L'histoire est puissante et le modèle de narration choisi original. Mais le livre est long, très long, le récit raconté selon différents points de vue est souvent répétitif et les digressions (oiseaux migrateurs...) pas toujours, alourdissent, à mon avis le récit. Il aurait gagné à être un peu condensé, à mon sens.
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Un début qui donne envie. Une construction en mini chapitres qui alimente l'envie. Entre roman, traité ornithologique et réflexions et faits culturels, le plaisir est là puis s'estompe, car la redondance se fait jour. Puis avant le milieu du livre, on tourne en rond. Certes, la répétition est rédemptrice pour les personnages, mais pour le lecteur cela devient lassant et la poursuite de la lecture devient pénible. Dommage !
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Incontestablement il faut saluer le travail de l'auteur pour avoir tenté de restituer dans ce livre l'histoire complexe du conflit israélo-palestinien. Un ouvrage documenté donc, par ailleurs construit de façon originale.
Au coeur de ce livre, deux familles, l'une israélienne, l'autre palestinienne, endeuillées toutes les deux par la mort de leur fille. Smadar, 13 ans, a été tuée en 1997 à Jérusalem dans un attentat suicide perpétré par trois kamikazes palestiniens. Abir, 10 ans, a été tuée par balle devant son école en 2007 par un membre de la police des frontières israélienne .
Deux pères meurtris, que tout oppose, mais qui ont en commune le désir de mettre leur douleur au service d'une cause, la réconciliation et donc la paix. C'est l'histoire d'un chagrin devenu une force; c'est l'histoire de la naissance d'une amitié, improbable à l'origine, mais solide.
Cela dit, la lecture de ce pavé de 500 pages m'a été fastidieuse. Je trouve ce récit trop haché, difficile à suivre car discontinu dans la chronologie, parsemé de références, de citations et de digressions certes érudites, mais relatées, pour moi, de façon trop désordonnée, ce qui n'en facilite pas la compréhension.
Je reste sur une impression mitigée sur ce livre
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