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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Syrienne et l'Afghan, drame du XXIe siècle

Christine de Mazières s'appuie sur un fait divers qui a coûté la vie à plus de 70 migrants pour raconter le destin de ces personnes qui fuient la guerre et dont l'Europe ne veut pas. Un second roman qui confirme le talent découvert avec Trois jours à Berlin.

C'est une histoire d'aujourd'hui, un drame qui a bouleversé l'Europe quelques temps avant que l'actualité ne fasse passer ces dizaines de morts dans l'oubli. Comme le rappelle FranceInfo, le 27 août 2015, «dans un camion stationné dans l'est de l'Autriche, plus de 70 cadavres ont été découverts asphyxiés.» C'est à partir de ce terrible fait divers que Christine de Mazières a construit un roman bouleversant autant que très documenté.
La route des Balkans raconte en particulier le parcours de deux migrants, Asma la Syrienne et Tamim l'Afghan, qui se retrouvent au moment de monter dans ce camion qui part vers la mort. Deux destins particuliers parmi les centaines de milliers qui se sont jetés dans cette aventure très risquée, mais qui permettent de parfaitement comprendre qu'ils n'ont guère le choix. Asma a fui l'armée islamique qui a tué son père et lui réservait un sort peu enviable, d'autant que son frère avait rejoint la rébellion. Tamim a lui aussi vu son père mourir. Les talibans ont réservé ce même sort à ses frères, le poussant à quatorze ans sur les routes de l'exil. Cela fait de longs mois qu'il erre, car les passeurs ne lui font pas de cadeaux, loin de là. Pour lui comme pour ceux qui traversent la Méditerranée, cette économie souterraine a tout de l'exploitation de l'homme par l'homme, humiliation et violences comprises. Une condition précaire parfaitement détaillée ou tout geste de solidarité est vécu comme un miracle.
Les Syriens, Irakiens, Afghans et Érythréens qui se retrouvent dans cette forêt hongroise entrevoient désormais le bout de leur errance et la fin de cette «vie entre deux, suspendue entre deux vies.» La chancelière allemande a en effet, contrairement aux gouvernants des autres pays de l'Union européenne, choisi d'accueillir ces réfugiés en nombre. Après les atermoiements et les calculs sur le nombre «raisonnable», le ministre de l'intérieur – qui n'a rien d'un tendre – affirme haut et fort que «chaque réfugié qui arrive en Allemagne doit être accueilli et hébergé de manière digne, sûre et correcte…»
Christine de Mazières, dont on sait depuis Trois jours à Berlin, sa parfaite connaissance de l'Allemagne, donne une dimension historique à son roman en racontant le parcours d'Helga qui s'est elle-même retrouvée sur les routes dans les années quarante, lorsqu'il fallait fuir devant l'avancée de l'armée rouge. En racontant son odyssée à sa fille Alma et à sa petite-fille Johanna, elle tire un fil jusqu'à ces personnes qui, comme elle, fuient la guerre.« Sauver sa peau, c'est la seule chose qui comptait alors. le pays était effondré et les gens aussi. Cette génération de femmes a dû reconstruire sur des ruines. Elles méritaient leur surnom de Trümmerfrauen».
De par son histoire elle ressent parfaitement la détresse des migrants et, à l'image de dizaines de milliers de ses concitoyens, veut tendre la main à ces réfugiés. À ceux qui ne seront pas morts en route. Car en ce 28 août caniculaire, le camion frigorifique délaissé sur le bord de l'autoroute, va livrer la cargaison de l'horreur. Des dizaines de réfugiés, en grande partie syriens, morts à quelques kilomètres de la délivrance. Asma est l'une des victimes que Tamim a vu monter dans le camion en pensant qu'elle est partie sans lui, qu'elle a eu de la chance.
En mettant un visage sur ce drame, la romancière nous le rend encore plus insupportable. En nous faisant découvrir le contenu de son petit cahier rouge, elle nous touche au coeur. Et en nous rappelant que c'est de Hongrie que le rideau de fer s'était ouvert vers l'Autriche 26 ans auparavant, elle nous fait toucher du doigt les contradictions de ces politiques qui s'empressent désormais de construire un nouveau mur… de la honte. Souvenons-nous aussi de la réponse des pays européens à l'appel d'Angela Merkel réclamant «une décision exceptionnelle face à une situation d'urgence» : une fin de non-recevoir.
Après Mur Méditerranée de Louis-Philippe Dalembert, voici un second livre fort et documenté sur la tragédie des migrants. Un roman bouleversant d'où émerge un peu d'humanité. Une petite flamme qu'il est essentiel d'entretenir.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Christine de Mazières nous invite à suivre le périple de jeunes réfugiés qui fuient leur pays dans l'espoir de trouver l'Eldorado en Europe. Il y a notamment Asma, une jeune syrienne et Tamim, un jeune afghan. L'actrice nous invite à suivre un bout de leur histoire et cela rend concret des événements tristement célèbres de l'été 2015. Souvenez-vous : Angela Merkel invite les états européens à accueillir des personnes en souffrance. "Wir schaffen das, nous y arriverons"
Je me dis que si j'ai été aussi marquée par ces évènements et plus particulièrement la marche des réfugiés sur l'autoroute hongroise reliant Budapest à la frontière autrichienne c'est en partie parce que je l'empruntais régulièrement à une certain moment de ma vie.
J'aime beaucoup cette manière d'incarner des événements historiques. Cela me les rend plus concrets.
J'ai tellement aimé le style de Christine de Mazières que cela me donne envie de découvrir Trois jours à Berlin, son premier roman.
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Ce roman se déroule entre la fin Août et le début Septembre  2015. A la suite de la découverte de 71 migrants morts dans un camion frigorifique abandonné sur le bord d'une autoroute autrichienne à Parndorf, et de la diffusion de la photo d'Aylan, petit garçon syrien de trois ans noyé, une vive émotion a secoué l'Allemagne et l'Europe.

On s'attache aux personnages : deux soeurs syriennes, l'ainée étudiante en médecine, la cadette Asma qui rédige son journal. Dans la cohue pour monter dans le camion Asma perd le sac contenant le cahier rouge, Tamim, un jeune afghan descend le chercher. C'est ce qui lui sauvera la vie : les deux soeurs seront parmi les victimes du Parndorf.

A la gare de Budapest, les migrants sont piégés. le gouvernement hongrois fait construire une barrière métallique pour les empêcher de passer. Une caravane de milliers de marcheurs s'ébranle sur l'autoroute

"Enfin, tout ce petit monde s'est mis en ordre de marche. Déracinés, vagabonds, ils ont pris leur destin en main.
Les sans-nom, les indésirables, les invisibles, les exilés, les refoulés, les dublinés, les calais, ce sont eux
désormais qui décident de leur sort. Ils relèvent la tête

En Allemagne, c'est le choc. Une tragédie rappelle l'autre. Les photos rappellent les Treks de réfugiés de la fin de la Seconde Guerre mondiale, soixante-dix ans auparavant, treize millions d'Allemands fuyant devant l'Armée rouge en plein hiver sur les chemins enneigés et les lacs gelés. Toutes les familles allemandes ont connu des histoires d'exilés, chassés de chez eux par la guerre.

En parallèle , à Munich, une famille allemande dont l'histoire familiale  s'enracine en Prusse Orientale, histoire de déplacés, d'exilés, fuite devant l'Armée Rouge. Secrets bien cachés que le dépistage d'un cancer va faire resurgir.

Images des Allemands de l'Est rejoignant la République Fédérale en 1989, les Allemands ne peuvent être indifférents à ce "trek" de réfugiés syriens ou afghans. Poids de la culpabilité pour certains, réactions racistes pour d'autres. C'est un roman d'exil mais c'est aussi un roman européen.

"
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Voici un roman que j'ai beaucoup aimé. Plusieurs voix pour raconter la dureté de l'exil, les conditions de départ, le voyage, l'espoir, la fin du chemin...
Un roman très humain et rempli d'un peu d'espoir, de vivre ensemble et de tolérance.
L'écriture est fluide, douce, elle rend les personnages attachants, Asma, Tamim.. Leurs destins se croisent, font plus que cela pour cela.
Pas de pathos, juste la réalité par moment cinglante
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La route des Balkans - brutal, glaçant de réalisme, la douche froide.
C'était à la fin de l'été 2015. Ce 27 août, une odeur de putréfaction alerte la police autrichienne. Dans le camion frigorifique qu'elle inspecte sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute, à 20 kilomètres de la frontière hongroise, elle découvre une scène d'horreur: 71 cadavres, 59 hommes, 8 femmes et 4 enfants.
Un récit extrêmement brutal, humaniste, politique, limite utopiste, parlant de la répétition continuelle dans l'histoire de la fuite de populations entières face au danger vers un monde qu'ils croient meilleur.
La méfiance devant l'étranger, l'inconnu, l'éveil de conscience quand le drame arrive, qu'il est connu/ médiatisé et devient pour les uns, enjeu politique; pour les autres, réflexe de secours à un autre être humain. le danger d'hier, le danger d'aujourd'hui. Sommes-nous prêts à les ouvrir ces frontières physiques et surtout ces frontières morales, sociales et personnelles ?

Le roman est court, puissant - il aurait gagné à être développé davantage, les personnages principaux étant effleurés plutôt que peints (Asma, Tamim, Helga). L'auteure a pris le parti de mettre en lumière les milliers d'anonymes cherchant l'eldorado, fuyant la misère et se retrouvant bien souvent devant un mur infranchissable. Edifiant témoignage

"Dans une forêt hongroise, après des mois d'errance, Asma, une jeune Syrienne, attend, avec d'autres réfugiés, un véhicule pour l'Allemagne. Son père, pharmacien à Damas, a été exécuté, son frère a rejoint la rébellion. Pour sa sécurité, sa famille l'a alors envoyée en Europe. Lorsqu'arrive enfin un camion frigorifique, elle éprouve presque du soulagement à s'y entasser. Même si, dans la bousculade, elle perd son sac... et son cahier rouge – le journal intime qu'elle tient depuis l'arrestation de son père en 2006. Tamim parvient à le récupérer, Il le conservera précieusement. Sur les routes depuis trois ans, contraint à chaque étape de travailler pour payer la suivante, il a quitté l'Afghanistan à quatorze ans, après l'assassinat de son père et de ses frères par les talibans. Lui aura plus de chance qu'Asma – abandonnée à bord du fourgon avec ses compagnons d'infortune sur une aire d'autoroute, et dont la fin tragique agira comme un électrochoc sur la politique et l'opinion. À Munich, en cet été 2015, Helga entend avec effarement la nouvelle. Elle se souvient d'avoir été une réfugiée elle aussi, fuyant l'Armée rouge qui marchait sur Königsberg en 1945. Et, quand la chancelière Angela Merkel prononce son désormais célèbre « Wir schaffen das, nous y arriverons », Helga, comme tant de ses concitoyens, va tout naturellement proposer son aide aux demandeurs d'asile affluant sur le territoire allemand. "

Revenant sur cet élan de générosité et sur l'espoir suscité, Christine de Mazières, dans ce roman polyphonique qui retrace le parcours des victimes, mais aussi des acteurs de ce drame, nous interroge avec force sur le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.
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Asma et sa soeur, parties de Syrie depuis de longs mois, attendent dans une forêt hongroise l'arrivée d'un camion qui doit les emmener jusqu'en Allemagne.
Comme un grand nombre de migrants ayant quitté leur terre natale et traversé l'Europe, pour trouver une terre d'asile, elles ont subi maintes humiliations, déceptions et trahisons. Leur dénuement est extrême mais leur espoir sauf car le but à atteindre est tout proche.
Asma a rencontré Tamim, un jeune afghan, qui malgré ses réticences tente de prendre soin d'elle. La bousculade au moment de monter dans le camion frigorifique est telle, qu'ils sont séparés, Tamim n'ayant pas pu monter à bord. Asma a perdu son sac contenant son précieux carnet rouge où elle note leur désastreuse aventure et ses sentiments. C'est ce qui restera d'elle...
Pendant ce temps là, Alma, une jeune femme munichoise, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle va alors voir sa mère et découvrir un pan de son passé familial inconnu d'elle jusqu'alors...

Un roman réaliste, vivant, dur et en même temps plein d'humanité et d'espoir, qui retrace les catastrophes humaines dues à la guerre et ses conséquences.
Le récit retrace les conditions déplorables dans lesquelles sont trimbalés les migrants, entre la Syrie ou l'Afghanistan et l'Europe de l'ouest, en passant par la route des Balkans.
L'histoire se déroule en 2015, alors que la Grèce et l'Italie ne peuvent plus accueillir le flot de migrants, elle est basée sur un fait divers réel : un camion abandonné sur une aire d'autoroute, contenant soixante et onze cadavres, qui à marquer les esprits et défier les gouvernements par son enjeu politique...
La plume est belle, le sujet sensible, l'analyse fine...
Un roman marquant, symbolique, aux personnages attachants...
A lire sans hésiter.
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Voilà un roman sur les mouvements migratoires rondement mené. Nous nous situons en 2015, sur la « route des Balkans », route migratoire de la Grèce et de l'Italie vers l'Europe centrale et de l'Ouest (Macédoine, Serbie, Hongrie, Autriche et enfin, Allemagne). Christine de Mazières décrit avec beaucoup de détails d'émotion et de pudeur à la fois, le chaos et les affres que subissent ces migrants, pour le seul espoir d'une vie inconnue mais présentée comme meilleure. Ils se jettent littéralement à l'eau.
La particularité et la force de ce roman sont que l'auteure ne juge pas, et ne s'arrête pas à présenter ces êtres meurtris ou les nantis qui regardent ces images, confortablement installés dans leur canapé ou leurs bureaux dorés. le message reste bien sûr très clair.
Le point de destination de ces migrants-là, qui a son importance, est l'Allemagne. Christine de Mazières insère cette horrible traversée dans le contexte politique de 2015, et un contexte historique beaucoup plus large. Car oui, Angela Merkel a été la dirigeante européenne la plus courageuse en termes d'accueil de ces migrants, avec son célèbre « Wir schaffen das », « Nous y arriverons », courage que lui ont même reproché certains politiques allemands et européens, et qu'elle a payé dans les urnes lors des élections suivantes. Mais tous les allemands ne se sont pas levés vent debout face à elle. Certains ont en effet agi en silence ; ceux notamment qui avaient connu une expérience traumatisante en fuyant l'Armée rouge qui marchait sur la Prusse orientale en 1945, et ont accueilli en 2015 ces migrants.
On pourrait faire une lecture universelle de ce récit : les migrations politiques ou religieuses existent encore malheureusement. Les hommes ne savent toujours pas les gérer, ni en amont, ni dans le feu de l'action, et difficilement après. Et l'Europe, dans tout ça ? Largement confrontée à ce sujet dans son histoire, elle ne sait toujours pas parler et agir d'une voix unie.
On parle de solidarité : un mot aussi magique et magnifique que les mots liberté et égalité, qui surgit parfois dans l'urgence ou dans l'horreur mais dont on aimerait que les actes et l'efficacité soient davantage mis en lumière sur le temps, pour faire boule de neige, et non pas avant tout une action sparadrap. Bien sûr, il ne s'agit pas ici pour moi de juger : le sujet est complexe dans nos économies riches, capitalistes, et individualistes…. En attendant, chaque graine de solidarité désintéressée contribue à une société plus apaisée.

Lien : https://accrochelivres.wordp..
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Souvenons-nous, en 2015 de ces images terribles de réfugiés arrivant en masse aux frontières de l'Europe. Dans un élan de générosité, et d'extrême sensibilité devant la catastrophe humanitaire qui se prépare, la chancelière allemande accepte l'entrée, en Allemagne d'un grand nombre d'entre-deux, en prononçant son fameux ″nous y arriverons ″

Christine de Mazières, reviens dans ce court puissant roman sur ces quelques jours qui ne laissèrent personne indifférent, dans un sens comme dans l'autre, en alternant le point de vue de trois protagonistes indirectement liés.

Tahim l'afghan et Asma la syrienne se croisent dans une forêt hongroise ; chacun avec son fardeau, sur les chemins de l'exil au milieu des autres, condamnés à subir les mafias de passeurs.

Helga est allemande, originaire de l'est de l'Europe. Elle sait ce qu'est l'exil ; elle l'a vécu en 1945, en fuyant l'armée Rouge.

En tissant le destin croisé de ces trois personnes, Christine de Mazières met des noms et des visages pour tous les autres, anonymes, et oubliés, ceux pour qui l'Europe s'est déchirée de long mois, ne sachant pas et /ou ne voulant pas trouver, en commun, de solutions à ce drame humanitaire qui laisse tout un chacun désarmé et traversé de sentiments multiples et contradictoires.

Dans ce roman empreint de sensibilité Christine de Mazières nous interroge, nous interpelle sur un sujet ô combien douloureux, clivant, et essentiel.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Contente de retrouver cette autrice après "trois jours à Berlin". La construction narrative est très intéressante : des vies qui vont se rejoindre, migrants - bénévoles - passeurs. Finalement chacun cherche qui il est au fil de ses propres errances.
La fin, assez ouverte, m a moins plu.
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Après trois jours à Berlin, Christine de Mazieres a écrit "la route des Balkans ". Histoire immédiate : les événements de 2015 lorsqu'un million de personnes a rejoint l'Europe et surtout l'Allemagne venant d'Afghanistan ou de Syrie notamment.
Le récit de la fuite vers Germania, décrite comme une terre promise, est à la fois poignant et d'un réalisme incroyable.
Livre essentiel sur notre histoire récente qui prend parti pour l'accueil, parfois de manière un peu candide. "Wir schaffen das" retentit à la fois comme une promesse et un engagement et la Chancelière Merkel. C'est indéniablement visionnaire et d'une humanité qui force le respect. Mais il est possible que Merkel ai eu également en tête la situation démographique de l'Allemagne qui hors solde migratoire se traduit par une baisse régulière et ancienne de la population. le plein emploi et le besoin de main d'oeuvre ont ils été totalement absents de l'analyse de Merkel,' connue pour son pragmatisme ?
L'auteur a choisi de finir son récit à l'automne 2015. Avant Cologne donc et le renversement de l'opinion publique.
Le prochain livre de Christine de Mazieres est déjà très attendu.
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