La dernière valse de Mathilda

Alors la, chapeau!!!
Ce roman est une petite merveille.

Déjà, rien que l'action qui se déroule en Australie et les descriptions des lieux font rêver. Cette terre rouge, cette chaleur, les kangourous, les montagnes, les moutons.... Ce continent si loin du notre est fascinant car tellement différent du notre.

Jenny, la narratrice est attachante et Mathilda, cette jeune femme courageuse que l'on découvre a travers son journal intime est incroyable.
C'est le deuxième livre de Tamara McKinley que je lis, et je découvre un point commun entre les deux : ses personnages féminins sont toujours des femmes fortes, pleine de courage souvent peu épargnées par la vie.

L'intrigue du livre est très bien menée et jusqu'à la dernière page, on va de rebondissements en rebondissements sans aucun moment de répit ou de temps mort.

Chirunga, vaste domaine agricole dans le bush australien où le destin semble s'acharner sur cette terre.
Mathilda, 13 ans, se retrouve seule avec Mervyn son père, suite au décès prématuré de sa mère. Elle prend rapidement les rênes de l'exploitation de moutons car il préfère s'endetter et boire plus que de raison.
Cinquante ans plus tard, Jenny découvre l'héritage de son défunt mari. Elle va se plonger dans l'histoire du domaine et exhumer de lourds secrets.

Ce que j'apprécie dans les romans de Tamara McKinley c'est la description des magnifiques paysages australiens où la nature peut également être cruelle pour ses habitants.
Dans ce roman, j'ai découvert l'univers des éleveurs de moutons grâce aux détails des différents travaux à faire tout au long de l'année.

Bien que le scénario semble évident, je trouve que l'auteure manie avec précision l'art du suspens. Arrivée à la fin de l'ouvrage, j'ai été bluffée par le dénouement.
Je recommande donc ce roman pour ceux qui ont envie de découvrir l'Australie.

Merci à Babelio et son opération Masse critique et aux éditions l'Archipel pour cette lecture passionnante.

Bluffant ! J'ai été littéralement emportée par ce récit, découvert grâce aux Editions de l'Archipel. Que d'émotions et d'intensité ! C'est avec regrets que je quitte Churinga et l'univers fascinant du bush australien, à la fois cruel et merveilleux.
Tout y est bien décrit et documenté, que ce soit la vie quotidienne au sein de la station d'élevage ou le contexte historique qui l'entoure.

Une double immersion nous est proposée, avec Mathilda et Jenny, ce qui nous permet de nous projeter dans un même lieu à deux périodes différentes. Les récits sont superposés de telle façon qu'il m'est arrivé de mêler inconsciemment leurs deux destinées ! Avec le recul, de plusieurs points de vue, je considère que ces deux héroïnes se complètent. Mathilda est une source d'inspiration pour Jennie et lui apporte de l'épaisseur, tandis que cette dernière amène aboutissement et légèreté au calvaire qu'a vécu Mathilda.

Au service de ce récit, une belle galerie de personnages, charismatiques et mystérieux.
Mathilda, avec son courage et sa force de caractère, nous livre une véritable leçon de vie.
Tout comme le lecteur, Jenny s'en nourrit et apporte une touche plus moderne au roman, avec des problématiques plus proches des nôtres. Pleine d'empathie et d'une grande sensibilité, elle se relève de coups de l'existence.
Les autres personnages qui jalonnent leurs histoires ont chacun leur charme et leur particularité, on ressent le travail construit de l'auteure à ce niveau-là également. A noter que certains personnages masculins s'avèrent particulièrement captivants…

Seul bémol à mon sens : certains événements sont trop survolés à mon goût, tandis que sur d'autres l'auteur s'est trop étendu. Mais c'est une simple question de goût car ces choix sont tout à fait en cohérence avec le contexte.

Sur la forme, les chapitres sont assez longs, mais subtilement divisés en scènes. Cela permet aussi bien une lecture rapide dans les transports qu'une longue immersion, bien installé chez soi. J'ignore si c'était volontaire mais j'aime beaucoup le concept !

La narration est d'une telle fluidité que les chapitres défilent sans qu'on s'en rende compte. L'auteure passe d'un point de vue à un autre, ou du présent au passé, avec une grande souplesse. le déroulé est limpide pour le lecteur, sans qu'aucune lourdeur ne vienne nuire au plaisir de la lecture.

Foncez, vous ne pourrez que tomber sous le charme du Churinga !

Il est de ces romans que l'on dévore tout en craignant de les terminer tant on s'est immergé dans l'intrigue et attaché aux personnages. La dernière valse de Mathilda est de ceux-là.

A plusieurs décennies d'écart, Mathilda et Jennifer tentent de se construire une vie à Churinga, un vaste domaine agricole dans le bush australien. Mathilda y vivra des heures noires dans les années 20 et confiera ses secrets et ses espoirs à son journal intime. Dans les années 70, Jennifer découvrira ces écrits alors qu'elle explore le domaine dont elle vient d'hériter de son jeune époux décédé quelques mois plus tôt. En toile de fond de ces deux tranches de vie, l'Australie, magnifique, sauvage mais tellement dure.

Dès les premières pages, nous plongeons en apnée dans le récit de Tamara McKinley et il est difficile de lâcher le roman. L'auteure nous décrit l'Australie profonde, aussi dure au début du siècle que dans les année 70, même si le sort de Churinga s'est amélioré. L'émotion est présente à chaque page, l'amour, fort, sous toutes ses formes, sert de fil conducteur. Les personnages sont bien ancrés chacun dans leur époque et particulièrement attachants.
Et l'Australie, si belle, si envoûtante... Aujourd'hui que le pays est ravagé par des incendies effroyables, on ne peut qu'être encore plus ému en tournant la dernière page de cette formidable saga.

Cela faisait longtemps que ce roman trainait dans ma biblio, son épaisseur me rebutait, le challenge "Pavé de l'été" etait l'occasion de le sortir.
il est composé de 2 histoires en parallèle qui nous tient en haleine dans ce roman.
Tout commence en 1923, dans cette chaleur étouffante du bush australien, une petite fille, Mathilda , treize ans, fait ses adieux à sa mère qu'elle chérissait tant, son histoire nous est raconté par la lecture de son journal intime, trouvé par Jenny 50 ans plus tard.
L'autre partie se situe dans le présent, Jenny, artiste peintre de Sydney devient la nouvelle héritière du domaine, cadeau d'adieu de son mari mort subitement dans un accident tragique. Elle décide de s'y rendre et découvre son nouveau domaine plein de charme.
Au départ on est pris par le récit de Mathilda qui commence par un drame, celle de Jenny est plus morose, mais peu à peu ,les deux sont interessantes, on devine qu'il y a un lien entre ces deux histoires, la fin le confirme ; personellement j'avais compris le secret qui se cache derrière Churinga mais cela n'enlève rien au charme de l'histoire.
Un pavé qui se lit sur plusieurs semaines sans le moindre ennui, il prend une place de choix dans ma biblio.

Très belle histoire, récit prenant, descriptions magnifiques des paysages de la Nouvelle-Galles du Sud même si la rudesse de la vie et les conditions climatiques ne me donnent pas forcément envie d'y vivre ! Immensités des terres, chaleur écrasante, poussière omniprésente, sécheresses qui durent plusieurs années, incendies dévastateurs, difficultés de la vie au quotidien…… A 25 ans, à la suite du décès de son mari et de son bébé, Jenny hérite d'un domaine au coeur de l'Australie. A son arrivée elle découvre le journal intime de la précédente propriétaire, Mathilda. En même temps qu'elle nous suivons la vie de cette femme d'exception, qui dirige son exploitation sans faiblir et que la vie n'a pas épargnée. Par ailleurs, après des premiers contacts assez froids, Jenny apprend à connaitre et à apprécier le directeur actuel du domaine. Roman à multiples rebondissements, secrets de famille étouffants, tragédies…. tout est là pour vous faire passer de bons moments de lecture ! Personnellement j'ai dévoré ce livre.

Waouh !

Un belle claque, un coup de coeur, ça n'arrive pas si souvent que cela. Une histoire en deux temps, deux récits passionnants et le tout rudement mené au gré d'une vie malmenée par les aléas de la météo australienne qui fait peur et qui fait table rase d'un passé improbable et dramatique.

Une plume des plus colorée, des paysages à couper le souffle, des phénomènes atmosphériques incroyables, des situations inimaginables et pourtant, tout se passe au XXème siècle. On n'imagine pas la solitude des fermes dans l'outback australien, c'est bouleversant et effrayant. Une vie de solitude rythmée par les moutons et la recherche de l'eau, une vie rude et pourtant si riche d'une nature flamboyante et généreuse. Une vie où les protagonistes sont des durs prêts à tout pour réussir, prêts à tout pour survivre ; une vie où il faut toujours être vigilant ; une vie où la solitude est la règle mais où l'entraide est reine.

J'ai été prise par cette belle et triste histoire, j'ai adoré :-)

Coup de coeur pour ce roman ! Captivant, fascinant, émouvant, dépaysant, déroutant , perturbant, mais aussi respectueux, pudique, juste. Tous ces termes conviennent à cette histoire. Avec les personnages, je suis partie en Australie, dans une région où vivent des fermiers gérant d'immenses domaines agricoles et ovins. Grâce aux descriptions de l'auteure, j'ai pu comprendre la difficulté de leur quotidien. le climat, la solitude, les prédateurs, la météo rendent ce métier pénible. Mais j'ai compris aussi que ces personnes adorent leur pays, leur domaine, leur élevage car l'auteure nous fait part avec précision de leur ressenti, de leurs émotions. Mais ce que je retiendrai, c'est bien entendu l'histoire de Mathilda que l'on connaît grâce à jenny qui lit ses journaux intimes. les vies de ces 2 femmes semblent se rejoindre, se confondre et j'ai cherché à comprendre ce qui les liait mais l'auteure a sérieusement brouillé les pistes. le personnage de Mathilda est impressionnant. Cette jeune femme , dont la vie a été semée d'épreuves montre une volonté, une résilience, un charisme qui frisent l'admiration et qui m'a fait un peu oublier Jenny. les faits racontés sont parfois dérangeants mais l'auteure nous les fait découvrir par l'intermédiaire de Jenny ce qui m'a permis de prendre du recul. J'ai adoré la galerie des personnages féminins. Très différentes, ces femmes ont fait avancer l'histoire. Petit coup de coeur pour Gabriel, le vieil arborigène qui m'a émue par sa sagesse et sa clairvoyance. le style fouillé, le vocabulaire précis (j'en ai appris beaucoup sur la faune, la flore , les cultures, l'élevage...) , la fine analyse psychologique des personnage, le juste équilibre entre réalisme et émotions en font un excellent roman dont j'ai littéralement avalé les pages ! je le recommande !

Une petite merveille! Quelle belle découverte faite avec ce livre.
Rien que la description des paysages donne l'impression d'être soi-même au coeur du bush australien, une réelle invitation au voyage, un vrai dépaysement! On ressent sa dureté, sa chaleur, sa sécheresse. On imagine très bien le décor, sa faune et sa flore, le soleil brûlant qui illumine cette terre aride. Oh et cet orage à la fin, tout simplement magique comme description.
L'intrigue va de rebondissement en rebondissement, et le dénouement est à la hauteur du reste du roman, même si on se doute quand même de ce que l'on va découvrir.
C'est le premier roman de cette auteure que je lis, et je pense que ce ne sera pas le dernier!!
Ce livre nous plonge dans une double intrigue en parallèle:
L'histoire de Mathilda qui commence après la première guerre mondiale, pour aller se terminer après la seconde guerre mondiale. Elle vient de perdre sa mère et hérité de la station d'élevage de celle-ci, Churinga.
L'histoire de Jenny, qui vient de perdre son mari et son fils, dans les années 1970, et qui hérite de Churinga.
On commence par découvrir la vie de Mathilda à la station, après la mort de sa mère et l'incapacité de son père pour l'aider afin de maintenir à flot l'exploitation. Puis, on découvre l'histoire de Jenny, une orpheline en plein deuil, qui va hériter de Churinga. Elle y découvrira les carnets de Mathilda, via lesquels nous connaîtrons la suite de son histoire, mais aussi les origines de Jenny. Je ne m'attarde pas sur le détail des malheurs qui sont arrivés à ces deux femmes, au risque de spoiler la fin du roman
J'ai vraiment adoré ce roman que j'ai dévoré! Je vous le conseille vraiment.

Challenge tour du monde illimité

« Ce n'est pourtant qu'une histoire banale de misère et d'inceste, comme on en entend parler souvent ; mais je reconnais que je suis aussi impatiente que toi d'en connaître la fin. »… Quand j'ai lu cette réplique, je me suis dit qu'elle résumait parfaitement mon état d'esprit durant la lecture de la dernière valse de Mathilda. A la fin du prologue, j'ai été tentée d'arrêter la lecture, parce que l'inceste, la violence, ne sont vraiment pas mes sujets de lecture favoris. Mais j'ai continué, et je ne le regrette vraiment pas, parce qu'effectivement on se laisse rapidement entraîner dans cette saga et on rêve de connaître la fin. Une jeune femme de Sydney hérite d'une propriété au fin fond du bush australien, et c'est là que débute notre voyage à la découverte de la vie d'une station d'élevage de moutons en Nouvelle-Galles du Sud et du passé de ses occupants, à travers la lecture de carnets intimes rédigés par l'ancienne propriétaire. Les passages fréquents du passé au présent donnent du rythme au récit, et même si l'intrigue est parfois romantique à outrance, l'atmosphère fait souvent penser à celle des Oiseaux se cachent pour mourir, et ça, ça fait du bien !