Lonesome Dove, tome 1

Bon, je suis passé à côté...le western restera pour moi, sur écran.
Certes, bien écrit mais trop lent pour moi...une mise en place que j'ai peiné à ne pas abandonner en route ou passer quelques pages voir beaucoup ! Donc pas dans les meilleures conditions pour la seconde partie. Et là aussi, pas d'accroche, ce fut trop laborieux.
Je ne connaîtrai pas les suites de ces aventures...
En même temps, on ne peut tout aimer et au moins, je sais que le style western en livre n'est pas pour moi.

Lonesome Dove est un récit épique (de plus de 1150 pages pour les deux tomes) qui traverse l'Ouest américain. En 1880, nous partons de la frontière avec le Mexique avec Augustus McCrae et Woudrow Call, ex-Texas Rangers reconvertis dans l'élevage du bétail, une bande hétéroclite de cow-boys et un troupeau de plus de mille bovins et quelque chevaux direction ...le Montana !
Autant le dire tout de suite, il a fallu un certain nombre de pages pour que j'éprouve réellement du plaisir à la lecture de ce roman, qui a obtenu le prix Pulitzer en 1986. Sans doute en partie du fait que je l'enchainais après "Homesman" de Glendon Swarthout, récit d'une autre traversée des Etats-Unis mais avec cinq femmes comme personnages, tandis que la seule femme présente dans le roman de McMurty reste longtemps la putain du saloon, Lorena. Il faut attendre le dernier tiers du tome 1 pour voir apparaître la fillette délurée Janey et la moitié du tome 2 pour voir Clara, seule personnage de femme indépendante dans ce western. Malgré cela, je me suis finalement laissée embarquée avec le convoi : au milieu des bêtes et de l'orage avec Newt ou des rivières à la traversée périlleuse. Au rythme auquel ils progressaient, je pensais toutefois à la fin du tome 1 : "ils ne vont jamais y arriver au Montana !". le rythme du second tome est plus enlevé et je me suis plue à consulter Google Map pour dessiner une carte du parcours des cow-boys, de celui du shérif July, de son adjoint Roscoe, de la femme de July, différentes traces qui trouvent à se croiser malgré l'immensité des plaines. J'ai été scotchée par l'exploit de Pea Eye; il faut dire qu'il aurait été difficile de faire pire comme situation " Il ne s'était pas noyé, mais il était nu, sans arme, sans nourriture et avec quelque chose comme 150 kilomètres à parcourir ...Il ne connaissait pas le pays et se trouvaient face à des indiens hostiles qui, eux, le connaissaient." "Lonesome Dove" renvoie le lecteur au mythe de l'Ouest américain, mais ses personnages expriment une nostalgie de l'époque où tout était encore à conquérir. Et on ne peut s'empêcher de s'interroger sur la représentation des indiens dans ce roman qui se déroule autour de 1880. A cette date, c'est un fait, la plupart des populations indiennes sont déjà décimées, les troupeaux de bisons deviennent rares. Augustus semble d'ailleurs un peu regretter qu'ils aient si bien "réussi". Mais lui et Call, face aux quelques indiens décharnés qu'ils rencontrent, se contentent d'un simple geste de charité en leur concédant trois chevaux, de toute façon épuisés. A aucun moment, Augustus et Call ne remettent en question cette conquête : " Evidemment, ces terres appartiennent aux Indiens depuis toujours. Pour eux, elles sont précieuses parce qu'elles sont leur passé. Nous, elles nous attirent parce qu'elles sont notre avenir."
Et pourtant, à certains passages, Larry McMurtry distille une vision sombre de cet avenir :"Aussi la vue de cette route pavée d'ossements de bisons avait-elle été un choc pour lui. Il se pouvait que ce fût là tout ce qu'il restait des bisons. Cette idée conférait à l'étendue désertique des plaines une autre dimension. Avec la disparition de ces millions d'animaux, suivie par celle de la quasi-totalité des indiens, désormais, les grandes plaines étaient vraiment vides, dépeuplées, rien n'y vivait plus."
En guise d'épitaphe pour la tombe d'Augustus, il y aura, symboliquement, : "Hat Creek Cattle Company and Livery Emporium".

Première lecture de Western pour moi. A peine terminé le tome 1, je suis en train de dévorer le tome 2. Pourtant, il m'a fallu lire au moins la moitié du tome 1 pour accrocher.
En effet, le tome 1 n'est pas ce à quoi je m'attendais lorsqu'on lit un western puisqu'il ne s'agira pas de grands affrontements sanguinolents, mais cette partie de l'histoire est nécessaire. Elle permet de comprendre le contexte global : le commerce de bétail, la frontière mexicaine, le rapport avec les derniers indiens...On apprend à connaitre les personnages : Call et Gus sont des anciens Texas rangers qui on fait couler beaucoup de sang dans leurs beaux jours, leur quotidien est bien différent aujourd'hui dans leur ferme à Lonesome Dove où il ne se passe pas grand chose.
Bien sûr, ils vont remettre le pied à l'étrier !
Sur un coup de tête, une équipe se forme pour diriger un troupeau (volé au Mexique) vers le Montana et c'est là que l'aventure commence.
Le tome 2 est plein de promesses !

Larry McMurty est un auteur prolifique, c'est le moins qu'on puisse dire : en plus d'avoir publié de nombreuses séries de romans, des romans indépendants et essais, il a aussi écrit pas mal de scénarios originaux ou adaptés pour le cinéma, avec en prime quelques prix prestigieux (Pulitzer pour les Lonesome Dove, Oscar et Golden Globe pour le scénar' de Brokeback Mountain - et oui!).

Cet homme a aussi la particularité d'avoir fondé plusieurs bibliothèques ou librairies aux États-Unis (26), notamment dans sa ville natale, à Archer City, Texas, où les 450000 livres de sa bibliothèque dépassent largement la population locale 📚

Lonesome Dove, c'est le premier livre de la série Gus McCrae & Woodrow Call, deux anciens rangers aux personnalités opposées. Ce 1er livre date de 1985 et le dernier de la série "Comanche Moon" est sorti en 1997. J'ai l'impression que la VO est sortie en 1 seul tome, quand l'édition Gallmeister les a ressorti (en 2013) sous 2 épisodes. Bon, avec plus de 500 pages chacun, ça ne choque pas.

Et du coup cet épisode 1, ça donne quoi? Pas besoin ici de s'attarder sur le contexte ou l'histoire, les résumés ou autres critiques le font très bien. Je vais plutôt m'arrêter sur ce qui m'a marqué tout au long du livre: la finesse dans l'écriture et la description des personnages!

Plus qu'une finesse, c'est une vraie science, un talent indéniable. McMurty arrive en 3 pages à donner une profondeur exquise à une pléiade de personnages. Si bien qu'on ne se perd que très rarement au milieu de tout ces énergumènes. Et pour ça, il utilise assez peu de descriptions, le tout passant plutôt par une mise en perspective subtile des êtres de chacun. On ne s'identifie pas, on est eux.


Et comme si ça n'était pas suffisant, l'auteur arrive aussi très bien à nous plonger dans les diverses scènes d'action éparpillées à travers le livre. D'ailleurs, plus je lis d'auteurs américains de cette époque, plus je me dis que c'est "culturel", cette facilité apparente à nous faire vivre des scènes comme si on était au cinéma. Et avec McMurtry c'est encore plus fort, parce qu'avec lui on est en plus dans la tête du personnage par lequel se vit chaque scène forte du livre.

Pour finir, comment ne pas mentionner le ton souvent caustique et piquant de cette oeuvre ? En témoigne ce petit passage qui m'a bien fait rire.

- T'es du genre qui le fait qu'une fois ou du genre fringant, Roscoe ? demanda-t-elle après un moment.
Roscoe devina de quoi elle parlait.
- Plutôt du genre à pas le faire du tout, répondit-il.

Passage faisant partie d'un court chapitre d'une mignonnerie sans nom, comme est aussi capable d'en produire ce super livre. Ne reste donc plus qu'à chevaucher vers la suite de la série 🤠

Bien que je sois une Gallmeister addict depuis quelques années déjà, c'est avec "Lonesome Dove" que je participe pour la première fois au Challenge Gallmeister pour le thème de janvier : « Pourquoi je ne l'ai pas encore lu ? » proposé sur Bookstagram. En vérité, je sais très bien pourquoi je ne l'ai pas encore lu alors qu'il traine sur mon étagère depuis au moins un an : parce que je n'aime pas les westerns. Je me sens mieux maintenant que je l'ai avoué ! Venons-en donc à ma note de 2,5/5 que ce roman doit presque entièrement à l'esprit et à l'humour espiègle de son auteur, Larry McMurtry.

Dans ce roman, nous découvrons deux Texas Rangers retraités, Call et Gus, qui ont rassemblé autour d'eux une bande hétéroclite pour gérer un ranch dans les années 1880. Comanches survivants, bandits mexicains et cowboys texans arpentent la région, se volant mutuellement chevaux et bétail et, parfois, s'entretuant. L'intrigue qui se met en place repose sur l'organisation du vol d'un immense troupeau de bovins au Mexique et de son déplacement jusqu'au Montana où notre joyeuse bande souhaite s'établir.

Vous l'aurez constaté, le cadre est on-ne-peut-plus fidèle à ce qu'on attend d'un récit du Far West et il m'a très peu intéressée… En revanche, j'ai totalement adhéré à la plume joueuse et à l'esprit taquin du romancier qui rend ses personnages attachants grâce à des piques particulièrement savoureuses ! Les personnages secondaires sont également pleins de panache : le poète Deets qui rêve de chevaucher la lune, l'incapable adjoint Roscoe, le patron de saloon Xavier et son obsession pour la propreté… Mais aussi bons qu'ils soient, ces éléments ne sont pas suffisants pour me convaincre de poursuivre avec la deuxième partie de "Lonesome Dove" !
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Wouah! quel roman...! je vais devoir sortir un bouquin de mon top 10 pour faire entrer celui-ci, à moins que je ne fasse un top 11.
En tout cas j'ai ri, j'ai eu peur, j'ai eu chaud, soif, j'ai grelotté sous l'orage, j'ai été attristée par la mort horrible du jeune irlandais...bref j'ai vécu un moment de lecture exaltant et j'attends la suite avec impatience!

Et je continue de suivre mes deux amis Gus et Call dans le fin fond de l'Amérique à Lonesome Dove pas loin de la frontière mexicaine .
Au fil de ma lecture je réalise que j'ai une grande préférence pour Gus .
Bon vivant , philosophe dans ses discours , un peu fainéant mais bonne pâte
Son pote Woodrow est assez flippant ....il évite les femmes , les gens , les discours , très solitaire , au fond je le trouve un peu dépressif le gars.
Dans ce troisième volet de leurs aventures nous découvrons une ribambelle de personnages .
Call a décidé de convoyer du bétail au Montana , d'un coup ça le prend ...pourquoi , mystère .
C'est lui le boss , en fait , les gens le suivent ....il dirige et influence les autres qui lui vouent une grande admiration .
J'ai beaucoup aimé le cuisinier qu'ils dégotent vers la fin de ce volume Po Campo qui va leur faire manger des sauterelles grillées !!! Délectable l'idée ( pas le fait de les bouffer quelle horreur moi qui ai la phobie de presque tous les insectes !! )
J'aime cette ambiance de groupe , loin de la civilisation , les aléas du climat , le dénuement .....la vie sans artifice .
Il y a peu de femmes dans cette histoire mais ce sont de sacrées bonnes femmes les rares que l'on croisent .
Elmira , Peach , Lorena ....pas de frêles figures bien au contraire
L'Ouest américain ça vous forge le caractère obligé sinon vous n'y résistez pas .

un prix pulitzer et de bonnes critiques, je m'attendais à apprécier ce roman qui clôture mon challenge solidaire mais je me suis trompée, le western n'est vraiment pas fait pour moi.
on suit deux anciens rangers dans leur élevage de bétail ainsi que tous les cow boys qui travaillent pour eux. ils vont avoir l'idée d'aller dans le Montana pour y fonder un élevage de bétail.
ce roman est vraiment accès sur les personnages, leurs pensées c'est bien écrit et j'ai parfois souri mais c'est long et lent, il n'y a pas vraiment d'intrigue.
et puis même si les personnages sont sympas, ce sont des compagnons boys, leurs préoccupations ne sont pas toujours intéressantes et le seul personnage féminin est la prostituée un peu naïve du village, autant dire que l'image des femmes n'est pas vraiment ce que je préfère lire.

je lirai peut être la suite pour connaître la fin du voyage.

Quand j'étais gamin mon grand-père me prêtait ses cassettes de Westerns américains et je regardais ces films avec tellement d'émerveillement que je voulais devenir Shérif ou Capitaine de Cavalerie. John Wayne, Burt Lancaster ou encore James Stewart étaient mes idoles. Depuis j'ai lu des romans autour de la conquête de l'ouest mais aucun ne m'a vraiment replongé dans l'univers de mon enfance. Et un jour on m'a offert Lonesome Dove. Et durant toute ma lecture (que j'ai fait durer le plus longtemps possible) je me suis retrouvé sur un siège de cinéma avec Eddy Mitchell à côté de moi.
Tout y est, les cowboys, les indiens, les belles dames, les vieux trappeurs, les bandits, les mexicains, le shérif, le poker… Lonesome Dove c'est une fresque grandiose à travers plaines et montagnes, entre le Texas et le Montana, durant laquelle deux anciens Rangers et leur équipe vont mener un troupeau vers des contrées inconnues. le voyage est bien sûr semé d'embûches, la mort est derrière chaque buisson, le destin se joue au pistolet. Plus dur que mes westerns d'enfance mais surtout plus réaliste, Lonesome Dove vous plonge dans la véritable histoire de l'Ouest, celle vécue par les pionniers en quête de renouveau et de richesses. Les nombreux personnages sont travaillés minutieusement et deviennent inoubliables. La nature sauvage et vierge sert d'écrin à cette aventure romanesque aux multiples facettes.
Mettez votre Stetson, enfilez vos bottes et vos éperons, installez vous dans votre rocking-chair et plongez vous dans la conquête de l'Ouest !
Sublime