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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre m'a passionnée à l'adolescence : l'histoire des grands patrons de l'hôpital avec leurs qualités et leurs défauts. par exemple l'un deux sait qu'un des gynécologues est en fin de carrière et fait des erreurs, mais il a besoin de lui pour son avancement donc il lui demande de s'occuper" de l'accouchement de sa fille qui va se terminer en catastrophe. Un autre fait des travaux sur les électrochocs qui en sont à l'état de balbutiement à l'époque avec des ruptures ligamentaires un de ses assistants à l'idée d'utiliser un médicament pour limiter cela. ça fonctionne mais lors de la publications des travaux seul figurera le nom du professeur qui s'attribuera toutes les découvertes.
une description de la médecine de l'époque avec ses bassesses carriéristes et ses avancées, la différence entre l'hôpital et le médecin de campagne....
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Corps et âmes est une ambitieuse fresque romanesque, parue en deux volumes en 1943, qui ambitionne de dresser le portrait du monde médical des années 1930 à travers l'histoire d'une famille.
Maxence van der Meersch, qui eut son heure de gloire dans les années 30-40, (prix Goncourt, Prix de l'Académie Française) possède une vraie puissance littéraire, un souffle. On se situe quelque part entre Balzac, Zola et Céline, avec des pages presque insoutenables sur la pratiques des avortements clandestins ou l'hypocrisie -ou la médiocrité- des puissants. le trait est précis, féroce, tout en laissant une place pour d'autres manières de faire, ce qui évite un trop grand manichéisme. Il n'y avait rien à ajouter.
Hélas, l'auteur, fervent catholique, se pose en moraliste et défend ses thèses : contre la médecine académique (il en mourra d'ailleurs, refusant les antibiotiques pour soigner sa tuberculeuse), contre l'argent, la dégradation des moeurs… Certes, il s'inscrit dans la longue tradition des auteurs qui, depuis Molière, critiquent le corps médical. Mais on ne peut s'empêcher de penser à Gide qui écrivait qu'on fait de la mauvaise littérature avec les bons sentiments. Paradoxalement, les débats soulevés par Van der Meersch restent d'une grande actualité, et le roman paraitrait bien plus moderne sans ce militantisme très daté distillé au fil des pages..
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