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Les maîtres de Rome tome 1.1 sur 11
EAN : 9782290333471
J'ai lu (18/03/2005)
3.8/5   68 notes
Résumé :
110 avant J.-C.: la République est à son apogée et, pourtant, elle est déjà minée par l'argent, la cupidité et les luttes de factions. Deux hommes vont se lever. Deux hommes d'exception, avec, chacun, l'ambition de devenir le «Premier parmi les Romains», distinction accordée à de très rares occasions depuis les origines de la République. Aucun des deux, cependant, ne dispose à priori des moyens pour parvenir à ses fins. Marius a contre lui ses origines: c'est un not... >Voir plus
Que lire après Les maîtres de Rome, tome 1 : L'amour et le pouvoir (1/2) : Les lauriers de MariusVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après le Cheval de Troie, je me suis plongée avec plaisir dans cette exhaustive saga romaine. Cela devait être un travail de longue haleine, de rassembler autant du matériel historique (je possède une édition avec les cartes et les illustrations faites par Colleen Mc Cullough elle-même) et de le présenter d'une façon si vivante. On suit l'ascension (et plus tard la chute) de Caius Marius, sept fois consul romain, son ami-ennemi Sulla, Jules Caesar et tous les autres qui avait participé de près ou de loin à la politique de Rome; c'est peut-être le seul point un peu négatif de la saga - beaucoup, beaucoup de politique ! Mais peu importe. Avec les personnages on mène des guerres, on participe aux débats du sénat, on noue les intrigues et on a du mal à les quitter à la fin, car la saga est vraiment longue et en quelque sorte on vit avec, surtout si vous lisez pendant les vacances sans trop d'interruptions, comme moi. Je ne peux que conseiller vivement cette lecture, surtout si vous voulez apprendre plus sur la histoire de Rome (et pas que !); j'ai une amie prof de latin qui s'en sert régulièrement dans ses cours.
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"L'amour et le pouvoir" est le 1er tome (en 2 volumes pour ma version) d'une série d'au moins 7 pavés assez impressionnants! Passé la couverture un peu vieillote et le pavé à l'aspect indigeste, je suis rapidement entré dans l'histoire et surtout dans l'Histoire Romaine avec un plaisir grandissant!!
Le plus compliqué est de se familiariser avec les noms romains composés parfois de 3 particules! Mais je vous assure que cela vaut le coup de faire l'effort! Colleen Mccullough nous offre un roman magnifique qui nous fait découvrir les moeurs de l'époque, les intrigues politiques guidées par l'argent et le pouvoir des grandes familles notamment..
On découvre aussi les rapports entre Rome et le reste de l'Italie, le système de rang social etc....
Enfin, nous suivons les grands conflits menés par les légions romaines aussi bien en Afrique, que dans le Nord de l'Italie ou encore dans le Sud de la France. Un vrai cours d'Histoire qui couvre les années -110 à -100 environ me semble t-il! vivement la suite!
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Un livre extraordinaire qui entame une série de livres parfaitement à la hauteur ! L'histoire de Rome est passionnante, mais à part cela Colleen McCullough nous concocte un portrait vraiment exceptionnel. Son travail préparatoire est juste impressionnant, la quantité de sources qu'elle a étudié est la la hauteur d'un essai d'historiographie. La précision avec laquelle est nous raconte l'histoire politique et sociale de la fin de la République n'a pourtant rien de la lecture rébarbative d'un manuel scolaire. L'écriture est agile, les dialogues très réalistes, les relations entre les personnages extrêmement bien soignées. Elle est évidemment obligée de reconstruire et donc imaginer une partie considérable de l'histoire, car les informations dont nous disposons sur cette époque ne sont pas aussi précise que ce roman l'exige, et toutefois on ne s'aperçoit pas de la frontière entre l'imaginé et le réel. La seule chose qu'on puisse éventuellement reproché à l'écrivain est une certaine tendance à exagérer les traits de certains personnages, comme lorsqu'elle nous parle du bébé Caesar (dans La couronne d'Herbe), qui à l'age d'1 an serait déjà super charmant et super intelligent. Elle soigne beaucoup les personnages féminins, et donnant à chacun un caractère et un rôle important dans une histoire que nous hommes habitués à voir écrite par des hommes. Cette série a été surement une des mes plus belles découvertes des dernières années.
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J'ai savouré cette série de huit romans sur la Rome antique, étoffés et d'une écriture grandiose. Tout y est :

1. Les Maîtres de Rome
2. La couronne d'herbes
3. le favori des dieux
4. La colère de Spartacus
5. Jules César, la violence et la passion
6. Jules César, le glaive et la soie
7. La conquête gauloise
8. Cesar, imperator
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Un vrai livre d'histoire qui n'a rien à envier aux textes universitaires. Nous permet d'apprendre beaucoup de choses sur Sylla, Marius, Jules César et bien d'autres figures de l'époque.
Le plus : le style de Colleen McCullough qui a fait ses preuves avec "les Oiseaux se cachent pour mourir".
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
– D'accord, d'accord, je vais voir ce que je peux pour toi, dit-elle. Donne-moi la main.
Il s'exécuta.
– Grande sera ta destinée, Caius Marius, dit-elle en déchiffrant les multiples plis de sa paume. Quelle main ! Elle impose une forme à tout ce à quoi elle s'attelle. Et quelle ligne de tête ! Elle gouverne ton cœur, elle gouverne ta vie, elle gouverne tout, sauf les ravages du temps, car personne ne peut s'y soustraire. Mais tu en auras davantage l'occasion... Une terrible maladie... mais tu en triompheras la première fois, et même la seconde... Des ennemis, beaucoup d'ennemis... Mais tu en viendras à bout... tu seras consul l'année qui suit celle-ci... Sept fois en tout, et on t'appellera le troisième fondateur de Rome, car tu sauveras la cité du plus grand péril qu'elle ait connu !
Son visage brûlait, comme une lance qu'on jette dans le feu. La tête lui tournait. Son cœur battait à se rompre. Un épais voile rouge semblait danser devant ses yeux. Car elle disait la vérité, il le savait.
– Tu as l'amour et le respect d'une femme de grand talent, poursuivit-elle, et son neveu sera le plus grand de tous les Romains. – Non, ce sera moi ! s'exclama-t-il aussitôt.
– Non, son neveu. Un bien plus grand homme que toi, Caius Marius. Lui aussi ce prénommera Caius. Mais sa famille est celle de ta femme, pas la tienne.
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La dernière lettre de Julilla disait :

Je t'aime, bien que les mois, et maintenant les années, m'aient montré à quel point mon amour n'est pas payé de retour, à quel point mon destin te retient peu. En juin dernier, j'ai eu dix-huit ans ; je devrais déjà être mariée, mais j'ai réussi jusqu'à présent à me soustraire à cette horrible nécessité en tombant malade. Je veux t'épouser, toi et personne d'autre, mon bien-aimé Lucius Cornelius. Mon père n'ose me présenter à personne. Et je me chargerai de laisser les choses en l'état jusqu'à ce que tu viennes me voir et me dises que tu consens. Tu as dit une fois que j'étais un bébé, que mon amour pour toi était un enfantillage qui prendrait fin un jour, mais je t'ai prouvé le contraire depuis bientôt deux ans ! Je t'ai prouvé que mon amour pour toi était aussi constant que le retour du soleil chaque printemps. La vieille Grecque que je détestais tant, que j'aurais voulu voir morte, n'est plus. Vois-tu à quel point je suis puissante, Lucius Cornelius ? Pourquoi ne veux-tu pas comprendre que tu ne peux m'échapper ? Aucun cœur ne peut être aussi rempli d'amour que le mien sans se voir récompenser. Je sais que tu m'aimes. Renonce à résister, et viens me voir, pour t'agenouiller près de mon lit de souffrances, te pencher vers moi et m'embrasser. Ne me condamne pas à mourir ! Choisis plutôt de me laisser vivre, et de m'épouser.
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Il est plutôt rassurant que l’on se lance dans la politique pour s’enrichir. C’est normal, c’est humain, c’est compréhensible, en un mot: pardonnable. Il y en a d’autres qui veulent changer le monde: les hommes de pouvoir et les altruistes, et ceux sont eux qui causent les plus gros dégâts. Il n’est pas sain de penser aux autres avant de penser à soi.
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A Rome on était pauvre quand on n’avait pas de quoi s’acheter un esclave.
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