sur lequel était gravé un message plein de promesses. Le Mal vous attend. Vous risquez de mourir.
Max pouvait entendre des cris dans le lointain. Un épais rideau de toiles collantes lui barrait le chemin, une araignée géante tapie dans l'ombre attendait le moment propice pour se jeter sur sa proie. Une ambiance sonore obsédante emplissait l'atmosphère et lui pénétrait l'âme à tel point que, si elle s'était arrêtée, le silence qui l'aurait remplacée l'aurait presque écrasé.
Il avait peur, sans vraiment savoir pourquoi. Après tout, que pouvait-il bien lui arriver de grave par ici ? Mais il y avait quelque chose dans cet IM énigmatique qui lui avait flanqué la trouille. Ces informations sur son compte que personne n'aurait dû posséder. Et le Repère qui y était joint, l'invitant à se rendre au Labyrinthe du Diable, ne présageait rien de bon.
Maintenant qu'il s'y trouvait, un sentiment d'appréhension, étrange et inexplicable, l'envahissait - l'obscurité, le claquement proche des gouttes d'eau qui s'écrasaient au sol, et ces voix qui criaient dans le lointain. Effrayant.
Les pierres anciennes, plongées dans l'ombre, étaient à peine visibles. Sur un portrait accroché au mur du château, un visage se transforma en crâne. Il se cogna contre la paroi devant lui et un message apparut sur son écran. Le mur maléfique dit touchez-moi. Max s'exécuta et fut instantanément transporté dans une pièce dont les murs et le plafond étaient couverts de crânes sculptés dans la pierre. Au centre, sur le sol, gisait un véritable crâne qui l'implora. Touche-moi pour repartir. Il s'exécuta et se retrouva penché au-dessus d'une rivière de lave en fusion. Ou était-ce du sang ? Difficile à dire. En dehors de la lueur rouge sombre qu'elle diffusait, la seule source lumineuse provenait d'une rangée de torches enflammées, suspendues au mur à intervalles réguliers. Derrière lui, surmontée d'une voûte de pierre, se dressait une porte ancienne en bois. Il cliqua dessus. Elle s'abaissa comme un pont-levis. Il franchit l'arche et avança dans une cour sombre où des piliers de pierre de toutes tailles s'élançaient vers le ciel d'un noir d'encre piqué d'étoiles.
Il entendit un raclement, se retourna et vit une ombre se déplacer entre les arches gothiques. L'espace d'une seconde, il aperçut un visage d'une pâleur effrayante. Il chercha l'étiquette qui aurait dû flotter au-dessus, et qui lui aurait permis d'identifier son poursuivant. Mais il n'y en avait pas. Il commença à se sentir franchement mal à l'aise. Il activa le Mode Course, fit demi-tour et repartit à toute allure par où il était venu. Il entendit des bruits de pas derrière lui, mais il ne se retourna pas. Un parapet en surplomb courait le long du trajet de la rivière rouge, il le suivit. L'appréhension s'était muée en peur. Inexplicablement, il se sentait menacé et il savait qu'il n'aurait pas dû venir. Il s'arrêta et jeta un coup d'oeil en arrière. Personne. Cela le soulagea. Il s'était fourré dans un truc de dingue. Il était temps de partir
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On dit que les décès surviennent toujours par trois. Et qu’une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. L’argent de Mora semblait empoisonné. Il n’avait apporté qu’une joie éphémère à son mari, puis à elle. À présent, l’un et l’autre étaient morts et Michael se surprit à penser qu’il était peut-être le prochain sur la liste. Le troisième du cycle. Ou bien l’argent emporterait avec lui sa malédiction. Dans ce cas, la cupidité de la famille de l’ex-mari de Mora aurait sur ses membres d’autres effets que ceux recherchés.
Quant aux mauvaises nouvelles, la suivante ne fut pas longue à venir.
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Michael eut une sensation désagréable au creux de l’estomac, comme un caillou s’enfonçant lentement dans des sables mouvants.
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Tout en flânant sur le trottoir qui longeait le Grand Canal de l’île, il laissa son regard vagabonder le long de l’alignement des maisons de millionnaires, des pseudo-maisons de maître construites en contreplaqué masqué par des façades en pierre, du stuc et des flancs en bardeaux. Un yacht était stationné à côté de chacune d’elles. Des navires de quinze, dix-huit, vingt et un mètres.
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« Ce qui nous a attirés l’un vers l’autre au début n’a pas d’importance. Nous sommes tombés amoureux. Et c’est ce qui nous a soutenus. Et quelle que soit la quantité d’argent qu’elle a pu me laisser, je donnerais jusqu’au dernier cent pour être à nouveau avec elle. »
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Il essaya de distinguer son visage dans l’obscurité, mais il était noyé dans l’ombre. « Je n’ai jamais eu de difficultés à attirer les femmes, si c’est ce que vous voulez dire. » Il était jeune et beau, grand, athlétique, avec des cheveux longs et noirs qu’il ramenait en arrière pour dégager son front large et bronzé sur un regard bleu acier. L’héritage de ses ancêtres celtes. Ou un gène des populations d’Europe de l’Est dont était issu son arrière-grand-père et dont il avait aussi hérité son patronyme. Kapinsky. Ce n’était pas un nom qu’il appréciait. Mais il en était le gardien, dernier de la lignée.
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Michael glissa le flash dans la griffe de son appareil photo et enfila un masque chirurgical avant de s’avancer dans la pièce pour commencer à photographier le corps. Il se déplaça autour avec méthode, cadrant large avant de se rapprocher pour les gros plans des blessures, sur la poitrine et dans le dos, le visage, le sang sur le tapis, les éclaboussures sur les murs.
Enfin, une fois que les policiers furent sortis, il photographia la pièce elle-même.
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Le légiste adjoint leva la tête. « Elle est encore là ?
— Elle ne se sentait pas bien. Elle a été choquée. Elle est restée seule avec le cadavre pendant un quart d’heure avant que la voiture de patrouille n’arrive. Quand on a débarqué elle délirait complètement. On l’a emmenée pour la mettre sous sédatifs. Ça n’était même pas la peine d’essayer de recueillir son témoignage. »
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Michael reconnut immédiatement l’odeur des bonbons à la menthe qui s’entrechoquaient dans la bouche du légiste adjoint quand il était à l’œuvre. Rien n’avait changé pendant les trois années où Michael avait été absent. Cela faisait à peine une semaine qu’il était de retour et il avait l’impression de n’être jamais parti.
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