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Ce livre je l'ai lu rapidement, un texte simple mais efficace. Il romance la vie de Len Howard qui s'est retirée de sa vie de musicienne à Londres pour observer les oiseaux dans un cottage.

Si au départ, j'ai trouvé l'écriture froide, comme détachée, j'ai avancé dans les pages avec de plus en plus de plaisir. L'auteure écrit avec la simplicité toute relative d'un haïku et se penche sur l'observation de la nature et plus particulièrement des oiseaux du jardin.

La vie de cette femme est décrite de façon simple mais belle. J'ai apprécié la découvrir dans sa façon d'être, dans son rapport aux autres, dans ses fêlures. Dans sa quête d'authenticité et de respect de la nature.

L'auteur nous fait comprendre le destin de cette femme qui a un moment a eu ce besoin viscéral de retourner à la nature.

On observe avec Len Howard la nature et tous les oiseaux qui viennent dans son jardin et dans sa maison quand elle s'installe finalement seule. Tout est relatif d'ailleurs, car il y a foule d'oiseaux de toutes sortes dans ce cottage.

Ici aussi à la maison, des oiseaux sont là dans le jardin, sur les arbres et dans les arbustes et les haies. Ils m'accompagnent de leurs chants et de leurs vols et sont très actifs en ce moment. Bien sur, j'ai un chat, vous le savez, et Nougat est bon chasseur... Alors j'ai toujours peur qu'il en attrape un... Il est à l'affût très très souvent...

D'ailleurs Len Howard a tissé des liens très forts avec ses oiseaux (oui ce sont un peu les siens, elle leur permet de rentrer et même dormir chez elle) et son oiseau fétiche Star sera victime d'un chat du voisin... Quelle tristesse...

Len Howard était également musicienne, violoniste, elle a consacrée sa vie aux oiseaux et à la musique. Sachant que le langage des oiseaux est une belle musique. Une partie de sa vie, elle la passera à Londres en faisant partie d'un orchestre. Mais très vite ce besoin de retour à la nature, à l'essentiel sera son principal souhait.

Même à Londres elle n'aura de cesse d'observer la nature.

Le livre est court 218 pages et alterne entre épisode de la vie de Len Howard (de son enfance à sa vieillesse) et ses observations des oiseaux dont la star est Star, une mésange très intelligente avec qui elle va tisser des liens forts et réaliser des expériences d'apprentissage.

Une belle osmose se dégage de ses pages, cette femme a su reprendre sa place dans la nature. Avec respect et une profonde humilité.

Une belle leçon de vie donnée par des oiseaux aux caractères tous différents et une femme au destin que je trouve admirable.

Je vous invite à observer les oiseaux autour de vous et même si vous êtes en ville, en ce moment la nature reprends ses droits, l'occasion de permettre aux animaux de prendre la place qu'on a oublié de partager...

Bonne lecture, bon confinement. Vive la nature ! Vive la musique !
Portez-vous bien !

Merci à NetGalley et aux Presses de la Cité pour ce partenariat.

#LeCottageauxoiseaux #NetGalleyFrance
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Dans la vague de parutions récentes qui cherchent à redorer l'image des animaux, "Les animaux et leurs langages", l'essai d'Eva meijer, jeune doctorante néerlandaise en philosophie, prouvait combien les comportements animaux peuvent bousculer nos préjugés sur l'intelligence animale.

Dans cet essai, Eva Meijer nous conduit ainsi à réfléchir sur notre place dans le règne animal, à ne plus considérer l'homme non plus comme son centre, mais comme un simple maillon de ce règne.

Eva Meijer s'est ainsi penchée sur la vaste question de la communication animale, considérant l'animal comme un individu à part entière, dôté de conscience et de sensibilité, et c'est cela qui rend sa démarche aussi passionnante que salutaire..

Eva Meijer continue sur cette voie mais sous l'angle de la fiction avec un premier roman, le cottage aux oiseaux ( titre original)Bird Cottage, on notera la belle traduction d'Emmanuelle Tardif) qui s'inspire de la vie et du travail de Len Howard.

On suit dès lors l' 'incroyable histoire de l'angaise Len Howard, poétesse et musicienne, qui, dans les années 30 va tout quitter pour aller observer les oiseaux..

L'histoire suit Howard tout au long de sa vie, d'une jeune fille ayant une enfance privilégiée, mais malheureuse, au Pays de Galles. Elle partira dès lors pour Londres, pour consacrer sa vie à la musique en tant que célèbre violoniste de concert à Londres pendant l'inter-période de guerre, et finalement va exercer un quasi-retrait de la vie publique pour se consacrer à l'étude des oiseaux. Hélas, son approche de l'étude des oiseaux peu conventionnelle sera rejetée par l'institution scientifique peu avant gardiste .

Par sa plume qui sait se faire envoûtante et émouvante, Eva Meijer évoque avec beaucoup d'empathie le monde de Howard et son lien si singulier avec les oiseaux d'une manière très intime, sensible et empathique.
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Une douce lecture qui offre un regard frais en cette période de printemps naissant sur les oiseaux, leur vie, leur intimité, leur langage...
Un récit émouvant d'une femme du milieu du XXe siècle vouée à devenir violoniste, qui change de voie radicalement pour vivre en autarcie dans une cabane dans la forêt, pour étudier de près les oiseaux, comme une véritable ornithologue.

Nous apprenons quelques éléments sur la vie des mésanges charbonnières notamment, sans pour autant aller bien loin dans les détails, la recherche scientifique, cela reste tout de même romancé.

Un style d'écriture léger, facile à lire, divertissant. Il m'aurait fallu un peu plus de profondeur, de détails dans la psychologie des personnages, un petit plus dans la plume de l'auteur, pour que ce soit un coup de coeur.
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J'ai découvert ce livre grâce à une vidéo de Lucy the Reader. Elle m'a tant donné envie de le lire que j'ai quand même attendu jusqu'à récemment, pour faire durer le plaisir !
Au départ, j'ai tout de même eu un peu de mal, j'avais l'impression de regarder l'histoire en spectatrice, j'étais très déçue et ça m'a pris un peu de temps pour finalement intégrer le livre. le fait que ce soit un roman-roman sans une once de biographie m'a perturbée, je pense, et sa jeunesse ne s'est pas passée dans un grand océan d'affection. Je comprends pourquoi elle est partie dès qu'elle a pu ! Mais à un moment, ça y est, j'ai eu le déclic et j'ai accroché à l'histoire.
Len (Gwendolen) était violoniste dans un fameux orchestre londonien mais finalement, elle a tout plaqué pour vivre tranquillement à la campagne, aussi loin que possible des gens mais surtout au contact des oiseaux, particulièrement les mésanges. Son père avait l'habitude de s'occuper des oiseaux accidentés et Len s'est toujours intéressée à eux, les a soignés, a beaucoup lu sur eux.
Elle a acheté une petite maison dans l'intention de les étudier. Elle laissait ses fenêtres ouvertes pour que les oiseaux puissent circuler, elle avait une table spéciale dédiée à la nourriture pour les oiseaux, elle faisait des pieds et des mains pour se procurer du beurre pendant la seconde guerre mondiale pour les aider à passer l'hiver avec un peu de graisse. Ils volaient autour d'elle, se posaient sur ses mains, sa tête, parfois faisaient une sieste sur ses genoux.
Plus impressionnant, elle a appris à taper un certain nombre de fois à quelques-uns d'enntre eux, d'abord par l'exemple, puis en leur disant clairement le nombre de tapotements nécessaires pour obtenir une graine. Star, sa mésange favorite, la comprenait parfaitement et prenait plaisir à taper/jouer. Len étudiait aussi leur chant, ce qu'il pouvait signifier, retranscrivait les chants en partitions.
Comme ce n'était pas une scientifique, les scientifiques ne la prenaient pas vraiment au sérieux, ils pensaient que ses articles sentaient l'anthropomorphie à plein nez, que c'était une femme bizarre vivant seule en croyant qu'elle pouvait parler aux oiseaux. Elle avait une relation formidable avec les eux, ils venaient la voir pour de l'aide, elle arrangeait sa vie autour de leurs préoccupations - mouvements doux, peu de bruits.
Quoiqu'en aient pensé les scientifiques, elle a écrit deux livres célèbres : L'oiseau cet inconnu (Living with birds) et Birds as individuals (titre français exact ?), qui ont eu un succès international et furent traduits en plusieurs langues. Elle était interviewée, on écrivait sur elle dans les journaux, elle a utilisé toutes les influences qu'elle y a gagnées pour protéger son sanctuaire aux oiseaux. Ce qui est très étrange est qu'aujourd'hui, on l'a totalement oubliée, hélas. J'ai essayé d'acheter ses livres, ils ne sont plus édités et sont généralement hors de prix (sauf un que j'ai acheté), L'oiseau cet inconnu. J'espère que le succès de ce roman conduira à la republication de ses livres, j'espère vraiment !
Tout cela pour dire : ce roman fut une grande découverte pour moi et je suis certaine que c'est d'ores et déjà une de mes meilleures lectures de 2020.
PS : Sur mon blog, il y a des photos et des vidéos que je n'ai pas mises ici en lien...

Lien : https://booksnlivres.blogspo..
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Ce roman m'a beaucoup plu car ça n'est pas seulement une histoire simple et tendre. C'est aussi l'amour de cette femme pour les oiseaux, surtout les mésanges et pour l'étude de leurs comportements. Elle les connait tellement bien qu'elle arrive à les différencier , elle leur donne à tous un prénom (Star, Timmy, tête chauve, monocle...) Les chapitres alternent entre son histoire au milieu des différentes sortes d'oiseaux et la vie de Star cette mésange qui la fascine et qui le lui rend bien. Elle écrira d'ailleurs deux best-sellers.

En fermant ce livre, je sais que dorénavant je verrai les oiseaux autrement. J'aimerai vraiment qu'ils puissent se poser sur ma fenêtre, venir chercher quelques brins de laine sur le linge étendu pour confectionner leurs nids. Une lecture qui fait beaucoup de bien et que je vous conseille.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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"Difficile" de critiquer une bio romancée. Pourtant ce livre est un vrai enchantement, on entend les oiseaux chanter au fil des pages. et on se prend d'amitié pour Lenn.
Amoureux des mésanges et autres petits compagnons ailés, ce livre est pour nous !
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Un roman sur les petits oiseaux au fin fond de l'Angleterre, voilà qui aurait pu promettre de larges dérapages dans le mièvre et le sirupeux. J'avoue d'ailleurs avoir emprunté ce livre à la bibliothèque en espérant tomber sur une romance qui aurait été à l'image de la couverture : jolie et inoffensive. En fait, Len Howard est bien excentrique à souhait et quelques unes de ses amours sont esquissées. Sa vie se déroulant dans la première moitié du XXe siècle, les deux guerres s'inscrivent en fond. Voilà pour le romanesque attendu et plutôt bien rendu. Mais notre héroïne n'est pas pour autant gouvernée par l'urgence de se trouver un statut matrimonial, pas plus que par le dévouement à la patrie ou à sa famille que la société de ce temps aurait pu exiger d'elle. Non, ce qui anime Len, c'est une volonté farouche d'indépendance et de solitude, un rapport unique au temps et au monde qui passe par la tranquille observation des oiseaux du jardin. de ses patients relevés jaillit une vision originale de leurs moeurs, de leurs individualités. Et en filigrane de la place de l'humain parmi tous les autres êtres vivants. Alors on lit de jolies descriptions de mésanges faisant leur nid avec les fils du tapis persans, d'amusantes anecdotes sur la manière dont certaines ont appris à compter mais dans le précaire équilibre de ce petit monde, on trouve surtout toute une philosophie de l'existence.
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Roman biographique, que j'ai aimé de la première à la dernière page.
Len Howard quitte tout, amour, travail, confort de la ville, pour se retirer loin de tout, pour retrouver la paix, mais surtout pour pouvoir s'occuper de sa passion pour les oiseaux.
On commence immédiatement à voir comment elle est prête à tout pour défendre les oiseaux, sa haie étant remplie de nids d'oiseaux, mésanges entre autres, elle fera tout pour s'opposer à ce que l'on décime ses nids, éviter de tailler la haie, évidemment.
Mais c'est surtout de comportement animal chez les oiseaux qu'elle va nous raconter, allant même jusqu'à apprendre aux mésanges à communiquer avec des tapotements pour obtenir ce qu'ils veulent, par exemple une graine. Les fenêtres de sa maison sont ouvertes invitants ses amis ailés à y entrer pour venir chercher, soit de la nourriture, ou encore des choses qui pourraient leur servir pour leur nid. le plus mignon, c'est qu'elle semble reconnaître ses oiseaux qui vont et viennent, elle a même nommé ses petits volatiles. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.
J'ai ressenti un sentiment de paix en lisant ce livre, et ça m'a aussi donné le goût de m'intéresser encore plus aux oiseaux, ces oiseaux que j'aime observer de près ou de loin. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.
Len Howard, de son vrai nom Gwendolen Howard, est une pionnière dans son domaine : les animaux. Elle a écrit quelques livres à ce sujet nous parlant d'une de ses passions.
Le roman est très bien écrit, et nous permet d'entrer complètement dans l'histoire, qui m'a aussi poussé à faire des recherches sur Len Howard, je voulais en savoir plus.
En ce moment, avec le confinement qui affecte la plupart des gens sur la planète, il faisait bon se retrouver au milieu des ces oiseaux, de cette nature, l'auteure a vraiment réussi à me faire sentir comme si j'étais sur place. Je vous recommande cette lecture si vous aimez les oiseaux, la nature, etc. Un vrai petit coup de coeur !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Len Howard, violoniste pendant 20 ans dans un orchestre londonien a passé les 35 dernières années de sa vie seule dans un cottage isolé, avec pour colocataires des dizaines d'oiseaux qu'elle étudiait. Ses articles et ses livres portant sur l'étude des comportements des mésanges par exemple ont connu un certain succès, mais elle aura vécu ses dernières années incomprise, et comme on l'apprend dans la postface, peu considérée.
Les aller-retours entre les différentes époques historiques, les nombreux noms d'oiseaux, d'amis, de frères et soeurs, et le caractère radical et donc agaçant du personnage principal m'ont un peu lassée, et j'avoue avoir lu un peu plus en diagonale passées les 200 premières pages…
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Cette biographie romancée de l'ornithologue Len Howard permet de se plonger dans un mouvement de pensée qui marque l'époque contemporaine mais reste fragile et dénigré: celui qui reconnaît aux autres animaux la possibilité d' une existence individuelle, d'une personnalité, d'une psyché. Sans relever de l'anthropomorphisme qui ne considère les individus des autres espèces que dans le prisme des comportements et représentations humains . Len Howard s'est distinguée par sa sollicitude pour les petits oiseaux, son positionnement éthique et méthodologique, par son parcours de musicienne, de femme, de naturaliste, par son souci d'indépendance et son rapport d'intimité étonnant avec les oiseaux qu'elle a pu côtoyer. Ainsi, le personnage est captivant et ses pratiques éclairantes pour qui aime la compagnie des oiseaux. L'écriture d'Eva Meijer sert véritablement son sujet de manière sobre et puissante. Bien-sûr, le livre donne envie de lire Len Howard, et là, tout devient très compliqué car ses trois livres sont difficiles à trouver.
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