AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 36 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
1 avis
Ce livre m'a passionnée à l'adolescence : l'histoire des grands patrons de l'hôpital avec leurs qualités et leurs défauts. par exemple l'un deux sait qu'un des gynécologues est en fin de carrière et fait des erreurs, mais il a besoin de lui pour son avancement donc il lui demande de s'occuper" de l'accouchement de sa fille qui va se terminer en catastrophe. Un autre fait des travaux sur les électrochocs qui en sont à l'état de balbutiement à l'époque avec des ruptures ligamentaires un de ses assistants à l'idée d'utiliser un médicament pour limiter cela. ça fonctionne mais lors de la publications des travaux seul figurera le nom du professeur qui s'attribuera toutes les découvertes.
une description de la médecine de l'époque avec ses bassesses carriéristes et ses avancées, la différence entre l'hôpital et le médecin de campagne....
Commenter  J’apprécie          190
Jai lu ce livre, il y a bien longtemps, dans une magnifique édition illustrée.

Je dois dire que je n'avais pas été choquée ni par le carriérisme des médecins, ni par leur comportement car, durant mon enfance, il me semble que rien n'avait changé par rapport à ce livre.
Il a fallu la loi sur l'avortement pour que les femmes ne soient plus traitées comme des criminelles lorsqu'elles avaient provoqué une fause-couche.
Les fous étaient considérés comme des êtres inquiétants, même après leur sortie d'hôpital. Dans bien des cas, ils n'étaient pas réintégrés dans la société.
Quant aux hôpitaux psychiatriques, les électrochocs ont perduré bien longtemps avant que ne soit introduite l'électro-narcose.
En conséquence, ce livre doit être lu en le replaçant dans l'époque où il fut écrit.
Si je le relisais actuellement, je serais certainement très choquée, voire outrée du peu de considération attribuée aux malades.
Commenter  J’apprécie          112
Bien documenté, l'auteur a décrit la grandeur et la médiocrité du monde médical dans une histoire romanesque savamment composée. le style est à la hauteur de l'ambitieux projet, dont la sobriété et le réalisme s'affichent dès les premières phrases :
Commenter  J’apprécie          100
Corps et âmes est une ambitieuse fresque romanesque, parue en deux volumes en 1943, qui ambitionne de dresser le portrait du monde médical des années 1930 à travers l'histoire d'une famille.
Maxence van der Meersch, qui eut son heure de gloire dans les années 30-40, (prix Goncourt, Prix de l'Académie Française) possède une vraie puissance littéraire, un souffle. On se situe quelque part entre Balzac, Zola et Céline, avec des pages presque insoutenables sur la pratiques des avortements clandestins ou l'hypocrisie -ou la médiocrité- des puissants. le trait est précis, féroce, tout en laissant une place pour d'autres manières de faire, ce qui évite un trop grand manichéisme. Il n'y avait rien à ajouter.
Hélas, l'auteur, fervent catholique, se pose en moraliste et défend ses thèses : contre la médecine académique (il en mourra d'ailleurs, refusant les antibiotiques pour soigner sa tuberculeuse), contre l'argent, la dégradation des moeurs… Certes, il s'inscrit dans la longue tradition des auteurs qui, depuis Molière, critiquent le corps médical. Mais on ne peut s'empêcher de penser à Gide qui écrivait qu'on fait de la mauvaise littérature avec les bons sentiments. Paradoxalement, les débats soulevés par Van der Meersch restent d'une grande actualité, et le roman paraitrait bien plus moderne sans ce militantisme très daté distillé au fil des pages..
Commenter  J’apprécie          60
livre où van der meersch montre l'étendu de son talent. Cette description du monde médical apparaît sans concession. On y ressent l'âme mystique de cet auteur, très chrétien.
Commenter  J’apprécie          60
Prix de l'Académie française
Commenter  J’apprécie          40
On craint le pire avec un roman publié en France en 1943 et ce roman ne surprend pas. Il ne commente pas du tout l'actualité et prone des valeurs supposément chrétiennes. Comme l'auteur je suis catholique il me déplait beaucoup car je trouve qu'il n'aide pas la cause.
Commenter  J’apprécie          10
Fils d'un grand médecin et médecin lui-même, Michel Doutreval a rompu avec son milieu. Rejetant le mariage avantageux qui aurait assuré sa carrière, il s'est rebellé contre une certaine conception de la médecine, limitée au traitement des symptômes et qui oublie que l'être humain est un tout.
Cependant qu'il suit sa vocation au prix de mille difficultés, le jeune Vallorge, moins scrupuleux, a épousé Mariette, la soeur de Michel. le voilà désormais poussé et protégé par son beau-père. Et il faudra un terrible drame familial pour réveiller les consciences assoupies...
Couronnée par le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1943, cette oeuvre puissante, d'une force réaliste digne de Zola, souleva un tollé dans une partie du milieu médical. Pour n'être pas -heureusement - généralisables, sa critique du carriérisme et des intrigues qui existent là comme ailleurs, sa mise en cause d'une médecine officielle campée dans ses préjugés n'en demeurent pas moins d'une actualité surprenante.
560 pages
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (119) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
282 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}