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Corinne Daniellot (Traducteur)
EAN : 9782709671989
400 pages
J.-C. Lattès (07/02/2024)
4.25/5   112 notes
Résumé :
Jennette McCurdy a six ans lorsqu'elle passe sa première audition. Sa mère a un rêve, que sa fille unique devienne une star, et Jennette ferait n’importe quoi pour la rendre heureuse. Suivre la « restriction calorique » qu’elle lui impose et se peser cinq fois par jour ; endurer pendant des heures ses commentaires désobligeants lors de séances de maquillage à domicile : « Tes cils sont invisibles, d'accord ? Tu crois que Dakota Fanning ne teint pas les siens ? » ; ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Jennette McCurdy en avait sûrement besoin. Elle devait raconter son enfance et ses débuts dans l'âge adulte pour évacuer un stress, une souffrance profonde. le titre de son autobiographie donne, sans mystère, la responsable : sa mère !
D'emblée, le prologue touche au coeur avec cette maman en soins palliatifs, emportée par un cancer du sein dont elle a su se servir à de nombreuses reprises comme Nettie, le diminutif de Jennette, le mentionne à plusieurs reprises.
Papy, Mamie et Papa sont dans la salle d'attente alors que Nettie et ses trois grands frères, Marcus, Dustin et Scott sont aux côtés de leur mère dans la chambre de l'hôpital.
C'est le moment de revenir en arrière dans une grande première partie : Avant. Les réflexions savoureuses déboulent en cascade lorsque l'autrice décrit sa famille et la maison où ils vivent. Debra McCurdy, la mère, rêve de faire de sa fille une actrice et va employer tous les moyens pour y parvenir. Si cela est parfois amusant, c'est très difficile à supporter mais Nettie sait bien expliquer avec humour cette mainmise absolue.
La famille McCurdy fait partie de la congrégation mormone de Garden Grove, près de Los Angeles, en Californie. Papy est agent d'accueil à Disneyland, Mamie réceptionniste dans une maison de retraite et Maman, malgré un diplôme d'esthéticienne n'assure que des remplacements durant les fêtes, dans les supermarchés. Quant à Papa, cet être presque transparent, il travaille aussi mais il subit la tyrannie de sa femme qui peut l'envoyer, sur un coup de colère, dormir dans sa voiture…
La mère déploie donc tous les moyens pour que sa fille soit sélectionnée d'abord pour des rôles de figurante. Elle a 8 ans. Cela marche car Nettie est une petite fille très obéissante, subissant avec beaucoup de patience toutes les lubies, les volontés de sa mère qui l'habille, la maquille, la douche...
Les commentaires de Nettie sont toujours naturels, spontanés, éloquents. Elle aime sa mère ; elle la sait malade et chaque fois qu'elle essaie un tout petit peu de faire valoir ce qu'elle pense, elle doit céder.
Choisie par les studios Nickelodeon, la petite actrice progresse, pleure à volonté sur commande, grimpe peu à peu dans le monde du spectacle mais, comme elle excelle dans les rôles de fillette, le problème de l'adolescence se pose vite. Qu'importe ! La mère prend une nouvelle fois les choses en mains. Elle la force à l'anorexie, à ne pas dépasser les quarante kilos, à masquer ses seins qui poussent, lui rase elle-même les jambes, la palpe dans les endroits les plus intimes pour détecter une hypothétique tumeur, etc…
Papy repère bien les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) mais on ne l'écoute pas et c'est la plongée dans le monde du spectacle qui me captive vite malgré une sensation de dégoût à l'occasion. Castings, managers, réalisateurs, apprenties actrices, poussées par leur mère et ce personnage trouble que l'autrice nomme le Créateur… le tableau est complet.
Nettie est déchirée entre son désir de devenir actrice pour faire plaisir à sa mère, renflouant ainsi les finances familiales, et ne plus l'être pour profiter de son enfance, de sa jeunesse comme Papy le lui conseille. Elle essaie même d'écrire un scénario, hésite entre jouer ou écrire, livrant alors de belles réflexions, très justes.
L'histoire de Jennette McCurdy défile dans ce Génial, Ma Mère Est Morte, récit que j'ai trouvé parfois lassant avec ces hauts et ces bas qui ne vont que s'aggravant après la mort de la mère. Jennette profite tout de même au maximum des facilités apportées par sa vie d'actrice, ses fréquentations, ses débuts amoureux aussi qu'elle conte avec beaucoup de franchise, mais rien n'est facile.
Je trouve vite pénible ses problèmes de nourriture, ses difficiles relations familiales. Comme elle s'est mise à boire, l'alcool cause des dégâts et voilà qu'après l'anorexie, c'est la boulimie qui la dévaste.
De plus, Jennette McCurdy me fait bien comprendre qu'il est très difficile, voire impossible pour une jeune actrice très populaire de se débarrasser du rôle qui l'a rendue célèbre. Seule, Miranda Cosgrove, actrice aussi, reste sa plus fidèle amie.
Jusqu'au bout, Génial, Ma Mère Est Morte livre d'excellentes formules, de très précises descriptions qui émaillent la vie de l'autrice, avec des rebondissements et de grosses surprises.
Malgré le remarquable hommage aux mères que livre Jennette McCordy, dans les dernières pages, c'est le comportement excessif, dictatorial de la sienne qui lui a causé tant de problèmes. La conclusion de son autobiographie, bien traduite par Corinne Daniellot, est éloquente à ce sujet.
Je remercie Babelio et les éditions JC Lattès qui m'ont poussé à sortir un peu de mes thèmes favoris afin de lire Génial, Ma Mère Est Morte.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Ce ne serait surement pas le titre, ni la couverture, ni le nom de l'autrice, actrice américaine dans des rôles d'enfants ou d'ados, pour des enfants et des ados, et que je ne connaissais pas du tout, qui m'auraient décidé à lire ce livre.

Non c'est un retour de mon ami Bruno (Pancrace) qui m'a décidée. J'avais jadis noté Florida sur ce thème, et puis il avait sombré au fond de ma PAL. J'ai donc opté pour celui-ci qui est une autobiographie.

Jennette est la seule fille d'une famille pauvre de Mormons, vivant en Californie non loin de Los Angeles. Sa mère avait un rêve : devenir actrice. Elle n'a pas pu le réaliser et va le reporter sur sa fille. Et ce n'est pas le moindre de ses défauts. Elle ne travaille pas, profite de son statut d'ancienne cancéreuse, accumule tout et n'importe quoi dans sa maison, contraignant ses enfant à dormir sur de petits matelas déroulés pour la nuit, colérique, autoritaire, à tel point que je me demande comment sa famille pouvait la supporter. Et elle va s'emparer de la vie de sa fille, la poussant dans une voie qu'elle aurait voulu être la sienne, mais que la fillette ne désirait pas. Et celle-ci, animée par l'amour qu'elle porte à sa mère, par le désir de la rendre heureuse va se soumettre à ses dictats. Et la mère ira jusqu'à mettre la santé de sa fille en péril pour la garder enfant autant que possible qu'elle puisse continuer à incarner ses rôles.

Un livre qui montre parfaitement l'emprise d'une mère toxique, qui joue sur l'amour que lui porte sa fille, qui n'hésite devant rien et qui va durablement laisser son empreinte néfaste sur sa fille, qui même après la mort de sa mère, mettra des années à échapper à l'influence de celle-ci. La reconstruction sera longue et sans doute pas encore achevée au moment de l'écriture de ce livre qui l'aura surement aidée à surmonter ses problèmes.

Il y a quelques longueurs, quelques redites, peu de qualités d'écriture, mais j'ai été vraiment touchée par Jennette qui raconte avec une bonne dose d'auto-dérision l'engrenage dans lequel elle a été entrainée.
La vision de l'intérieur du monde des studios, des contraintes du tournage de séries est aussi très intéressant. L'envers du décor n'est pas toujours rose et la condition d'acteur pas toujours enviable :
« Un acteur ignore quel agent aura envie de le représenter ; il n'a aucun contrôle sur les rôles pour lesquels cet agent le recommandera, sur l'audition qu'il obtiendra, sur le déroulement de cette audition, sur le choix qui sera fait ; il n'a pas son mot à dire au sujet de ses répliques, de ses costumes, de la manière dont le réalisateur dirige le tournage, ou des choix de montage de ses propres scènes ; il doit croiser les doigts pour qu'une chaîne achète sa série ou pour que son film trouve son public ; il ignore s'il accédera un jour à la gloire et, dans le cas où cela se produit, il se retrouve à la merci des critiques et des médias. J'éprouve un respect infini pour celles et ceux qui parviennent à tolérer une telle incertitude dans leur quotidien, mais j'ai compris que je n'en étais plus capable. »

Si cela avait été un roman, j'aurais pensé que l'auteur exagérait. Il est toujours difficile de juger de la véracité d'une autobiographie, mais même si certains faits sont amplifiés, ce témoignage reste stupéfiant et instructif à la fois. Comment imaginer qu'une femme puisse se conduire ainsi avec un de ses enfants !

Meri à NetGalley et aux éditions JC Lattès pour ce partage #Génialmamèreestmorte #NetGalleyFrance

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La première fois que j'ai lu ce titre, je dois avouer qu'il m'a un peu choquée, et le livre, après lecture de quelques critiques, ne provoquait pas d'envie urgente de le lire pour moi. le déclencheur, ou plutôt la déclencheuse fut Kittiwake qui m'a assuré que ce roman me plairait.

Je m'y suis donc collée ! Ce que je prenais d'ailleurs pour un roman n'était autre que l'autobiographie de Jennette Mc Curdy à laquelle on ne peut que s'accrocher pour ne plus lâcher jusqu'à la fin.

On y fait connaissance dès le début, d'une famille qui ressemble à une banale famille américaine, Mais on s'aperçoit vite qu'il y a comme un problème : une mère toute puissante et désireuse de voir sa fille chérie devenir une célèbre actrice, et ce, dès ses huit ans. Une mère malade, atteinte d'un cancer qu'elle saura mettre en avant pour parvenir à ses fins. Une mère aimante ? peut-être le croit-elle, cette femme envahissante, hystérique, étouffante, méprisante pour les uns, trop entreprenante pour les autres. Il y aurait beaucoup à écrire sur son compte, mais je préfère laisser aux futurs lecteur la découverte de ce personnage, rebondissements et surprises garantis.

Cette histoire , c'est avant tout l'histoire de Jennette, actrice réalisatrice américaine toujours active, et qui nous livre son cheminement, elle raconte ce parcours tracé par sa génitrice, sa maman à qui elle voulait absolument faire plaisir, à tel point que l'on pourrait se demander si, petite fille, elle ne réalisait pas qu'elle subissait les mauvais traitements d'une mère manipulatrice, si adolescente, au lieu de tout rejeter, elle n'était pas victime d'un syndrome de Stockholm (question que je me suis posée tout au long du récit).

Cette biographie se compose de deux parties : avant maman et après maman, la deuxième partie se lit en tenant compte de l'enfance et l'adolescence de l'actrice, elle ne surprend pas, elle captive toutefois, parce que Jennette, on s'y attache, on serre les dents, on voudrait la voir évoluer pour se défaire de cette éducation stricte, sans choix possibles à part ceux de Madame Mère. Puisse ce livre la délivrer de ses démons !

J'ai beaucoup aimé faire connaissance de Jennette, connaître le travail des studios, l'envers du décor (est-ce toujours si rose d'être célèbre ?), le problème de ces enfants du cinéma qui n'ont rien demandé et que l'on place en casting, le parcours semé d'embûches pour percer dans ce milieu. Je sors ravie de cette lecture, et finalement, le titre, il cache bien des aspects de la vie de Jennette, à la fois sérieux et ironique, pour le comprendre, il faut entrer dans le livre, ce que je conseille vivement.
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Merci à Babelio et aux éditions J-C Lattès pour l'octroi de cette masse critique.
Le sujet du livre est assez connu ; il est autobiographique et concerne une star étasunienne... dont je n'avais jamais entendu parler.
Ce qui n'est pas plus mal pour préserver une forme de neutralité a priori bienveillante.
Cette narration de la jeunesse pas si dorée que cela de la blondinette coachée par sa maman un tantinet envahissante est assez drôle. Pas tout à fait. Disons que cela prête à sourire tellement les situations sont caricaturales.
On assiste à un véritable cas de maltraitance "bienveillante" exercée par une mère que l'on peut sans hésiter qualifier de folle.
Pas de volonté de nuire délibérée mais une totale absence d'empathie envers les autres et surtout envers sa propre fille.
Tout cela est décrit par cette dernière, la narratrice, et on assiste en direct à l'abdication totale de sa volonté au fil des pages. On a envie de lui suggérer de se rebeller, de dire "stop" à sa place... En vain bien sûr car parler à un livre ne sert à rien...
L'évolution de la mentalité de la gamine devenant adulte est marquée par des sauts dans le temps suscitant un renouvellement permanent de l'intérêt du lecteur. On ne s'appesantit pas sur tel ou tel déboire, ils se succèdent et nous permettent de nous familiariser simultanément aux caractères de la mère et de la fille.
J'avoue avoir été touché par ce témoignage alors que ce milieu a plutôt tendance à m'indifférer. Il offre une entrée assez originale, au moins par le ton, toujours léger, jamais geignard malgré les pathologies assez lourdes développées par la narratrice : anorexie, boulimie, alcoolisme...
J'ai même eu un moment de franche rigolade avec son premier petit ami et sa "révélation".
En résumé, j'ai passé un bon moment de détente malgré tout instructif en compagnie d'une jeune femme qui manie la plume avec élégance et qui a été bien traduite.
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« Des millions de gens rêvent d'être célèbres, non ? Pourtant j'estime être en droit de me plaindre puisque ce n'était pas mon rêve à moi, mais celui de Maman, et qu'elle m'a forcé à le réaliser. »

Ma mère m'a empêché toute ma vie de respirer. Et maintenant elle ne respire plus.
Génial, ma mère est morte. Je veux pourtant que tu respires. Et c'est rien de le dire.
Aimer et haïr, c'est manger et vomir.
Tu vas pas mourir de rire et c'est pas rien de le dire.

Malgré tout, Jennette McCurdy a tellement bien géré cette autobiographie avec une auto-dérision si forte qu'elle en efface toute la honte qu'elle a dû ressentir. Tout au long de cette lecture j'aurais préféré être dans une fiction même si parfois je l'ai cru.
Toute la vie de cette enfant jusqu'au-delà de ses vingt ans fut pilotée par une mère focalisée sur sa réussite cinématographique jusqu'à l'excès, jusqu'à l'outrance gommant toute identité propre, masquant ses rêves et ses désirs qui la mèneront à l'alcoolisme, à la névrose, à la boulimie.
« Je veux qu'elle s'intéresse à la personne que je deviens. Qu'elle m'autorise à grandir et à changer. Qu'elle ait elle aussi envie que je sois moi-même. Or, j'ai conscience que cela relève du fantasme, du moins pour le moment. Alors pour le moment, je mens. »

Elle mentira sur ses amitiés, ses amours sans sexe, son sexe sans amour, ses doutes, ses peines et son désespoir.
Tous les épisodes de sa jeune vie sont marqués par l'ambiguïté des sentiments, son existence repose sur des dogmes maternels : « Maman veut ce qu'il a de mieux pour moi, Maman fait ce qu'il y a de mieux pour moi, Maman sait ce qu'il y a de mieux pour moi. »
Au fil des pages, je l'ai senti se détruire, refuser la rébellion, enfouir ses rancoeurs et ses tensions, perdre totalement confiance en elle.

Cet ouvrage est ambivalent, sous sa jaquette jaune canari et la tenue rose de Jennette se cache la réelle détresse d'une actrice que je ne connaissais absolument pas.
Je vais vous faire un aveu : si par hasard aujourd'hui je la croisais, je la prendrais dans mes bras pour un « hug » colossal lui transmettant un peu de l'affection et de la tendresse qui lui ont cruellement fait défaut. C'est dire si son récit m'a touché.

« Il me semble que j'ai encore le droit de haïr le rêve de quelqu'un d'autre, même si ce rêve est devenu toute ma vie. »

Merci à Babelio pour cette découverte et merci aux éditions JC Lattès pour cet envoi.
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critiques presse (1)
Bibliobs
12 février 2024
Enfant star de la série TV « iCarly », Jennette McCurdy retrace sa relation toxique avec sa mère. Avec une bonne dose d'humour noir
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être que les gens ne vont à l’église que lorsqu’ils ont quelque chose à demander à Dieu. Ils continuent d’y aller tant qu’ils espèrent, tant qu’ils ont encore besoin de prier pour que cette chose advienne. Et peut-être qu’une fois qu’ils ont obtenu ce qu’ils voulaient, ils se rendent compte qu’ils n’ont plus besoin de la religion.
(page 164)
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Je n'aime pas connaitre mes amis dans un contexte particulier. "Elle, on va au sport ensemble." "Lui, il est dans mon club de lecture." "J'ai tourné dans une série avec cette fille." Parce qu'une fois que le contexte disparait, l'amitié suit le même chemin.
J'ai besoin de connaitre intimement et profondément les gens que j'aime, sans contexte, sans petites boites, et j'ai besoin qu'ils me connaissent de la même façon.
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Tout le monde me regarde. Il y a Mamie, avec sa permanente bouffante et son petit nez, qui m’observe intensément – dès qu’il y a un cadeau à l’horizon, elle tient à savoir d’où il vient, combien il coûte, s’il était en promotion. Des informations capitales, pour elle.
(page 13)
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Je ne pensais pas ça possible, mais mon nouveau statut a creusé un fossé entre nous. Elle voulait tout cela. Et je le voulais pour elle, je voulais qu’elle soit heureuse. Maintenant, elle est heureuse et moi pas. Son bonheur m’aura coûté le mien. J’ai l’impression qu’elle s’est servie de moi. Qu’elle m’a exploitée.
(page 161)
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Quand on aime, on est vulnérable, sensible, à vif. Et quand je suis amoureuse, je me noie dans l’autre. Je disparais. Il est tellement plus simple de profiter de l’excitation du début, des jolis instants partagés et des blagues légères, avant de s’éclipser dès que la situation prend un tour plus sérieux pour recommencer avec un nouveau prétendant.
(page 241)
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Videos de Jennette McCurdy (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jennette McCurdy
Aujourd'hui dans #ÀLaDernièreMinute Julien nous parle de Génial ma mère est morte de Jennette McCurdy. Véritable phénomène d'édition, le récit décapant d'une enfant star qui interroge les relations avec sa mère. #bookstagram #GénialMaMèreEstMorte #JennetteMcCurdy
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