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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prenez les locataires d'une maison des derviches, faites les tourner très vite et regarder ce qu'il en ressort. Dieu ?
A l'instar d'un Cédric Ferrand, Ian McDonald nous conte les tranches de vie de différents personnages dans une Istanbul futuriste assez proche de nous. Là où le premier s'arrête au quotidien, le second y insuffle une intrigue complexe et noueuse, faite de nanorobots, de bio-informatique, de traders, de djinns, de terrorisme, d'intégration européenne, d'homme mellifié et bien d'autres encore.

Une Istanbul à la croisée du passé et du futur, coincée entre tradition et modernité, à la lisière de l'Europe, du Moyen-Orient et des pays de l'Est. Société melting-pot mais pas à l'abri des représentations.
L'auteur nous plonge dans la géographie, l'histoire de cette ville réelle mais imaginée. Tous les détails nous la rendent concrète, proche.
Cette Turquie m'a fait penser à la société israélienne où les traditions religieuses diverses côtoient les entreprises de la haute technologie.

Pas de jugement ici, les personnages sont loin de tout manichéisme. Les islamistes valent, ou pas, ces petits vieux aux sombres secrets ou ces jeunes loups de la finance. Ni noir, ni blanc, ni gris, l'être humain dans toute sa perplexité.

La vie de nombreux personnages est entrelacée dans une intrigue tortueuse à souhait.
Trop. L'auteur s'amuse à nous faire perdre pied car il n'indique pas quel personnage est le narrateur dans les différentes parties. A cela s'ajoute un va et vient entre passé et présent. J'ai trouvé que cette méthode complexifié de manière artificielle cette intrigue somme toute banale. Cette méthode m'a surtout sorti du récit.

Mais cela à l'air d'être aussi la marque de fabrique de l'auteur. Et son style m'a toujours laissé un peu perplexe. Dommage car les sujets traités sont intéressants.

Pour ceux qui ont aimé ces précédents livres, ils se retrouveront avec bonheur en Turquie.
Reste cependant un personnage principal magnifiquement dessiné : Istanbul.
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J'ai eu du mal à pénétrer dans l'univers de ce roman fleuve de presque 700 pages. Je me suis même posée la question si je n'allais pas tout simplement abandonner.
Au début du roman, l'auteur situe la scène initiale dans un quartier populaire d'Istanbul, une ville cosmopolite et un carrefour entre l'orient et l'occident. Il y a des couleurs, des odeurs, des bruits. C'est foisonnant ! Trop ! Puis, l'auteur nous guide grâce à des personnages attachants dans les ruelles étroites et caniculaires. En 2027, la Turquie est membre de l'Europe, l'utilisation des nanotechnologies sont répandue et l''économie est toujours dominée par l'argent de plus en plus virtuel. Des visionnaires religieux poussent comme des champignons et le terrorisme se portent bien. Istanbul a le coeur qui bat. C'est un roman d'anticipation pas très éloignée de la société contemporaine. 10 ans, c'est un saut de puce !
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Un roman complexe, aux multiples facettes à l'image de la ville où il se déroule, un roman très visuel aussi que je verrais bien adapté au cinéma. Là où le bat blesse pour moi c'est le côté décousu que je ne suis jamais complètement parvenue à réassembler en un seul morceau et la fin que j'ai trouvé un peu facile. J'en retiens principalement une belle écriture, de belles descriptions et la découverte au futur d'une ville dans laquelle je n'ai jamais mis les pieds.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Mon premier McDonald, enfin le bouquin (oui y en aura pour tout le monde).

Un peu déçu.
Trop de personnages, trop d'histoire, trop de bordel.
Compliqué de s'attacher à une histoire ou à un personnage.
Entre l'enfant détective, l'illuminé, la meuf que cherche un mec dans du miel, un papy économiste, un trader, une galérienne en marketing, les nanorobots, les bitbots... Tu sues, je te le dis.

En plus, parfois tu mets une page pour savoir de qui il parle.
Le mec démarre un chapitre en disant "il fait cela ici et ensuite ça" mais tu ne sais pas qui sait ce "il". du coup, quand tu l'apprends, tu te retapes la page car lire en connaissant le contexte, je trouve ça quand même vachement plus sympa.

Après, circonstance atténuante, je n'ai pas été très assidu sur la fréquence de lecture du bouquin (tu commençais à t'inquiéter de pas avoir de mes nouvelles hein?). du coup, forcément, c'est compliqué de raccrocher les wagons (expression du XIIe siècle).
Mais en y réfléchissant, je me pose des questions assez existentielles.
Je n'ai pas accroché dû au fait que je ne le lisais pas fréquemment ou dû au fait que je n'ai pas accroché, je ne le lisais pas fréquemment?
L'oeuf ou la poule?
Ian ou Ronald?
Pourquoi faut-il faire semblant de dormir pour dormir?
Vous avez 2 heures.

Alors j'ai quand même mis *** (non je ne camoufle pas un put*** de juron, c'est juste pour dire que j'ai mis 3 étoiles).
Pourquoi?
Parce qu'il reste quand même pas trop dégueu, il faut attendre le dernier quart pour voir les histoires commençaient à se rapprocher.
Même si le puzzle composé de toutes ces histoires n'est pas digne d'être exposé en musée, ça reste pas trop mal.

M'en vais attaquer Luna, son petit dernier, à ne pas confondre avec le Big Mac Bacon (J'suis vraiment tout public).

Un très très grand merci à ma fan community qui me permet de garder la tête froide.

A la prochaine.

Adrian
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