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Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, celle de Len Howard, pionnière de l'étude ornithologique.

Ce roman alterne entre 2 périodes de temps au fil des chapitres : d'un côté l'enfance puis la jeunesse londonienne de L. Howard et de l'autre la seconde partie de sa vie et ses observations sur les oiseaux de son jardin.

En effet, à quarante ans L.Howard quitte Londres et son travail de violoncelliste dans un orchestre pour se consacrer à sa passion depuis l'enfance, l'étude des oiseaux et en particulier des mésanges. Elle vit dans un petit cottage, aux fenêtres constamment ouvertes pour laisser entrer les oiseaux. Elle va écrire de nombreux articles et livres qui révolutionnent la manière d'envisager le mode de vie et l'intelligence des oiseaux. Malgré la pertinence de ses observations, elle sera souvent moquée car elle n'avait aucun bagage scientifique. Comme tant d'autres l'histoire la presque effacée et on en sait aujourd'hui assez peu sur la vie de cette femme. C'est pourquoi une partie du récit est fictionnelle.

J'avais repéré ce roman au fil de mes pérégrinations sur bookstagram et offert à mon amoureuse passionnée de nature et d'oiseaux à Noël dernier. Bien sûr j'ai eu moi aussi envie de le lire !

Au début, j'ai eu un peu de mal à comprendre les liens entre les personnages, car on entre directement dans le quotidien de la famille sans que les personnages ne soient vraiment introduits. Cela m'a déstabilisé mais j'ai tout de même poursuivi ma lecture. Globalement, ma première impression est restée la même sur l'ensemble du roman. J'ai beaucoup apprécié les passages sur la seconde partie de la vie de la protagoniste ainsi que ceux consacrés aux oiseaux de son jardin mais je me suis ennuyée sur les autres chapitres plus prosaïques autour de la vie quotidienne de l'héroïne à Londres.
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Tout d'abord, je tiens à préciser que la quatrième de couverture m'a un peu induite en erreur; elle fait penser à une histoire qui se déroule à notre époque, hors celle-ci s'étale de 1900 à 1973. Pour moi, l'ambiance anglaise de cette période me convient, je m'y sens tout à fait à l'aise, donc, pas de souci. Toutefois, certains lecteurs pourraient être dépités, d'où mon petit bémol.

A part cela, c'est une très jolie plume qui nous raconte l'histoire vraie de Len Howard qui a observé les oiseaux du jardin de son cottage, et surtout vécu avec eux, sa porte leur restant toujours ouverte, pendant plusieurs décennies. Elle livre ses observations qui seront un peu écoutées mais surtout critiquées par le milieu scientifique qui voudrait qu'elle reproduise cela en laboratoire pour le valider (!)
Durant toutes ces années, elle écoutera plutôt ses oiseaux que les humains et fera tout pour assurer leur bien-être.
Il y a énormément de profondeur dans ce livre, que ce soit dans la manière de vivre, de regarder la nature, d'appréhender ou de ressentir le monde. Je n'en dis pas plus pour laisser à celles et ceux qui se laisseront tenter le bonheur de la découverte à chaque page tournée.
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Je me suis laissée tenter par "Le Cottage aux oiseaux" de Eva Meijer après avoir flashé sur la couverture, ma liseuse ne lui rend pas justice !
J'ai passé un agréable moment avec ce roman et j'ai découvert une femme formidable qui a réellement existé.
- le style de l'autrice peut dérouter dans un premier temps, mais on s'habitue rapidement.
- L'héroïne, Len Howard, est passionnante. Violoniste de talent, elle décide de s'installer dans la campagne anglaise pour étudier le comportement des oiseaux. Peu prise au serieux par les scientifiques, elle n'abandonne pas et voue sa vie aux oiseaux
- le roman tout en douceur est une ode à la nature, mais aussi à ces femmes scientifiques qui ont fait des avancées majeurs dans leur domaine de recherche et qui n'ont pas eu la reconnaissance qu'elles méritent.
En conclusion, le Cottage aux oiseaux est une très belle découverte ! A lire absolument !
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Le récit se construit autour de la vie singulière et oubliée d'une musicienne, devenue pionnière de l'ethologie des oiseaux. Une évocation de son enfance permet de comprendre la genèse de cet attrait pour les oiseaux. On suit sa formation de violoniste et son entrée dans un orchestre classique à Londres, jusqu'au jour où elle tourne le dos à cette vie pour s'installer dans une maison de campagne isolée. Les oiseaux y sont les d'autant plus les bienvenus qu'elle commence à observer et noter leurs comportements avec précision, inventant les méthodes expérimentales de l'ethologie.
Ce livre trop peu lu nous offre un beau portrait de femme indépendante et un peu excentrique, comme la découverte d'une scientifique méconnue.
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J'avais envie d'une lecture légère pour commencer l'été. Des oiseaux, un cottage dans la campagne anglaise ... ce petit roman tient toutes ses promesses. On y suit l'histoire de Gwendolen (Ou Gwen, ou Len) dans une Angleterre aux prises avec la première guerre mondiale, puis la seconde. La jeune fille essaie d'y faire sa place, d'abord auprès de sa famille, puis à Londres dans un orchestre, puis dans le coeur de son amant. Des chapitres ponctués des notes d'observation de sa mésange charbonnière favorite, l'élégante Star. On y lit tout de suite son admiration et sa passion pour les oiseaux qui la conduiront au coeur du Sussex pour y écrire l'oeuvre de sa vie.
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Biographie romancée, le cottage aux oiseaux nous retrace le parcours de Gwendolen Howard, l'une de figures marquantes de l'ornithologie britannique.

Grâce à un travail méticuleux rassemblant recherches et témoignages, le cottage aux oiseaux nous offre le portrait riche et infiniment instructif d'une femme ayant choisi de se reclure au sein d'un cottage pour se consacrer entièrement à sa passion : l'ornithologie.

Entremêlant des chapitres relatant les dernières années de sa vie à une trame chronologique nous relatant son enfance jusqu'à sa reconnaissance par certains de ses pairs, ce premier roman compte de nombreuses qualités. Captivant, écrit de manière très fluide, il rend un bel hommage au travail d'une passionnée et parvient à susciter non seulement l'envie d'approfondir le sujet de la communication animale mais également de découvrir les ouvrages de Gwendolene Howard (plus connue sous le pseudonyme de Len) que sont Vivre avec les oiseaux (1956) et Les oiseaux en tant qu'individus (1952).

Issue d'une famille de quatre enfants, Gwendolen Howard (1894-1976), grandit dans un milieu privilégié au Pays de Galles. Son père, Newman Howard, ancien expert-comptable reconverti en poète lui transmet l'amour de la musique et des oiseaux. Sa mère, Florence Warman Howard, se consacre à son foyer et aime se divertir lors de soirées littéraires. Enfant, elle a pour animal de compagnie une corneille nommée Charles et écrit déjà des histoires sur le comportement des oiseaux tout en s'adonnant à la musique. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle accompagne au piano ou au violon son père pendant qu'il récite ses interminables poèmes.

Plus tard, sa passion pour la musique lui permettra de rejoindre Londres pour se faire engager en tant que violoniste à l'orchestre du Queen's Hall dirigé par Harold Stockdale. Même si elle s'investit de toutes ses forces dans son activité, elle n'abandonnera pas pour autant sa ferveur pour l'observation des oiseaux.

Mais à l'âge de quarante-quatre ans, en 1938, sa carrière de violoniste ne la satisfaisant plus, elle décidera de se retirer dans un endroit qu'elle surnommera « le cottage aux oiseaux » à Ditchling. Grâce à l'héritage que lui lèguera son père, elle fera de son rêve une réalité : créer un espace exclusivement réservé à l'étude du comportement des oiseaux et essayer de s'imposer dans la communauté scientifique.

Avec ce premier roman, Eva Meijer redonne voix avec beaucoup d'émotions à cette personnalité qui intrigue, habitée par une force bienveillante à l'égard de ses protégés. Très impliquée elle-même dans la recherche liée au langage animal, il n'est pas surprenant que l'auteure ait trouvé la bonne approche pour nous embarquer dans un univers si particulier. Néanmoins , si vous souhaitez vous reconnecter à la nature avec cet ouvrage, vous risquez d'être déçu. Car il s'agit avant tout d'un portrait. Celui d'une femme qui voulait apporter une pierre à l'édifice de la science en allant à contre-courant des pratiques habituelles en matière d'ornithologie et pouvoir observer l'animal dans son habitat naturel, loin du milieu clos des laboratoires.

A certains moments, Len Howard peut également agacer. Obnubilée par le bien-être de ses compagnons de route, cette sorte de nouvelle famille qu'elle parvient à se recréer à l'écart du monde, elle ne semble manifester plus le moindre intérêt pour l'espèce humaine. L'auteure nous donne quelques pistes sans nous fournir de réponses sur les raisons qui l'ont menée à un tel retranchement. Sa relation tendue avec sa mère, les années passées dans une métropole bruyante et surpeuplée, …

Il est normal de souhaiter créer son cocon et de réinventer sa vie. Mais comment pouvoir supporter autant de solitude quand on a connu une enfance si entourée ? Quand on s'est investie auprès de musiciens de talent pour transmettre au public le meilleur de son art ? Ou quand on consacré une part non négligeable de son temps auprès de jeunes plus défavorisés ?

En relisant certains passages consacrés à sa première vie de musicienne, l'auteure évoque l'envie de voler pendant que Len s'adonne au violon. Ces quelques lignes sont assez troublantes :

Jouer, c'est voler - l'altitude, la vitesse, la légèreté, la confiance en l'idée qu'il est possible de préserver la magie, d'y croire, tant qu'elle dure. Jouer, rien que ce mot. Nous jouons. Par là même, nous laissons entrevoir quelque chose à ceux qui sont en bas, au sol, rivés à leurs jumelles, impressionnés, eux qui ne voient jamais rien d'en haut, à moins que d'autres ne les portent sur leurs épaules.

Pouvoir voler, prendre de la hauteur, découvrir, emprunter de nouveaux chemins, de nouvelles voies. En compagnie de Star, de Tête-Chauve, de Binocle, de Pierrot, de Zig-Zag et des autres mésanges qui trouvèrent refuge au cottage, Len parvint au fil du temps à trouver un public à ses recherches. Face un monde scientifique réfractaire considérant les oiseaux comme de simples machines, dénués de la moindre capacité émotionnelle et réduits à subir leur instinct, elle trouvera la voix vers une certaine reconnaissance.

Libérée de toute communication humaine, Len souhaitait avant tout comprendre les échanges entre les oiseaux : pouvoir retranscrire et analyser leur langage, comme si, épuisée par les jacasseries du monde, il était le seul à ses yeux réellement porteur de sens.






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L'auteure est néerlandaise mais l'histoire se passe en Angleterre, essentiellement dans la campagne du Sussex. Nous faisons la connaissance de Len, l'héroïne, enfant puis jeune fille et enfin adulte. Les époques se complètent et nous dressent un portrait sensible de cette femme qui est plus à l'aise en compagnie de son violon et des oiseaux.
Len va-t-elle réussir à convaincre ses parents qu'elle va partir à Londres pour parfaire sa formation musicale et jouer dans un orchestre ?
On la retrouve des années plus tard, vivant seule dans son cottage grand ouvert pour que les oiseaux puissent lui tendre visite. Que s'est-il passé entre temps ?

C'est une charmante parenthèse, loin de l'agitation de nos villes, que nous propose Eva Meijer. Avec Len, nous prenons le temps d'observer mésanges, merles, rossignols, pies, bouvreuils … dans leurs attitudes, leurs caractères, leurs chants et leurs plumages. Loin d'une étude scientifique, Len partage son quotidien, rythmé au gré des heures et des saisons.
C'est apaisant. Qu'il est bon de s'attarder sur la nature qui nous entoure. Ce livre nous en donne l'occasion et ça fait un bien fou.

#LeCottageauxoiseaux #NetGalleyFrance
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Ce roman me laisse dubitatif. J'ai voulu aller jusqu'au bout mais ...je n'arrive pas à trouver un qualificatif. Des passages intéressants, d'autres qui me plaisent moins. Ce n'est pas le genre de littérature qui me captive. Les biographies ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
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Ce livre mêle des éléments biographiques et de fiction de la vie de Len Howard, ornithologue oubliée. Issue d'une famille anglaise, elle part à Londres pour entrer au Conservatoire. A quarante ans, elle quitte tout pour vivre dans un petit cottage et se consacrer aux oiseaux. Elle vit alors très simplement, dans sa maison de campagne aux fenêtres ouvertes pour laisser les mésanges entrer. Elle écrira des livres et de nombreux articles sur ses observations ornithologiques. Souvent moquée parce qu'elle n'avait aucun bagage scientifique puis oubliée de l'histoire, ce livre nous permet d'en savoir un peu plus sur cette femme qui a consacré sa vie aux oiseaux, tissant des liens intimes avec eux.
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le cottage aux oiseaux : récit biographique de Len Howard (1894-1973)
Len est violoniste et naturaliste. Elle aime aussi les oiseaux. Enfant, elle allie ses passions et grandit, entourée des siens. En vieillissant, bien que musicienne à temps plein, elle décide de tout quitter pour aller vivre seule dans un cottage dans le Sussex. Elle laisse derrière elle, un amoureux torturé, sa famille et surtout sa passion du violon. Bien décidée à étudier le comportement des oiseaux du jardin, elle se replie sur elle-même et sur ses petits protégés, prenant des notes précieuses pour faire découvrir la vie ornithologique de sa région.
Récit tout en douceur et en nostalgie. j'ai eu l'impression d'ouvrir le journal intime d'une dame d'un autre temps. Là où plus rien n'a d'importance, et où plus rien n'a de prise sur ce que l'on a décidé de devenir. Elle a tout lâché, tout laissé derrière elle, pour vivre entièrement sa passion des oiseaux et leur laisser guider sa destinée sans jamais contrarier leurs plans. Elle devient un oiseau parmi les autres, les aidant au besoin et les nourrissant mais sans jamais aller contre la nature.
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