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4,04

sur 1069 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre que j'ai lu quand j'avais 20 ans et qui m'a marqué par son romantisme exacerbé.Un amour sans limite qui me fait sourire maintenant toute cynique que je suis devenu mais qui a l'époque m'avait chamboulé et j'avais qu'une hâte c'est vivre un amour aussi passionnel que dans ce livre.
L'adaptation de ce livre extraordinaire au cinéma m'a déçu car j'aurai préféré voir Mel Gibson jouer à la place Richard Chamberlain...
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"Les oiseaux se cachent pour mourir" est un roman qui sent quelque peu la poussière et pas seulement parce que je l'ai lu dans une vieille édition 'J'ai lu'.

Déjà, il a ce parfum des téléfilms des années 80 qui ont scotché à leur petit écran plusieurs générations. C'est un peu un patrimoine que l'on se transmet, à mon avis davantage de mères en filles que de pères en fils.

La poussière, elle est absolument partout tout au long de cette grande saga familiale qui débute en 1915 pour s'achever en 1969. Les hautes terres désertiques d'Australie en sont couvertes, les intérieurs aussi, ce qui fait le drame de toutes les ménagères. Parmi ces dernières, Fee Cleary, première des trois grandes figures féminines qui peuplent le roman. Sa fille, Meggie, puis sa petite-fille, Justine, constituant les autres. Des figures mâles traversent aussi le récit : Padraic Cleary et ses huit fils, l'orgueilleux prêtre Ralph de Bricassart, Luke, l'époux violent, Dane, le fils inespéré... Une galerie de personnages touchants et très humains dont les destins portent la marque d'un passé bien révolu.

La narration - et/ou sa traduction - sent malheureusement aussi la poussière. La première partie du roman m'a vraiment intéressée, j'ai été pleinement immergée en Nouvelle-Zélande puis en Australie ; mais la seconde partie, plus centrée sur la vieille Europe, m'a ennuyée au possible. Au fil des pages, l'action dynamique s'enlise et le verbe devient verbeux, la description superflue, le rythme cassé et ralenti. Enfin, je n'ai pas réussi à épouser les passions des protagonistes.

C'est donc quasiment à bout d'intérêt et d'attention que je suis arrivée au bout de ces huit cent pages et... des poussières.


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En commençant cette saga romanesque j'étais presque certaine de passer un bon moment de lecture et cela a été le cas au début. Mais malheureusement mon intérêt s'est amenuisé au fil des pages jusqu'à être complètement anéanti un peu avant la première moitié du livre.

La faute tout d'abord à une écriture qui m'a lassée. Si j'ai aimé les premières descriptions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie, j'avais un peu envie de passer à autre chose après les 400 premières pages.
Mais surtout, je n'ai pas aimé comment évoluent les différents personnages et les événements qui leur arrivent. Huit enfants dont sept garçons et pas un qui n'éprouve d'intérêt pour une femme ! Plus de 800 pages à élever des moutons, c'est un peu long pour moi. Quant à l'histoire “d'amour” entre Ralph et Meggie, je n'ai tout simplement pas vu où était l'intérêt de cette histoire qui résiste aux contraintes de l'Eglise. le romanesque m'a clairement échappé ou alors je ne dois pas être assez sensible à ce genre de récit. Je pense que le problème de ce roman c'est que si le début est bien, je voulais qu'il se passe autre chose ensuite. Il s'agit plus de la déchéance d'une famille que d'une grande saga familiale comme j'avais envie d'en lire une. Dommage pour moi !
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Les oiseaux se cachent pour mourir est une saga familiale et une histoire d'amour tragique.
Nous avons tout d'abord le clan Cleary, Irlandais immigré en Nouvelle-Zélande qui vont être accueilli par une vieille tante richissime dans son domaine Australien : Drogheda. Parmi eux la petite Meggie, 9 ans, va subjuguer le père Ralph de Bricassart et donner naissance à l'amour interdit entre une jeune femme et un prêtre.

Collen McCuillough a plutôt une belle plume et sait nous retranscrire la vie de famille dans ce début de XX ème siècle, en Australie. Tout comme elle sait planter le décor des vastes plaines chaudes. Je regrette tout de même des descriptions qui prennent trop de place, s'étalent sur des longueurs parfois ennuyeuses. Au détriment des personnages qui m'ont paru fades et aux dialogues ampoulés.
Malgré les avis enthousiastes sur cette romance, je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire d'amour. Je n'ai pas réussi à rentrer dans leur malheur ni dans leur passion. J'ai trouvé au final le coté saga familial, sur trois générations, avec le domaine australien comme point central bien plus intéressant que l'histoire d'amour. Et les démêlés de Meggie avec ses enfants, à la fin du roman, bien plus riche en émotion que les longueurs sur leur amour platonique et les choix que nécessite l'ambition.
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Qui ne connait pas cette histoire étonnante de l'amour terrestre d'un jeune prêtre pour une petite fille devenue une jeune femme dans une Australie poussiéreuse et hostile ? Une relation pourtant très chaste, faite d'espérances et de renoncement. Car c'est bien de choix dont il est question dans ce premier tome, et le prêtre de Bricassart en fera l'expérience parfois douloureuse. Homme ambitieux, au service de Dieu, il préférera sa vocation à l'expérience douloureuse des passions. Un rapport intéressant puisqu'il n'est pas si courant en littérature, porté par une écriture claire et simple. Colleen McCullough signe ici une oeuvre intemporelle qui, au-delà des rapports bien connus entre Meggie et Ralph, évoque une grande saga familiale et les conditions de vie difficiles d'une famille exilée. Un premier tome plutôt réussi qui s'avère bien plus vaste et complexe qu'une simple histoire d'amour. L'affection que porte le père Ralph à la jeune Meggie est finement présentée : entre tendresse du père et attirance de l'homme pour la jeune femme qu'elle est devenue. le personnage de Meggie, seule femme dans une fratrie uniquement composée de garçons, subissant sa condition de femme, ignorante des codes amoureux et sociaux, est intéressant en ce qu'il représente les attraits et les rêveries de la jeunesse. Un roman sur les choix, leurs conséquences, les erreurs et cette volonté farouche de s'extraire de sa propre condition.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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J'ai lu ce roman quand j'étais adolescente et même si j'en garde un souvenir pas désagréable, je n'ai pas été transportée par l'histoire d'amour contrariée de Meggie Cleary et du Père Ralph de Bricassart.
Je vais être franche: cette idylle me met franchement mal à l'aise. Rien à voir avec le fait que Ralph soit prêtre, mais c'est plutôt le fait qu'il connaît Meggie depuis l'enfance et qu'il s'est comporté avec elle comme un père de substitution qui me dérange et que je trouve assez malsain.
Cet aspect, ainsi que des scènes de sexe trop nombreuses et souvent inutiles (mais c'est une habitude des romans de Collen McCullough) m'ont empêché de pleinement apprécier ma lecture.

Donc plutôt que la romance, je retiens surtout le côté fresque historique et saga familiale sur plusieurs générations de ce roman. L'histoire de la famille Cleary, qui émigre en Australie pour fuir leur vie misérable en Nouvelle-Zélande, est assez addictive au début du roman avant de s'essouffler par la suite (dans le dernier tiers du roman).
Je me suis rapidement attaché à certains personnages, surtout Meggie qui fait face à de nombreux malheurs et se débat dans ce monde où les femmes doivent se faire leur place pour vivre comme elles le souhaitent.
La description de la vie dans le bush australien au début du XXe siècle est intéressante et le roman aborde de nombreux sujets comme les relations mère-fille, la place de la femme dans un monde d'homme, la gestion d'un domaine agricole dans une région poussiéreuse et inhospitalière et bien sûr la religion.
C'est plutôt facile à lire, les pages se tournent rapidement et l'auteure parvient à nous tenir en haline pendant une grande partie du roman, mais son style trop mélodramatique m'a régulièrement exaspéré avant de frôler l'indigestion sur la fin.

Une lecture en demi-teinte donc pour ce grand classique de la littérature australienne connu dans le monde entier. C'était bien mais pas exceptionnel.
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Avis mitigé en vue ! Il est clair que j'ai aimé l'histoire dans sa généralité cependant il y a quelques éléments qui m'ont dérangé, dérouté, voir frustré. Mais d'un autre côté il m'a plu, il m'a touché, il m'a embarqué !

Tout d'abord, on rencontre la petite Meggie Cleary le jour de ses quatre ans. Elle sera notre principal fil conducteur tout au long du livre. Bien que sa famille soit la clé de l'évolution de son histoire.
Nous sommes donc en 1915 en Nouvelle-Zélande, où la famille Cleary ne mène pas une vie évidente. le père travaille beaucoup et la mère élève ses enfants 7 enfants dont Meggie qui est la seule et unique fille.
Dans les années 1920, Mary Carson, la richissime veuve et soeur de Paddie Cleary (le père). Vivant en Australie et n'ayant aucun héritier direct, décide de faire venir son frère et toute sa famille. Afin de leur passer progressivement la main sur son immense domaine qu'est Drogheda. C'est alors que Meggie rencontrera pour la toute première fois le père Ralph à l'âge de 9 ans…

Cette histoire, je peux vous le garantir, ne vous laissera pas de marbre ! Car elle nous fait passer par tellement d'émotions différentes et contradictoires que l'on en ressort chambouler. Cependant je suis restée sur un sentiment de frustration que j'aurais difficile à vous décrire sans vous dévoiler l'essentiel. On a un trop-plein d'actions mais surtout de drames… Tout ce jeu d'amour interdit est à la fois frustrant et magnifique.

L'écriture de Collen McCullough est très fluide, agréable, touchante et descriptive. Beaucoup trop descriptifs, à certains moments, on se retrouve avec plus d'une dizaine de pages de descriptions (ce qui explique ses 897 pages). Je l'ai trouvé en règle générale mal dosée. Car quand on parle de l'environnement et du cadre de l'histoire, je l'ai trouvé parfaite. En tournant les pages de ce livre, je sentais cette chaleur Australienne envahir la pièce. Tout ça pour dire qu'il y a beaucoup trop de longueur à mon goût. Cependant, je tiens à souligner la modernité de la plume de l'auteur, car il faut savoir que celui-ci a été écrit en 1977.

La suite sur mon blog !
Lien : http://www.s0kellys.com/lubi..
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J'avais dû le lire jeune-fille durant des vacances. Je garde plutôt en mémoire la série télévisée.
Une saga familiale mouvementée, en Nouvelles-Galles du Sud (Australie), dont l'histoire débute en 1920. Amours interdits, ambition, passion, deuil, héritage... Bref, tous les ingrédients d'une romance sentimentale, mais c'est également une fresque sociale intéressante, et c'est elle qui sauve ce livre d'une mièvrerie totale.
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Un jour, j'ai demandé à mes parents d'où était tirés mon prénom et ils m'ont répondu que cela provenait tout simplement de la célèbre série "Les oiseaux se cachent pour mourir", ils m'ont vanté son histoire pleine d'amour et de tragédie. Résultat, sans plus attendre, je me suis empressée à la découvrir en lisant le livre avant tout.

Beaucoup de passages étaient très longs pour des détails infimes et souvent futiles, des personnages bien travaillées avec un avenir des plus désastreux pour certains, l'écriture était fluide en ce qui concerne les dialogues (j'étais heureuse lorsque les pages en étaient remplis). Certes c'est une belle romance mais avec une fin qui laisse sur sa faim, malheureusement. J'aurais tant désiré que la fin s'appuie uniquement sur la romance de Ralph et Meggie, moi qui avais sorti les mouchoirs pour. Quel dommage. Au lieu de ça, la mort de Ralph a été selon moi complètement survoler et à la place de ça, celle-ci concerne plutôt la romance purement inintéressante entre Justine et Rainer. Aussi je tiens à rajouter que je ne pensais pas haïr autant des personnages tels que Justine et Luke tant ils étaient réalistes et insupportables.

Pour finir, je n'ai mis que trois étoiles car de tous, je n'ai aimé que Meggie, Ralph et Dane. Certain(e)s comprendront très certainement la raison de mon choix.—— À en lire mon commentaire, on pourrait penser que je suis déçu mais ce n'est pas le cas car dans l'ensemble c'était une jolie découverte et je reconnais et comprends à la fois le succès de ce dernier car en soi, il la bien mérité.

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C'est une lecture que j'ai faite durant mon adolescence (il y a quelques années...) et dont je garde un excellent souvenir : une belle histoire d'amour impossible sous le soleil de l'Australie.
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