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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pas mal quand même, hein ?

Pourtant il y a le Fléau (même thèmes, même mélange de naturalisme et de merveilleux, même travail sur la persistance du mal et surtout même personnification faillible de l'antagoniste pas si tout puissant), et depuis pas mal de post-apo (on pense très fort à Walking Dead), mais McCammon propose malgré tout un projet original. Et surtout un sens de la narration très sûr, on y est, on les voit. Tout est poisseux, gras, froid, malodorant. Les descriptions crues et brutales, les scènes d'action en cinémascope (avec ajout de fausse hémoglobine dès que possible). La figure christique de Swan est assez réussie, l'idée du nouveau visage qui révèle votre nature est très bonne...

On se laisse prendre, on tourne les pages, on veut connaître la suite.

Belle édition, j'aime bien la petite note sur l'auteur à la fin...
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Roman terriblement efficace. L'apocalypse nucléaire à détruit le monde. Portraits de survivants qui seront amenés à se croiser à un moment où à un autre. C'est plaisant à lire, on joue a se faire peur dans notre monde réel presque aussi inquiétant que ce monde de fiction. Ce roman n'échappe pas à un certain conformisme. Et les aspects mystiques/ phénomènes paranormaux convainquent moins mais ne boudons pas notre plaisir !
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Un roman de gare, ou de genre, terme plus approprié .
Ce récit choral post apo est somme toute aujourd'hui assez classique et sans surprise dans son déroulé.
Si ce n'est par ses outrances horrifiques et violentes.
J'avoue m'être laissé emporté par les mésaventures des différents personnages à travers ce Road movie post atomique de ville en ville au milieu des ruines et des radiations.
Peu de choses à dire donc , les gentils sont gentils et les méchants méchants. Et au fur à mesure de l'avancée de l'histoire leurs destinées se croisent , quelque fois tres violemment , d'autres fois plus humainement.
Impossible à la lecture à ne pas penser à du Steven King, le personnage de l'enfant auréolé d'une magie mystérieuse contribue fortement à ce ressenti, ainsi que le périple à travers grandes et surtout petites villes américaines.
Rien de sur prenant donc mais un récit horrifique solide et prenant que je n'ai pas lâché et dont je vais m'empresser de lire la suite.
Mention spéciale à la couverture “Pulp” qui m'a séduit et attiré vers ce bouquin dans les rayonnages de ma librairie.
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Ce premier tome nous fait plonger dans l'apocalypse.

Cette aventure terrifiante, haute en couleur est finement écrite et nous transporte dans ce monde apocalyptique, dans toute l'horreur de l'holocauste nucléaire.

On est bien pris par les différents personnages qu'on suit, par les rencontres, les morts et l'horreur décrite à plusieurs reprises.
Tout est possible semble-t-il...

Un côté fantastique est également présent qui piment ce roman, à la Stephen King.
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J'ai souvent pesté contre ce genre, le post-apo, qu'on nous ressert jusqu'à plus soif depuis plusieurs années, et ce quelque soit le média (roman, BD, film, série, jeu vidéo, jeu de plateau...). La recette est quasiment toujours la même, avec une avalanche de dégueulasseries et une surenchère sadique ridicule pour bien nous montrer qu'on vit dans un monde de merde. La barbe.

La vie n'étant que contradiction, j'ai pourtant aimé ce Swan Song de Robert McCammon, même s'il ne s'éloigne pas des clichés du genre cités plus haut. On retrouve ici tous les passages obligés de ce type d'écrits, et les protagonistes croiseront les pires cinglés de la Terre au cours de leur périple.
Cependant, l'écriture de McCammon est hyper efficace et c'est un page-turner prenant dont on a du mal à décrocher. Malgré la brutalité très graphique de l'univers, quelques moments d'espoir subsistent grâce à certains personnages. La touche de fantastique est un plus pour moi, et permet au delà de l'ajout d'une certaine étrangeté, d'élever la quête en grande lutte manichéenne entre le Bien et le Mal. J'imagine bien que Stephen King fait ça mieux, mais je n'ai pas lu ces livres.

Swan Song ne sort pas tant des sentiers battus quand on connait le genre, mais propose un récit nerveux, désespéré et hyper tendu avec suffisamment de rebondissements et d'action haletante pour tenir en haleine et donner envie de lire la suite.
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Si le début de Swan song est assez lent, Robert McCammon prenant le temps d'installer tous ses personnages dans son Amérique désolée, ce premier tome instaure intelligemment un climat de peur et de tension. Qui va survivre ? Que vont devoir accomplir les personnages pour obtenir à manger, avancer dans leur quête, ne pas mourir ? Qui va se révéler cruel ou empathique ? Oui, car dans les années 80, époque de la première publication du roman aux États-Unis, la mode était aux récits manichéens. Et Swan song l'est indubitablement. du moins, au départ.

Le Bien contre le Mal. Ce roman apocalyptique semble centrer son intrigue sur ce thème. Et si l'ambiance du Feu et la glace est très réaliste de par le destin de ses personnages, elle installe bientôt un voile surnaturel. Cette magie mystérieuse renforce alors ce manichéisme déjà flagrant. Alors que Sister avance dans ce nouveau périple, elle fait la désagréable connaissance d'un inconnu qui ne ressemble à aucun autre homme. Peut-être parce qu'il n'en est pas vraiment un ?

Heureusement, ce manichéisme extrêmement marqué revêt quelques nuances. Certains personnages étranges vont se révéler bien plus positifs qu'on aurait pu le pressentir. Comme ceux qui pouvaient paraître inoffensifs vont devenir de véritables antagonistes. L'auteur joue à nous induire en erreur à propos de ses personnages et à travailler chacun de leur caractère confronté à l'horreur de leur nouveau quotidien.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Mac Cammon je ne connaissais pas, mais en le découvrant j'ai souvent pensé à un autre raconteur que j'ai beaucoup pratiqué.
En lisant attentivement la jaquette j'apprends que son "Swan Song" est sorti en 87.

C'est à peu près l'époque de parution d'un autre roman- fleuve "postapo" qui m'avait plutôt accroché en son temps, "Le fléau" (paru en 88 je crois). La thématique diffère mais les ambiances se ressemblent, c'est sûrement une question d'époque...
Ici comme chez le King on est vite confronté à l'horreur absolue. le factuel y est dépeint avec la même vraisemblance, la même efficacité, on s'y voit et ça glace le sang parfois.
Ici comme chez le King quoique plus tôt dans le récit, quelques protagonistes sont confrontés à des...puissances paranormales, forces occultes ou que sais-je, intégrées au récit avec plus ou moins d'adresse (plutôt plus que moins d'ailleurs, même si ce n'est pas cet aspect des choses que je préfère).

Puisqu'ici il est question d'apocalypse nucléaire je ne peux m'empêcher de penser à deux autres opus que j'ai découverts ces dernières années : "Die Wolke" (Le nuage, en français) de Gudrun Pausewang je crois, qui conte avec réalisme le parcours d'une jeune ado allemande isolée des siens à cause d'un accident nucléaire civil, un excellent ouvrage jeunesse qui donne à penser même aux adultes.
Et bien sûr à "La route" de Mac Cormac, plus épuré que celui-ci mais tout aussi efficace, je dirais même plus impressionnant car plus universel, plus essentiel et intériorisé, plus épuré et sans aucune "dérive" para-normale, sans doute pour moi quelque chose comme l'archétype de la dystopie.

Mais je ne vais pas me perdre plus avant dans une démarche de comparaison avec d'autres, d'autant plus qu'arrivé à cette fin du premier tome je pressens que la survie va s'organiser autrement, que donc peut-être l'ambiance va changer.
Mon opinion est assez favorable mais le récit étant conçu en deux tomes, il faut que je découvre le deuxième.
Wait and see donc, et la suite au prochain numéro...
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Apocalyptica punk

Swan son te raconte l'apocalypse, version années 80, pas par effet de mode strangerthingsesque mais parce que le bouquin a été publié en 87. Ça chauffe pour les états unis, sont pas copains avec les russes j'vous rappelle, et là les deux pays ont lâché les bombes A, ce qui fait que tout ce qui n'a pas cramé, cloqué, radiationné tente de survivre. On suit en parallèle quelques personnages et le groupe de compagnons d'infortune qu'ils ont constitué. Une petite fille qui semble avoir des pouvoirs druidesques, un jeune con qui a l'impression d'être dans un jeu vidéo, et une ex-SDF (parce que tout le monde est à la rue désormais) qui trouve et transporte un anneau aux étranges pouvoirs (hinhinhin) et qui pense devoir l'amener quelque part (hohoho) avec un espèce de Bhaal qui lui court après pour l'empêcher (elle) de ne pas l'empêcher (lui) de tout détruire (huhuhu).

L'histoire est coupée en deux épais volumes. Ce premier se lit très bien. C'est juste pas très conseillé aux âmes sensibles car comme souvent dans le survival horror parfois c'est dur, crade, gore. Et moi j'ai du mal avec le cracra. Donc j'ai fait des pauses souvent dans ma lecture pour avaler ça. Tout est séparé en chapitres avec un petit sommaire de sous titres. Ce qui fait que c'est idéal pour ceux qui pausent justement. Et comme le rythme est super bien dosé, ça a beau ne pas être mon genre de prédilection, j'ai hâte de continuer pour avoir le fin mot de l'histoire (nous Saurons) (huhuhu).
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Intéressante lecture que ce premier tome de la duologie Swan Song. Roman post-apocalyptique des années 80, il nous propose de suivre une histoire chorale autour de cinq personnages archétypaux mais sympathiques.

En nous montrant leur vie "d'avant", les épreuves traversées immédiatement "pendant" l'apocalypse nucléaire, et l'après, la recherche de sens dans un monde hostile à la vie, Swan Song ne nous épargne rien de la dureté d'un monde post-guerre nucléaire (les brûlures, les radiations, la faim et la soif mais aussi la folie qui traverse tout un chacun) mais le récit est éclairé par des lueurs d'espoir et d'humanité qui mettent du baume au coeur des lecteurs les plus sensibles.

L'autre originalité est d'installer au sein du récit plusieurs éléments du registre fantastique. Peu subtils, ils illustrent assez limpidement les choix de vie présentés aux survivants : pulsions de vie face aux pulsions de mort. Ils permettent aussi de fréquemment relancer l'histoire qui a tendance à traîner en longueur et se répéter. En même temps, y a-t-il plus répétitif que la survie au jour le jour dans un monde dévasté ? L'auteur s'en sort même plutôt bien en terme de péripéties pour ses différents protagonistes.

Toutefois, le rythme reste un vrai bémol et frein à la lecture. J'ai adoré le début du récit puisque l'auteur, contrairement à beaucoup de sagas du genre, n'a pas peur d'installer ses personnages dans leur vie quotidienne. Pour ceux qui s'attendent à un contexte géopolitique détaillé sur le pourquoi de la guerre nucléaire, passez votre chemin en revanche. Guerre froide qui tourne mal entre les Russes et les Américains mais nous n'en seront pas plus. le début de l'histoire prenant place à travers le regard du président des États-Unis, on comprend que l'auteur a voulu évacuer toute question de politique globale (qu'est ce qui pourrait justifier une guerre nucléaire de toutes façons, si ce n'est la bêtise humaine et son échec moral ?) pour se concentrer sur un récit plus intimiste.

Pourtant, tout le milieu de ce premier tome est considérablement ralenti, puisque quatre des cinq personnages principaux se retrouvent piégés sous terre (dans des contextes et lieux différents) et leur sortie vers l'air libre m'a paru interminable si bien que j'ai failli abandonner ma lecture. J'ai péniblement continué, et j'ai bien fait, car la suite est un vrai plaisir d'inventivité et de péripéties (assez surprise d'ailleurs que cette saga n'ait jamais été adaptée au cinéma ou sur le petit écran tant l'écriture paraît très cinématographique).

J'ai cru comprendre que le tome 2 souffrait lui aussi de plusieurs longueurs, ce qui ne me rassure pas. Je reste néanmoins assez impatiente de connaître le futur de ces cinq protagonistes et de ce monde dévasté.
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Les éditions Monsieur Toussaint Louverture m'ont clairement tapé dans l'oeil et je me suis décidé à lire ce dytique qu'ils ont publiés, intéressé à la fois par l'aspect postapocalyptique tout autant que par l'aspect fantastique promis par le résumé. Et bien que pas très client de la couverture, que je trouve personnellement peu engageante, j'ai décidé de les acheter et les lire entre deux BD.

L'histoire est assez classique dans son déroulé et ne contient aucun twist incroyable. C'est une apocalypse annoncé, une destruction du monde dans le feu nucléaire puis une lente errance des vivants. Nous n'en suivrons que quelques uns et le but semble être de les voir évoluer puis se croiser dans ce monde d'après. Une trame narrative simple mais efficace, donc.
Là où l'histoire joue vraiment sur le lecteur, c'est dans la tension du récit, jamais relâché. Alors que je m'attendais à une ouverture sur l'après, nous allons vivre directement l'apocalypse par le regard des protagonistes, et cette scène sera longue et douloureuse pour chacun. C'est aussi une lente construction de quelque chose, mais je ne sais pas quoi. L'auteur place des pions et semble développer progressivement son propos mais je ne vois pas où il se dirige. Quel sera le rôle de Swan, a quoi servira l'anneau ? Quel impact aura Roland et son fanatisme ? le récit joue sur les zones d'ombres et ce n'est pas parce qu'il semble évident qu'on se dirige quelque part que le récit est transparent sur ce qu'on y trouvera.

Il y a donc une véritable tension dans le récit, un suspense qui est aussi amplifié par l'homme modulable qui plane sur le récit comme la mort sur un champ de bataille. Il est peu présent mais nous savons qu'il est là et le sera toujours. Une très bonne menace, voilée et absente.

Le récit poursuit lentement son trajet mais se prend le luxe de parler de différentes thématiques qui sont bien amenées. Que ce soit l'absurde de la guerre nucléaire, clairement évoqué, l'irresponsabilité du président qui fait un mauvais choix sur des données imprécises, la violence des survivants fanatisés (avec clairement un parallèle entre religieux et militaire), mais aussi quelques petites notes sur le racisme. On reste dans des personnages marginaux et rejetés comme protagonistes, ce qui est souvent le cas des oeuvres postapo.

Le premier tome se finit sans grand twist ni apogée, c'est une lente construction qui prend une tournure étrange vers la fin, ou le fantastique et le fanatisme s'invitent progressivement. Je me doute que les routes se croisent dans le deuxième volume, j'ai compris comment Swan servira le scénario, mais j'ai encore un doute sur le pourquoi et le comment. Et j'aime que l'auteur ne cache pas les directions mais les intentions. Que veut-il me dire et qu'est-ce que tout cela va donner, je ne le sais pas, et j'en suis ravi !
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