Enfin, chacun d'eux avait appris une leçon majeure : vivre ensemble, même comme simples colocataires, les plaçait dans un processus de découverte. Car, bien que notre lieu de vie fût l'endroit où nous nous sentions le plus en sécurité, c'était aussi celui où nous devenions le plus vulnérables : on ne pouvait porter en permanence sa "persona" sociale, celle que l'on emmenait partout dans le monde. C'était donc chez soi que se manifestait le vrai moi, celui qui se révélait si sensible aux blessures.
La plupart des adolescents sont devenus très renfrognés. C’est parce qu’on ne leur apprend plus à penser aux autres. Ils sont tout simplement trop gâtés.
Il s’agissait de prendre le pouvoir. Ainsi, chaque fois qu’un homme se faisait remettre à sa place, une femme prenait le pouvoir.
Nous ne devons pas nous combattre en ces temps d’obscurité. Car si nous sommes ennemis, l’obscurité tombera aussi sur nos cœurs.
Nous sommes tous des créatures humaines, avec nos faiblesses, avec tous ces manques et ces soucis qui nous rendent humains, et nous avons l’impression – du moins, la plupart d’entre nous – qu’il faut toujours rester fort et courageux, et maître de soi. Seulement, c’est impossible. Même les gens qui paraissent forts et courageux vus de l’extérieur sont tout aussi faibles et vulnérables que le reste d’entre nous. Et, bien sûr, ils ne reconnaissent jamais leurs pratiques puériles, leurs moments de faiblesse et d’absurdité, de sorte que les autres pensent qu’il faut se comporter comme eux.
L’amitié, était un lien franc et direct ; en revanche, dès l’instant où elle se compliquait de sentiments, elle devenait un terrain miné. Il ne fallait pas voir en tout individu du sexe opposé un éventuel partenaire sexuel, bien au contraire.
Hélas, les chiens avaient toujours tort quand ils mordaient ; cela faisait partie du contrat social établi entre le chien et l’homme. Tu peux vivre avec nous, d’accord, mais ne nous mords pas.
La tolérance n'est pas une excuse pour laisser les choses dégénérer. La tolérance signifie que les gens peuvent faire tout et n'importe quoi.
Quand on est jeune, le monde est plus net, plus clair. C’est un peu la sensation que l’on a après une première gorgée de champagne, avant l’effet engourdissant que produit l’excès.
Dans une société polygame, par exemple, les hommes avaient tendance à mentir sur le nombre de leurs épouses, sachant que plus on avait de femmes, plus on était riche.