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Vous êtes peut-être comme moi, une personne active qui ne connaît pas ses limites jusqu'à l'épuisement. En juxtaposant vie de famille et carrière, on peut parfois ne pas avoir de temps libre pour se reposer ou alors on ressent de la culpabilité envers les autres, ce qui arrive souvent.

J'ai entendu parler de nombreuses méthodes de relaxation, mais du Niksen, jamais. Olga Mecking le relate dans son dernier livre intitulé le livre du niksen publié aux éditions First. J'ai souhaité en savoir plus sur ce concept très intéressant. Les néerlandais l'utilisent sans le connaître et les Américains l'ont propulsé.

La lecture d'une chronique de la journaliste Gebke Verhoeven titrée « Le niksen, c'est la pleine conscience d'aujourd'hui » a piqué sa curiosité. Elle a voulu en savoir plus sur cette méthode et, en tant que femme très occupée, elle avait besoin de faire des pauses entre-temps. Ses journées étaient compliquées et elle était souvent une femme débordée comme tout le monde.

Olga Mecking nous éclaircit sur la culture néerlandaise et les conditions de vie plutôt décontractées qui les incitent à pratiquer le niksen entre les rendez-vous, un temps de récupération. Elle partage avec nous différentes façons de coordonner notre quotidien pour éviter le surmenage et le burn-out. Ainsi, elle détaille la vie aux Pays-Bas, les mesures prises pour se reposer, expliquant l'importance du niksen dans nos vies.

Sa vie quotidienne avec les Néerlandais lui a beaucoup appris, car ils sont suffisamment détendus, ouverts et francs, et bénéficient du soutien du gouvernement pour les aider à surmonter le stress. Assez organisés, ils planifient leurs journées dans un agenda. Ils pratiquent donc le niksen naturellement. Elle nous raconte son expérience plutôt positive. Grâce à leur culture, elle a pu complètement réorganiser sa vie et vivre en paix.

De plus, cela nous fait prendre conscience des conséquences d'un stress extrême , un poison qui s'infiltre tranquillement, provoquant un débordement fort et sévère dans nos émotions et notre corps. J'ai l'impression que chacun de nous a traversé un jour cette phase douloureuse, avec tous les aléas qui se présentent à nous dans la vie.

Pratiquer le niksen n'est pas de la paresse, mais une demi-heure ou plus de repos est agréable, cela fait du bien. Une pause planifiée entre les corvées, les courses, les devoirs des enfants, etc. Nous en avons tous besoin pour mieux affronter nos journées et rester en forme. Parfois, ça fait du bien de ne rien faire, cela dépend de chacun.

Cependant, elle insiste sur le fait que cela ne conviendra peut-être pas à tout le monde, il faut tester pour le savoir, puis cela devient une habitude. D'autres méthodes de relaxation (telles que la pleine conscience) peuvent être plus appropriées, testez ce qui fonctionne le mieux pour vous.

Olga Mecking nous partage des conseils à pratiquer au travail ou à la maison comme marcher dans la nature ou rester dans un fauteuil confortable. Aménager un coin tranquille chez soi, mais pas de livres, de télévision ou de réseaux sociaux. Certaines mauvaises habitudes parfois qui gaspillent notre énergie et nous épuisent.

Un livre intéressant à lire si vous voulez apprendre à gérer votre stress et à utiliser votre temps à bon escient. En pratiquant le niksen, vous améliorerez vos performances , donc plus productifs.
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Et si on s'accordait le droit de ne rien faire. Mais vraiment rien. Juste une tasse de thé, un canapé et regarder par la fenêtre sans autre attente que celle de s'accorder une pause. Un moment pour soi. Ni lire, ni réfléchir, sans scroll infini sur les réseaux sociaux, ni même quelque méditation de pleine conscience. Non, juste rien. Sans culpabilité.

Voilà ce que propose le niksen. le rien faire.

Séduisant, non ?

Comment ça ? Un truc de vieux ?
Lien : https://www.noid.ch/le-livre..
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Ce livre a le mérite de nous déculpabiliser lorsque nous avons besoin de faire des pauses salvatrices. le niksen ou l'art de ne rien faire est un livre d'une grande lucidité face à la suractivité ambiante de notre société provoquant le burn-out chez bon nombre de personnes. l'autrice ne manque pas d'humour surtout par rapport à la société perfectionniste dans laquelle nous vivons.
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Je remercie l'équipe Pocket et Babelio pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique .
Ce livre se compose de six chapitres et trois annexes , en tout 246 pages sur le NIKSEN.
Mais, qu'est ce que le niksen ?
C'est un mot néerlandais, "niks" signifie rien et niksen serait la contraction de niks doen, ne rien faire.
L'auteur nous dévoile dans le premier chapitre ce qu'est ne rien faire , mais aussi ce que ce n'est pas.
On peut dire que le nicksen, c'est laisser son esprit vagabonder,
rêvasser, faire une pause.
Vous l'avez compris le pays et la culture du niksen ce sont les Pays-Bas, l'auteur consacre un chapitre entier pour faire l'apologie de son pays d'adoption.
Dans les chapitres suivants, nous suivons son cheminement sur l'histoire du travail et la découverte des loisirs .
Tout un chapitre est consacré aux travaux scientifiques qui démontrent les bienfaits du niksen sur le cerveau.
L'auteur nous invite ensuite aux travaux pratiques, mettre du niksen dans 3 domaines, au travail, à la maison et dans l'espace public.
Un livre intéressant, mais pas indispensable.
Je trouve qu'il y a beaucoup de répétitions et de remplissage.
Oui, il est important de se pauser, réellement, en ne faisant rien, en observant ce qui se passe autour de soi, même si il n'est effectivement pas si simple de ne rien faire.
Alors, niksen, méditation,... à chacun de faire son choix.
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Olga Mecking nous amène à réfléchir sur notre façon d'être, de vouloir toujours être dans l'action. Elle nous présente le niksen ou l'oisiveté (sans culpabilisé). C'est devenu vraiment important aujourd'hui. Trop de burn out lié au stress, aux loisirs trop nombreux, savoir "lever le pied", prendre le temps d'observer, la nature, le ciel etc...
Cet excellent ouvrage est rempli de conseils à méditer. Il se lit d'une traite mais est aussi un très bon livre de chevet, à lire et relire au fil de nos besoins. Un très bon livre de développement personnel.

Lu dans le cadre de la masse critique Babelio, sélection juin 2022.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
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Je remercie les éditions Pocket ainsi que Babelio pour la réception de cet ouvrage lors de la dernière opération Masse critique.

La lecture de ce livre commence de manière dynamique grâce à une introduction pleine d'esprit et laisse présager du positif pour la suite. Notons toutefois la facilité de l'auteure a y juger négativement les livres de bien-être pour, au final, en écrire un elle-même. Certes, elle argumente sa position, mais la suite de l'ouvrage montre qu'elle s'appuie sur les mêmes fondements que ce qu'elle critique et, de plus, qu'elle se réfère à pas mal de ces écrits pour donner corps à son bouquin.
Le lecteur entre ensuite dans le vif du sujet en espérant apporter de l'oisiveté dans sa vie et apprendre à ne rien faire pour en tirer des bénéfices personnels. Malheureusement, le concept de niksen reste flou. L'auteure se répète, se contredit, et aborde tellement de points éloignés du sujet central qu'il est difficile de se faire une idée du projet initial. Cela dit, y avait-il matière à en faire un livre ? Au départ, "l'art de ne rien faire" a fait l'objet d'articles et cela semble suffisant. Tout un bouquin sur le sujet paraît ambitieux vu le peu de choses qu'il y a à en dire. En effet, les annexes suffisent à mettre en avant l'essentiel des propos de l'auteure et offrent un aperçu complet du concept néerlandais. du coup, le lecteur se retrouve avec un document répétitif qui consiste à enfiler des citations, des témoignages et des résultats d'études les uns derrière les autres afin d'étoffer le tout. Cela enlève l'investissement personnel d'Olga Mecking. Cette dernière avouant à la fin de son livre qu'elle n'est pas bonne élève en niksen. Bref, une lecture déstabilisante qui laisse perplexe. D'autant plus quand les habitants des Pays-Bas disent ne pas pratiquer le concept qu'on leur attribue.
Le liseur peut toutefois, après cette découverte, réfléchir à ralentir un peu son rythme de vie et trouver une ou deux astuces pour y arriver afin d'être plus heureux et d'améliorer son quotidien. Par exemple, il peut se poser et noter tout ce qui lui passe par la tête dans un carnet. Comme dit dans le livre, ce n'est pas du niksen en soi, mais cela permet de vider son esprit pour ensuite ne rien faire et ne penser à rien. Il s'agit d'une étape pour arriver au but final visé par l'étude de l'auteure.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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