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sur 246 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Réécriture poétique du conte de la Belle et la Bête tout en respectant les grandes lignes de l'histoire originale, mais en omettant d'y reprendre les "méchants".
On découvre Belle, enfant, puis adolescente qui vit heureuse entourée de ses deux soeurs aînées et de son père. Aussi vive qu'intelligente, elle éprouve une grande passion pour les chevaux ainsi que pour les livres qu'elle ne quitte pour ainsi dire jamais.
Lorsque le commerce de son père fait faillite suite au naufrage de ses bateaux, toute la famille part s'installer dans le nord pour y mener une vie des plus simple, mais douce.
Revenant d'un voyage, son père s'égare dans la forêt au cours d'un orage. Il trouve finalement refuge pour la nuit dans un mystérieux château. Mais où se cache son hôte ?
Avant de partir, il cueille une rose pour Belle ... La Bête entre alors en scène, folle de rage.
La suite de l'histoire, vous la connaissez.
L'écriture est légère et fluide. On baigne dans une ambiance magique tout au long de l'intrigue. J'ai particulièrement apprécié les passages ou apparaissent les femmes de chambre invisibles ... Bon moment de lecture même si la fin est un peu trop abrupte à mon goût.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Ce roman de Robin McKinley est paru dans les années 1993 environ, avant d'être réédité à partir des années 2000.
Le conte de la Belle et de la Bête a connu de nombreuses variations, que ce soit au cinéma, au théâtre ou dans les livres. On peut citer notamment le film de Jean Cocteau ou l'animation de Disney, sans conteste l'un de mes dessins animés préférés. Robin McKinley revisite cette histoire à sa façon dans Belle, tout en respectant les grandes lignes.
Belle est une petite fille, puis une jeune fille, qui grandit auprès de ses deux soeurs et de son père. Aux mondanités et robes, elle préfère les livres et les cheveux. Si elle n'est pas aussi belle que ses soeurs, elle se rattrape avec une grande intelligence. Lorsque le commerce de son père fait faillite, ruinant la famille, la famille doit aller habiter une simple maison dans un petit village au fond des bois. La vie s'écoule paisiblement, la famille s'accoutume à cette vie différente... Mais malheureusement, jusqu'à un nouveau coup de foudre : le père revient d'un voyage, où il dormi pendant une nuit dans un château. La Bête qui y habite, furieuse qu'il ait volé une rose, l'oblige à choisir. Soit il reste là-bas, soit une de ses filles doit y aller. Belle, par amour pour son père, se dévoue et part vivre au château de la Bête.
La Belle et la Bête est un de mes dessins animés préférés, j'ai toujours été transportée par la magie de l'histoire. Alors quand Mnémos a publié ce petit récit d'un peu plus de 200 pages en 2011, je me suis précipitée dessus immédiatement. Surtout que la couverture est particulièrement magnifique ! le torse d'une jeune femme, la superbe robe, les griffes... Tout correspond parfaitement à l'idée que je me fais de l'histoire !
Pour ce qui est de l'écriture proprement dite : spécialisée dans la réécriture des contes et mythes, Robin McKinley nous fait redécouvrir une histoire. On peut se demander si le véritable conte se finit véritablement de cette manière, mais Belle est un pur bonheur de lecture. Alors qu'importe le conte originel ? (Même si je serais très curieuse de découvrir la toute première version de cette histoire !). Belle est une histoire magnifique, touchante, empreinte de rêve et de magie.
(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Une réécriture de conte plutôt intéressante à découvrir.
De la Belle et la Bête je ne connais que le Disney, pas le "conte original", bien que je sache que son origine est très ancienne, je ne peux donc pas comparé...
Toujours est-il que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette version qui montre une Belle et une Bête un peu différente que dans mes souvenirs.

Il y a énormément de choses qui m'ont plu dans ce roman. Pour beaucoup, Belle est un idéal féminin. Belle, bonne et intelligente, elle est ce que beaucoup de femmes souhaitent être. L'auteure ne la fait pas d'une beauté exceptionnelle ici, et c'est ce qui la différencie. Elle a des soeurs, beaucoup plus jolies et ce n'est pas elle que l'on remarque en premier. Sa famille passe d'un statut social élevé à une vie beaucoup plus pauvre, ce qui renforce le caractère de ce personnage. J'ai trouvé que l'auteure arrive à lui insuffler une profondeur que je ne retrouve pas chez la Belle de Disney, qui au final, fait un peu nunuche maintenant à mes yeux (Non ne m'en voulez pas pitié !)
En ce qui concerne la Bête, je ne vois pas trop de changements dans le caractère du personnage que je connais. Mais après tout, l'auteure nous indique que son attention est portée sur le personnage de Belle, comme le titre l'indique...L'osmose entre les deux personnages est égale au Disney, de craintes on passe à la curiosité et à la découverte de l'autre, et puis aux sentiments...

Bref, un roman bien réfléchi qui apporte un nouveau regard sur le personnage de Belle et qui m'a vraiment enthousiasmé!
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Si vous n'avez pas lu les anciens récits de Madame de Villeneuve ou de Madame Leprince de Beaumont, peut-être avez-vous vu l'adaptation de Cocteau, celle avec Vincent Cassel ou peut-être plus certainement la version animée proposée par Disney ? Si des éléments varient de l'une à l'autre, l'intrigue de base est la même : pour sauver son père « emprisonné » par une Bête, une belle jeune fille sacrifie sa liberté mais au fil du temps, la haine se transforme en amitié profonde puis en amour, au delà des apparences…

Si j'ai apprécié cette lecture particulièrement divertissante, je ne lui ai malheureusement pas trouvé beaucoup d'originalité et quelques semaines après avoir tourné la dernière page, je suis bien en peine de me souvenir quels éléments apparaissent dans cette version proposée par Robin McKinley. C'est une « réécriture » agréable bien que n'apportant pas vraiment de plus-value… elle ne possède rien de marquant, ce qui fait qu'elle se mélange dans ma tête avec ce que j'ai déjà pu lire/voir sur le sujet.

Ce fut malgré tout une belle occasion de se replonger dans ce conte et j'ai apprécié y trouver, de façon assez marquée, à la fois un aspect historique et surtout une atmosphère magique très bien amenée. J'y ai retrouvé beaucoup des adaptations cinématographiques (celle de Cocteau mais aussi la dernière en date – bien que ce texte de Robin McKinley date de 1978 en vo !), notamment dans le traitement des « domestiques » mais la personnalité et surtout l'évolution de la Bête me fait davantage penser au dessin animé signé Disney.
L'auteure choisit cependant ici de ne pas mettre en scène de « méchants ». La famille de Belle est unie dans le malheur (pas de méchantes soeurs), la demoiselle ne doit pas se défaire d'un amoureux éconduit un peu trop insistant (Gaston chez Disney)… Les seules difficultés résultent des sentiments de la jeune femme, qui doit apprendre à connaître la Bête et surtout à se connaître elle-même.

C'est ainsi que le lecteur suit l'histoire, du point de vue de la jeune femme. Enfant baptisée Honneur, Belle reçoit son surnom à 5 ans suite à une de ses remarques. Petite fille puis adolescente plus intéressée par les livres que par les soirées dansantes, notre héroïne grandit dans la certitude qu'elle est laide et de moindre valeur comparée à ses deux magnifiques aînées. C'est donc assez facilement qu'elle se fait à leur nouvelle vie simple à la campagne, occupée à un travail manuel et qu'elle offre sa liberté à la Bête.
C'est une jeune femme que j'ai apprécié suivre. Plutôt réfléchie et avec des réactions crédibles, Belle est une héroïne attachante. Je l'ai trouvée ici moins rebelle et indépendante que dans d'autres versions mais elle m'a tout de même convaincue et donc plu. J'ai surtout apprécié la relation qu'elle noue petit à petit avec son geôlier. C'est souvent ce que je reproche aux différentes versions du conte : c'est trop rapide, on a l'impression que les sentiments sortent de nulle part, ce n'est pas crédible… Là, je trouve qu'on comprend et perçoit assez bien comment et pourquoi cet amour particulier naît. Ce n'est pas une histoire d'amour qui me fait rêver mais au moins (et pour une fois, j'ai presqu'envie de dire), je la trouve bien amenée.
En revanche, si le personnage de la Bête m'a globalement séduite grâce à sa retenue et ses attentions, je l'ai tout de même trouvée un poil trop… en retrait justement. Moins bestiale que chez d'autres auteurs/réalisateurs, plus magique et peut-être plus mélancolique aussi, la Bête garde une part d'ombre mais laisse surtout une certaine barrière s'installer entre elle et les lecteurs. Une sorte de pudeur qui m'a à la fois plu et à la fois un peu chagrinée parce que j'aurais aimé trouver un peu plus de « charisme » ou en tout cas un peu plus de « peps » dans ce personnage mythique.

En même temps, nous découvrons tout – intrigue, décor et entourage – du point de vue de Belle. Cette retenue s'explique peut être ainsi. le récit est riche et détaillé, assez pour nous offrir des scènes claires et imagées mais pas non plus en excès.
Aucun ennui et même une certaine addiction au fil des pages… mais soyez prévenus, une grosse première partie nous présente la situation de Belle et de sa famille avant la rencontre avec la Bête qui n'arrive que tardivement. J'ai aimé cette mise en contexte qui rappelle assez bien les contes de fées et qui apporte un petit côté « historique » au récit. En revanche, je suis heureuse qu'elle ne se soit pas étalée davantage, ça aurait été trop.
Robin McKinley utilise un vocabulaire assez riche et des tournures de phrases assez classiques (je me base une fois encore sur la traduction française) qui ne sont pas sans rappeler les récits de notre enfance, peuplés de fées marraines, de sorcières et de maisons en pain d'épice. La magie entre en scène dès les premières pages, l'utilisation des temps du passé et notre imaginaire consolidé par les contes de fées faisant le reste !

Les 250 pages de cette énième réécriture du conte de la Belle et la Bête m'ont fait passer un bon moment de lecture. La magie du château enchanté a opéré, j'ai apprécié suivre l'histoire du point de vue de Belle et j'ai réussi à percevoir la naissance de ses sentiments pour la Bête. En revanche, si l'ensemble fonctionne bien sur le moment, Robin McKinley ne révolutionne pas grand chose et sa version s'oublie vite, mélangée à toutes les autres.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Pour moi, Belle a été une jolie parenthèse. Je l'ai dévoré en une nuit alors que le sommeil me fuyait. L'histoire est contée selon le point de vue de Belle dont le caractère m'a beaucoup plu. J'ai apprécié le fait que l'on puisse la voir évoluer au sein de son entourage, que l'on prenne le temps de se faire une idée sur ses proches. Cela permet de savoir ce qu'elle va quitter quand l'heure sera venue, ce qui risque de lui manquer aussi par la même occasion.


Alors bien sûr, il n'y a pas de véritables surprises dans le déroulement de l'histoire. Belle reste une réécriture plutôt fidèle du conte de la Belle et la Bête. Résultat, Belle va croiser la route de la Bête afin de sauver son père. Sa rencontre ne sera pas immédiate, mais lorsqu'elle aura lieu, ce ne sera pas non plus sans peur. Néanmoins les deux êtres vont porter un regard sur l'autre, qui les aideront à se voir autrement. Tout se fera en douceur, au fil de leurs rencontres et échanges. Il y aura aussi d'autres conversations que la jeune fille entendra alors qu'elle n'aurait pas dû. Oh bien sûr, il y aura bien quelques heurts, mais rien qui ne soit insurmontable.


On pourrait dire que cela manque sans doute de profondeur, ou d'originalité. On pourrait, mais je dois avouer que cela ne m'a pas gênée. Je cherchais l'histoire de la Belle et la Bête, j'ai eu ce que je voulais. Ma seule déception est peut-être la fin où je serais bien restée plus longtemps afin d'avoir quelques réactions supplémentaires.


Au final, Belle est une jolie réécriture du conte de la Belle et la Bête. C'est une parenthèse à laquelle il est agréable de céder quand son côté fleur bleue éprouve le besoin de se manifester. Pour ceux, qui n'auraient pas cette fibre romantique, cette lecture n'est sans doute pas pour vous. Pour les autres, n'hésitez pas à craquer pour ce petit bonbon au goût tout doux.

Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Grâce, Espérance et Honneur sont les trois filles choyées d'un riche armateur, propriétaire d'une flopée de bateaux. Les deux aînées sont des beautés, quant à la cadette, plus quelconque, est surtout louée pour son intelligence, ce qui lui fait croire qu'elle n'est pas jolie…
Honneur, qu'on surnomme Belle, commence son histoire en se décrivant… petite, maigre et maladroite comme le vilain petit canard. Il fut un temps où elle était aussi mignonne que ses soeurs, mais l'adolescence la rendue disgracieuse, pleine de boutons et peu sûre d'elle.

Tout est bonheur dans la famille, jusqu'au jour où le faste n'est plus. Une série de catastrophes s'enchaine et provoque la ruine du père. Des bateaux ont fait naufrage, d'autres ont été pris par des pirates, et grand malheur, le fiancé de Grâce qui était capitaine est porté disparu. Il faut tout vendre et s'en aller vers d'autres terres…
C'est grâce à Gervain, un ferronnier qui oeuvrait sur les chantiers navals, qu'ils décident de partir à Pré-aux-Oies, une contrée bien loin de l'océan, perdue dans les monts du Nord, Colline Bleue. Gervain, qu'ils appellent tous Ger, était forgeron là-bas et ne rêve que d'y retourner.
On dit de la région qu'elle est habitée par des lutins, des sorciers et des elfes, tout un monde enchanteur et terrifiant. On raconte aussi que la forêt est dangereuse et qu'il ne faut pas s'y aventurer. Depuis deux siècles, une créature monstrueuse prisonnière d'un maléfice hante les lieux, c'est la Bête…

Leur premier hiver est très rude mais étrangement, Belle et sa famille se plaisent beaucoup dans cette campagne reculée. Une autre vie se présente à eux, plus laborieuse et moins pompeuse. Espérance se marie avec Ger, Belle se passionne pour les chevaux et aime assister son beau-frère, Grâce recommence à sourire même si elle ne peut oublier Robbie, et le Père retrouve un autre souffle.

Belle se sent plus libre, plus épanouie, et avoue que cette pauvreté lui sied bien mieux. Puis un jour, les facéties du destin lui jouent un autre tour… Au retour d'un voyage d'affaires, son père lui offre une magnifique rose et lui annonce avec désespoir le lourd tribut qu'il doit honorer pour avoir cueilli cette fleur… Il raconte la tempête de neige, le palais enchanté où il trouve refuge, l'opulence, le silence, le vide et la Bête.

« – Je vous épargne à une condition : c'est que vous me donniez l'une de vos filles.
(…) Si elle vient ici, il faudra que ce soit de son plein gré, parce qu'elle vous aime suffisamment pour vouloir vous sauver la vie… Il faudra qu'elle ait du courage, aussi, pour accepter de se séparer de vous. »

Belle porte bien son nom de baptême, Honneur. Par amour pour sa famille, elle se sacrifiera et s'acquittera de cette dette elle-même.
Courageuse mais pas exempte de peur, elle nous rapporte son arrivée au château et sa rencontre avec ce seigneur mi-homme mi-bête qui tous les soirs lui posera la question :

« Belle, voulez-vous m'épouser ? »

« La Belle et la Bête » est l'un de mes contes préférés. Dans les grandes lignes et la morale, que je ne détaillerai pas dans ce billet, cette réécriture ne s'éloigne pas trop de la version de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, et pour l'atmosphère du château, de celle cinématographique de Jean Cocteau. le récit est plus personnel, plus intimiste, car il est raconté par Belle.
Si j'ai trouvé la première partie originale (le caractère affirmé de Belle, les soeurs ne sont pas des harpies, la ruine du père, les personnages secondaires…), j'ai trouvé que la deuxième et la troisième le sont beaucoup moins. L'histoire est toujours aussi majestueuse, aussi poétique et enchanteresse, mais j'aurais aimé rencontrer une ambiance ancrée dans la fantasy comme on nous le laisse supposer ; c'est le seul bémol que je retiendrai.
L'auteur offre à Belle plus de caractère que dans le conte. Toujours aussi modeste, cultivée, intelligente, elle lui donne un ascendant sur sa famille qu'on ne lit pas dans la version initiale. Quant à la Bête, elle se conforme à son rôle, un être sombre, solitaire, meurtri par l'enchantement.
Autre petite fantaisie, la Bête a une gigantesque bibliothèque dont certains livres appartiennent au futur. Les écrits de Conan Doyle côtoient ceux de Homère. Mais Belle préfère l'Iliade, la poésie de Walter Scott, aux enquêtes de Sherlock Holmes qui véhiculent des images d'une époque trop moderne et donc incompréhensible pour elle.
(Cette lecture ne manque pas d'humour.)
Alors vous ne rencontrerez pas de « lutins, sorciers et dragons », mais je pense sincèrement que vous passerez une belle heure entre ces pages…
Je vous recommande cette histoire d'amour, l'une des plus belles.
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Un conte à découvrir, ou plutôt à redécouvrir à travers cette histoire originale, sans aucune longueur, pour passer un agréable moment en compagnie de personnages formidables et d'une histoire qui fait toujours autant rêver...
Lien : http://booksetboom.blogspot...
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Belle est une très jolie lecture. Si elle comporte des petits défauts, le voyage vaut le détour. C'est la fin qui n'est pas à la hauteur du reste, trop rapide, elle offre un beau final tout de même. D'une vie confortable, à une vie beaucoup moins facile, puis à une vie de recluse dans un château enchanté habité par une bête, Belle va en voir et affronter son sort avec bravoure. le style de l'auteur sublime cette histoire, c'est doux et ça coule tout seul. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire. S vous n'êtes pas encore convaincu, sachez que la fameuse bibliothèque est bien présente, tout comme l'amour qu'a Belle pour les livres, mais pas que ;).
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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Cette lecture m'a enchantée car j'ai retrouvé l'univers des contes comme je les aime.

L'écriture est simple et clair. Elle nous transporte dans le monde de Belle en un instant.

Le livre se compose de trois parties : la première où l'on découvre Belle et sa famille ainsi que les causes de leur déchéance; la seconde nous conte comment la famille s'installe dans un village près d'une forêt et comment elle s'adapte à cette vie rustique ; et la troisième, ma préféré, la vie de Belle au château de la bête.

J'ai retrouvé le coté magique de Cocteau plus que celui de Disney et j'en ai été ravie. Les objets qui bougent tous seuls, les bonnes invisibles, les roses éternelles.

C'est donc une belle lecture jeunesse , parfait pour se détendre et j'ai vraiment apprécié ce court livre qui se lit très vite.







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Amoureuse du conte La Belle et la Bête, c'est tout à fait par hasard que j'ai eu connaissance de ce livre, qui pourtant a été écrit en 1978!!
Robin McKinley revisite le célèbre conte de la Belle et la Bête , et nous offre une histoire très légère , poétique et féerique.
La jeune Belle est contrainte d'aller vivre dans le château de la Bête, à la place de son père qui pour y être entrer doit y rester prisonnier ou y mener l'une de ses filles en échange.
L'auteure a pris le parti de nous relater la vie de Belle auprès de sa famille avant de vivre au château de la Bête. C'est le côté qui m'a le moins plu du livre, à vrai dire. Sur un livre déjà court (237 pages) la Bête n'apparaît qu'après les 100 premières pages... Autant dire qu'il reste ensuite peu de place au rapprochement des deux personnages et au dénouement.
Mais malgré cela, on se laisse emporter dans cette histoire magique et romantique. C'est presque avec émotion que l'on voit Belle rencontrer la Bête pour la première fois, et la voir ressentir petit à petit des sentiments que même elle ne comprend pas. Beaucoup de mystère reste sur la voir Bête. L'auteure ne nous en dévoile pas beaucoup de son physique et de ses émotions, mais nous la montre comme un être doté d'une bonté, d'une douceur et d'une mélancolie qui ne peuvent laisser Belle longtemps indifférente.
Ce qui m'a surtout plu dans cette version du conte mythique, c'est que Robin McKinley n'est pas tombée dans la facilité en écrivant une romance pleine de passion et de rebondissements pour faire fondre n'importe quelle lectrice. Non, elle est restée dans le registre du conte avec toute sa poésie, son côté magique et les sentiments plus suggérés que décrits. Toute la feerie du conte se retrouve dans le quotidien du château avec ses jardins, ses couloirs, ses meubles et accessoires ensorcelés.
Ce fut un très beau moment de lecture sur ce thème universel de la beauté intérieur et restera pour moi l'un des plus beaux contes et merci à Robin McKinley de ne pas l'avoir denaturé.
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