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4,33

sur 382 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai vraiment hésité pour noter ce bouquin.
J'ai aimé, dévoré "Lonesome dove" mon premier western-livre, une série que j'ai trouvée extraordinaire ! Tant est si bien que j'ai hésité à poursuivre avec la suite "les rues de Laredo" (peur d'être déçue), que j'ai finalement bien aimée. Me restent à découvrir les deux "prequels" : "la marche du mort" et "lune comanche".
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Sur cette "marche du mort", je suis un peu partagée. J'ai beaucoup moins aimé que "Lonesone dove", mais malgré tout c'est un excellent roman. En fait il pâtit un peu de la comparaison que je ne peux m'empêcher de faire avec ce roman que j'ai adoré.
Ses bémols : un peu de longueurs, moins d'étude fouillée des personnages, un peu trop de violence.
Mais au fond, ce sont de petits bémols, car j'ai suivi les aventures de mes deux Texas rangers avec plaisir, ayant du mal à lâcher ce pavé. Mon mari, lui, l'a autant aimé que sa suite, "Lonesome dove". En un mot, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre opinion.
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Ce qui est sûr c'est que si vous n'avez jamais lu "Lonesome dove" n'hésitez pas, même si (surtout si) comme moi vous pensez que les westerns ce n'est pas votre tasse de thé. A noter que dans cette "marche du mort", on y boit aussi du thé !!!
Bon et puis je dis que je n'ai pas été autant emballée..... mais j'ai déjà investi dans "lune comanche"....
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La première page, au bord du Rio Grande boueux, campe immédiatement l'esprit western qui va courir sur plus de cinq cents pages bien denses, déroulant deux pitoyables expéditions de rangers lamentablement inexpérimentés à travers le Sud du Texas et le Nouveau Mexique.
La première image fait émerger du fleuve Matilda, une prostituée bien en chair, qui ramène de sa baignade une tortue serpentine pour son petit déjeuner. La douzaine d'hommes qui composent la troupe des Texas Rangers ont la gueule de bois, deux grandes cruches de mescal vides gisent au milieu du campement. Gus et Call, deux jeunes fraîchement enrôlés, s'affairent à seller une jument récalcitrante. Passés de vagabonds à Texas Rangers, ils sont plutôt fiers d'être ici mais ont tout à apprendre. Call est droit, discipliné, prudent et bien plus réaliste que le désinvolte Gus qui n'est préoccupé que par son manque d'argent et son obsession à tenter d'obtenir une passe gratis avec Matilda. Cette dernière, sa présence étant fort peu convenable au beau milieu de ce campement, ne désirait pas moisir au Texas et personne n'a pu la dissuader de partir vers son rêve : ouvrir un joli bordel en Californie. Cette troupe, franchement bigarrée, est menée par un major qui n'en a que le nom et nos jeunes rangers apprendront rapidement à faire face au flou des ordres en situations critiques, celles-ci ne manquant pas au programme.
Nous voilà donc débarqués dans leur campement. Leur première mission vise à ouvrir une route sûre pour que les diligences rallient San Antonio à El Paso. Une aventure qui aurait pu juste revêtir un caractère pittoresque en omettant quelques données d'un vrai western, à savoir les Indiens !
Par une nuit criblée d'éclairs, Buffalo Hump, le plus cruel des comanches, surgit et mieux vaut ne pas sous-estimer la portée de sa lance à bisons.

Après une petite centaine de pages, nos héros retournent à leur vie d'avant, à San Antonio, l'un chez le forgeron à ferrer des mules et l'autre à contracter des dettes au bordel. Tous deux se décident à se joindre à une seconde expédition qui vise à s'emparer de la ville de Santa Fe, de ses mines d'or et d'argent, en toute simplicité, pensent-ils. Mais les Mexicains sont-ils prêts à céder si facilement leurs biens face à ces Texans si sûrs d'eux ?
Pourtant, leur première mission n'a rien changé à leurs piètres qualités d'hommes de terrain et leur manque d'expérience. Ils n'ont même pas les moyens d'être bien armés, ils n'ont pour seul bien qu'un cheval qu'ils se font ridiculement voler par excès de confiance.
Nous voici donc repartis dans cette vaste étendue de plaines arides, ces prairies qui n'ont rien de bucolique où Buffalo Hump et les siens peuvent surgir de n'importe quel buisson épineux de chaparral. Un nuage serpentant, finissant en tourbillon cyclonique, montre l'un des caprices du temps qui vont jalonner leurs chevauchées plutôt suicidaires.

Cette longue aventure est un mélange de violence, de sauvagerie, d'actes sanglants et pourtant certaines situations relèvent du burlesque. Nous sommes, ici, à l'opposé complet des westerns à la John Wayne, gentils blancs propres sur eux et Indiens bêtes et méchants. Un général est imbibé d'alcool et incapable de s'orienter, le colonel dirigeant sa troupe ignore la distance à parcourir et confond les rivières. Un nombre incalculable d'erreurs coûtent autant de vie. le manque d'eau et de nourriture viendra se rajouter à la liste des supplices endurés.
Les Indiens, quant à eux, ont l'avantage de la connaissance du terrain, la ruse nécessaire au vol des chevaux, la magie de surgir de nulle part, de tendre des pièges. Leur barbarie finit par en terroriser plus d'un et leur supériorité apparait cruellement évidente.

De petites jalousies puériles se font jour entre Call et Gus mais, dans la pénibilité grandissante de cette aventure et dans les atrocités qui les guettent au moindre faux pas, un besoin de se soutenir dérivera tout doucement vers une amitié durable.
J'ai été touchée par l'humanité qui s'est dégagée de Matilda dans son comportement de plus en plus maternel envers ces pauvres hommes. Elle ne sera pas l'unique force féminine qui traversera ce roman d'aventures car, à la toute fin, une très distinguée Lady Carey fait également preuve de ressources inattendues quand les hommes perdent pied.

Un certain moment, la lassitude des rangers qui, ayant perdu leur monture, marchent longuement dans le désert, a fini par me gagner. Intriguée et emportée par ces chevauchées aventureuses en plein Texas, j'ai fini par trouver ce roman légèrement monocorde. de nombreuses répétitions d'évènements antérieurs rallongent inutilement les phrases, comme si le lecteur avait une mémoire de poisson rouge. Toutefois, j'ai refermé ce livre voilà quelques jours et il continue à occuper mes pensées, je n'arrive pas à obtenir un avis tranché sur ce que j'en retiens. Vais-je tenter l'aventure de retrouver ces héros qui n'en sont pas vraiment dans les tomes suivant ? Je l'ignore encore...
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Et hop, après la fantastique aventure Lonesome Dove, me revoilà repartie avec Gus et Call.

Nous sommes au 19ème siècle, embarqués dans un périple partant du Texas pour rejoindre le Mexique.
Quel plaisir de chevaucher, marcher, souffrir, avec ces deux héros si attachants, rajeunis et adolescents !

Et les pauvres, ils prennent cher, très cher dans ce premier opus de la série (écrit pourtant après Lonesome Dove) : attaqués par des indiens très méchants, ou par un ours, emmenés par un chef incompétent et cruel, emprisonnés par des mexicains, côtoyant des lépreux etc… Il se passe sans arrêt des horreurs et certains passages sont vraiment terribles. Mais heureusement, il y a aussi un humour omniprésent qui empêche l'indigestion. Et quel talent de conteur a cet écrivain….

Si vous aimez les westerns vous allez adorer.
Si vous n'aimez pas les westerns, vous allez aussi adorer !
Alors…
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J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour les lecteurs que "Lonesome Dove", le western qui a valu le prix Pulitzer à Larry McMurtry, a transporté et laissé sur leur faim :

- la bonne nouvelle, c'est que pas moins de trois livres viennent compléter les aventures de Call Woodrow et Gus MacCrae: Larry Mc Murtry a joué non seulement les prolongations avec "Streets of Loredo", suite de "Lonesome Dove", mais en a plus créé les prémisses en deux volumes "prequel": "Dead Man's Walk" suivi de "Comanche Moon" .

- la mauvaise nouvelle, c'est que ces trois opus ne sont pas traduits en français (mais sont très accessibles avec un niveau d'anglais acceptable!)

"Dead Man's Walk", premier des prequels de "Lonesome Dove", nous fait découvrir les deux héros Call Woodrow et Gus MacCrae dans la fraicheur de leurs à peine vingt ans et leur première expérience de Texas rangers :

Embauchés par l'intrigant Caleb Cobb, ils vont prendre part à une mission destinée à prendre possession des richesses présumées d'El Paso au Mexique, "land of gold and silver" ; la nature sauvage autant que les Indiens Comanche et Apaches pour le moins rétifs à leur arrivée en décideront autrement... sans parler des Mexicains!
Et puis, Gus rencontre Clara...

Tout jeunes et pleins d'allant et de naïveté qu'ils sont, Gus et Call sont dès les premières pages aussi attachants que dans "Lonesome Dove", la magie de scènes simples, hyper scénarisées, mélange de drôlerie et de brutalité fonctionne toujours aussi bien.

J'ai hâte de lire la suite, "Comanche Moon" pour découvrir encore plus de scènes terribles dans l'immensité du grand Far West : attaques sauvages de grizzly, tempêtes de sable, de neige, marches sans fin dans le désert sans chevaux et sans eau, etc!! On ne s'en lasse pas.

Et voir se développer (enfin je l'espère!) l'histoire entre Gus et Clara, le couple à propos duquel j'avais écrit dans ma critique de "Lonesome Dove" qu'ils envoyaient Scarlett O'hara et Rhett Butler se rhabiller, rien de moins!
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Je me suis enfin décidée à entamer la série Lonsome Dove et j'avoue que cette marche du mort a été épique.
Call et Gus, tous deux fraîchement engagés chez les texas rangers , rêvant de gloire, d'or, de filles et d'argent facile ne vont pas être déçu du voyage.
Le moins que je puisse dire c'est qu'ils vont voir du pays et vivre de sacrées aventures, mais sûrement pas celles auxquelles ils s'attendaient.
Des indiens rusés, des mexicains, un ours, seront de la partie et cette marche du mort va laisser pas mal de gens sur le carreau .
En plus de Call et Gus, certains personnages sont attachants, comme Mathilde la prostituée ou Shadrach le vieux pisteur .
Ce premier tome se situe au milieu des années 1800, et les États Unis se construisent à peine. Nous sommes au pays des cowboys et les indiens sont bien présents. Nos deux jeunes ne débutent pas leurs aventures sous les meilleurs hospices et je gage qu'ils n'ont pas fini d'en voir.
En tous cas ce premier tome était attirant, suffisamment pour me donner envie de lire la suite. Et ça tombe bien parce que j'ai toute la série que les éditions Gallmeister viennent de sortir sous forme de coffret.
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Bien que paru dans un troisième temps, et comme indiqué en sous-titre, la Marche du mort ouvre la suite romanesque Lonesome Dove, titre du premier roman publié, récompensé par le prix Pulitzer. Et c'est aussi dans cet ordre que le scripteur s'est attaqué à cette fresque western qui s'est vu adaptée en série télévisée, ultime consécration, pour ce qui fait figure comme l'un des derniers grands chefs-d'oeuvre de ce genre littéraire.

Ce roman qui se déroule vers 1840 s'inscrit dans un arrière-plan historique, alors que les frontières des États-Unis ne sont pas encore bien définies et que la souveraineté mexicaine théorique est plus étendue qu'actuellement, remontant loin vers le nord. le Mexique a laissé s'implanter au Texas des colons anglo-saxons dans l'optique de mettre en valeur le territoire et de lutter contre les Indiens. Mais les nouveaux arrivants n'ont pas tardé à se soustraire à l'autorité mexicaine et a créer une milice qui deviendra les Texas Rangers. Débute alors des tensions, exacerbées lors de batailles, jusqu'à la victoire finale nord-américaine soldée par le rattachement du Texas aux États-Unis.

C'est au coeur de cette période que s'ouvre le présent roman, alors qu'Augustus Mc Crae, friand de prostituées et volontiers tricheur aux cartes, et Woodrow Call, courageux mais de tempérament irréfléchi, s'engagent dans une escouade qui a pour mission de traverser le Texas et voir s'il n'y a pas moyen de pousser jusqu'au Nouveau-Mexique et d'y établir quelque avant-poste américain. La tâche s'annonce fort délicate pour nos bleus, les ambitions n'étant clairement pas en adéquation avec le manque de préparation, la pauvreté de l'équipage et la piètre réputation du commandement. Traqués par des Comanches et des Apaches sans merci et connaissant bien mieux le terrain qu'eux, malmenés par les forces de la nature et finalement fait prisonniers par des Mexicains en plus grand nombre, ce qui devait être une aventure devient une véritable tribulation, qui culmine avec la traversée de la Marche du mort, donnant le nom à ce premier opus, un territoire, de sinistre réputation dont personne ne revient indemne.

Très souvent dans les cycles littéraires, le plaisir du lecteur varie de volume en volume, parfois au gré des fluctuations du souffle littéraire du prosateur, soit tout bonnement en fonction de l'influx nerveux qui est demandé au lecteur dans une oeuvre de longue haleine. Ayant opté pour la chronologie diégétique, ce premier roman étant en fait le troisième dans le vécu de l'auteur, il est difficile d'avoir dès à présent une opinion définitive, mais la fatigue du lecteur n'est pas à incriminer. Disons que c'est un roman dur, où sauf quelques exceptions, les Américains n'ont pas le mauvais rôle. Les Indiens sont en revanche dépeints comme des êtres sanguinaires et absolument impitoyables, ne faisant pas de quartier, torturant volontiers et avec un grand raffinement dans la cruauté, emportant les femmes et les enfants en esclavage. Les paysages, les rigueurs et les fluctuations du climat, la noblesse de la faune sont décrits avec maestria et les dialogues sont percutants. le cap des 500 pages à peine passé, le massif littéraire culminant à un total de près de 3300 pages, difficile de dire si ce qui est pour l'instant une oeuvre d'aventures va tenir le scripteur en haleine, bien que comme il a été indiqué précédemment, le meilleur reste sans doute à venir avec l'épisode Lonesome Dove, édité en deux volumes, dans la traduction française.
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Je me suis lancée dans @La Marche du mort après avoir lu les trois tomes de @Lonesome Dove. Nous voici donc à la genèse de cette extraordinaire épopée, et nous assistons notamment à la rencontre de deux jeunes hommes qui vont devenir nos meilleurs amis pendant des milliers de pages : Augustus McCrae, dit « Gus » et Woodrow Call. Ils ont à peine la vingtaine et se joignent « à la première troupe de rangers en partance vers l'Ouest. ] C'[est] une petite troupe minable composée d'ivrognes et de vagabonds indolents », sans oublier Matilda Roberts, putain énorme, téméraire et maternelle, qui les accompagne pour se rapprocher de la Californie, où elle espère pouvoir ouvrir un jour un bordel. Ce tome vaut surtout par la précision avec laquelle il plante le décor, le Texas d'abord : « le Texas était le genre d'endroits où les gens pouvaient choisir un qualificatif et devenir tranquillement ce qu'ils avaient imaginé ». Gus et Call ensuite, dont on voit se dessiner les principaux traits de caractère. Gus, bavard impénitent, fanfaron, buveur, coureur de jupons, mais aussi amoureux fou de la belle Clara. Call, sérieux, taciturne, d'un courage inébranlable, intègre jusqu'à la raideur et malheureusement amoureux d'une putain.
Cette troupe a pour mission d'aller à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, pour ramasser l'or et l'argent qui sont censés couler à flots dans les rues de la ville. Bien sûr, rien ne se passera comme prévu, car les rangers vont devoir affronter les Comanches, notamment le terrifiant Buffalo Hump, les Mexicains, et le froid terrible du désert de la Jornada del Muerto, qui donne son titre à ce volume.
De nombreux personnages pittoresques traversent les pages, par exemple l'intrépide lady Carey, qui ne déroge jamais à l'habitude anglaise de dresser une table pour boire le thé à quatre heures, fût-elle en plein désert et qui chante des airs d'opéra pour faire fuir les guerriers comanches. Un roman, donc, qui tient ses promesses et est à la hauteur de tous les autres.

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Lorsque Gus et Call, jeunes aventuriers à peine sortis de l'adolescence, décident de s'engager dans les Texas Rangers, ils auraient peut-être dû y réfléchir à deux fois. Dans des expéditions mal préparées, sous les ordres de chefs incompétents, survivre semble le seul objectif possible, bien loin des rêves de gloire et de richesse. Face à des Indiens en totale symbiose avec leur environnement et à une nature hostile, la conquête de l'ouest fait plutôt figure de fiasco.

Larry McMurtry campe des personnages hauts en couleur, attachant dans un récit qui alterne les dialogue naïfs des nos anti-héros et les scènes de massacre à peine soutenables. Un très bon moment de lecture!
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La Marche du mort c'est une région du Nouveau-Mexique au climat rude et inhospitalier mais c'est aussi une longue traversée funeste pour des centaines de rangers du Texas qui ont décidé de quitter Austin un bon matin, sous le commandement d'un colonel tête brûlée, pour envahir la ville de Santa Fe, occupée par les Mexicains. Ils croiseront des animaux sauvages et surtout des guerriers comanches et apaches revanchards qui sillonnent la région et sévissent sans pitié pour la vie humaine. C'est le Far-West en Amérique en cette première moitié du XIXe siècle : il faut être nécessairement armé de fusils, d'une bonne monture et d'un caractère bien trempé. Larry McMurtry est un excellent conteur et son écriture simple est parsemée de traits d'humour qui allègent un propos assez dur par moments. J'ai vécu littéralement les mésaventures des personnages et j'ai senti avec eux leur détresse, leurs désillusions mais aussi leur volonté de survivre dans un monde cruel. Ce roman est le prélude à Lonesome Dove pour lequel l'auteur a reçu le prix Pulitzer. La suite à lire...
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Ce roman est le premier de la série de westerns écrite par Larry McMurtry (écrivain américain, 1936–2021) qui met en scène Gus McCrae et Woodrow Call. J'ai lu Lonesome Dove, qui constitue le coeur de la série mais qui est paru en premier, il y a bien longtemps déjà. Quel bonheur de retrouver ici les deux héros tout jeunes, au moment où ils commencent leur carrière de rangers. J'ai reconnu leurs traits de caractère dominants, leurs différences prononcées, leur amitié déjà à toute épreuve. Et les épreuves ne manque pas dans ce Texas ou menacent les Indiens, les Mexicains, les aventuriers de tout poil et surtout la nature hostile aux vastes étendues arides. Je suis surprise de constater à quel point j'éprouve du plaisir à lire ces western de McMurtry, moi qui suis plutôt English cup of tea d'habitude. mMais qui pourrait résister au talent de cet auteur pour camper des personnages hauts en couleur et attachants. Dans ce roman, j'ai particulièrement été touchée par Martha, la prostituée au grand coeur et au corps athlétique. Je me réjouis que la série compte encore deux volumes que je n'ai pas lus. Et qui sait je reprendrai peut-être Lonesome Dove. Dans le bon ordre.
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