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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert ce livre grâce à une vidéo de Lucy the Reader. Elle m'a tant donné envie de le lire que j'ai quand même attendu jusqu'à récemment, pour faire durer le plaisir !
Au départ, j'ai tout de même eu un peu de mal, j'avais l'impression de regarder l'histoire en spectatrice, j'étais très déçue et ça m'a pris un peu de temps pour finalement intégrer le livre. le fait que ce soit un roman-roman sans une once de biographie m'a perturbée, je pense, et sa jeunesse ne s'est pas passée dans un grand océan d'affection. Je comprends pourquoi elle est partie dès qu'elle a pu ! Mais à un moment, ça y est, j'ai eu le déclic et j'ai accroché à l'histoire.
Len (Gwendolen) était violoniste dans un fameux orchestre londonien mais finalement, elle a tout plaqué pour vivre tranquillement à la campagne, aussi loin que possible des gens mais surtout au contact des oiseaux, particulièrement les mésanges. Son père avait l'habitude de s'occuper des oiseaux accidentés et Len s'est toujours intéressée à eux, les a soignés, a beaucoup lu sur eux.
Elle a acheté une petite maison dans l'intention de les étudier. Elle laissait ses fenêtres ouvertes pour que les oiseaux puissent circuler, elle avait une table spéciale dédiée à la nourriture pour les oiseaux, elle faisait des pieds et des mains pour se procurer du beurre pendant la seconde guerre mondiale pour les aider à passer l'hiver avec un peu de graisse. Ils volaient autour d'elle, se posaient sur ses mains, sa tête, parfois faisaient une sieste sur ses genoux.
Plus impressionnant, elle a appris à taper un certain nombre de fois à quelques-uns d'enntre eux, d'abord par l'exemple, puis en leur disant clairement le nombre de tapotements nécessaires pour obtenir une graine. Star, sa mésange favorite, la comprenait parfaitement et prenait plaisir à taper/jouer. Len étudiait aussi leur chant, ce qu'il pouvait signifier, retranscrivait les chants en partitions.
Comme ce n'était pas une scientifique, les scientifiques ne la prenaient pas vraiment au sérieux, ils pensaient que ses articles sentaient l'anthropomorphie à plein nez, que c'était une femme bizarre vivant seule en croyant qu'elle pouvait parler aux oiseaux. Elle avait une relation formidable avec les eux, ils venaient la voir pour de l'aide, elle arrangeait sa vie autour de leurs préoccupations - mouvements doux, peu de bruits.
Quoiqu'en aient pensé les scientifiques, elle a écrit deux livres célèbres : L'oiseau cet inconnu (Living with birds) et Birds as individuals (titre français exact ?), qui ont eu un succès international et furent traduits en plusieurs langues. Elle était interviewée, on écrivait sur elle dans les journaux, elle a utilisé toutes les influences qu'elle y a gagnées pour protéger son sanctuaire aux oiseaux. Ce qui est très étrange est qu'aujourd'hui, on l'a totalement oubliée, hélas. J'ai essayé d'acheter ses livres, ils ne sont plus édités et sont généralement hors de prix (sauf un que j'ai acheté), L'oiseau cet inconnu. J'espère que le succès de ce roman conduira à la republication de ses livres, j'espère vraiment !
Tout cela pour dire : ce roman fut une grande découverte pour moi et je suis certaine que c'est d'ores et déjà une de mes meilleures lectures de 2020.
PS : Sur mon blog, il y a des photos et des vidéos que je n'ai pas mises ici en lien...

Lien : https://booksnlivres.blogspo..
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"Difficile" de critiquer une bio romancée. Pourtant ce livre est un vrai enchantement, on entend les oiseaux chanter au fil des pages. et on se prend d'amitié pour Lenn.
Amoureux des mésanges et autres petits compagnons ailés, ce livre est pour nous !
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Roman biographique, que j'ai aimé de la première à la dernière page.
Len Howard quitte tout, amour, travail, confort de la ville, pour se retirer loin de tout, pour retrouver la paix, mais surtout pour pouvoir s'occuper de sa passion pour les oiseaux.
On commence immédiatement à voir comment elle est prête à tout pour défendre les oiseaux, sa haie étant remplie de nids d'oiseaux, mésanges entre autres, elle fera tout pour s'opposer à ce que l'on décime ses nids, éviter de tailler la haie, évidemment.
Mais c'est surtout de comportement animal chez les oiseaux qu'elle va nous raconter, allant même jusqu'à apprendre aux mésanges à communiquer avec des tapotements pour obtenir ce qu'ils veulent, par exemple une graine. Les fenêtres de sa maison sont ouvertes invitants ses amis ailés à y entrer pour venir chercher, soit de la nourriture, ou encore des choses qui pourraient leur servir pour leur nid. le plus mignon, c'est qu'elle semble reconnaître ses oiseaux qui vont et viennent, elle a même nommé ses petits volatiles. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.
J'ai ressenti un sentiment de paix en lisant ce livre, et ça m'a aussi donné le goût de m'intéresser encore plus aux oiseaux, ces oiseaux que j'aime observer de près ou de loin. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.
Len Howard, de son vrai nom Gwendolen Howard, est une pionnière dans son domaine : les animaux. Elle a écrit quelques livres à ce sujet nous parlant d'une de ses passions.
Le roman est très bien écrit, et nous permet d'entrer complètement dans l'histoire, qui m'a aussi poussé à faire des recherches sur Len Howard, je voulais en savoir plus.
En ce moment, avec le confinement qui affecte la plupart des gens sur la planète, il faisait bon se retrouver au milieu des ces oiseaux, de cette nature, l'auteure a vraiment réussi à me faire sentir comme si j'étais sur place. Je vous recommande cette lecture si vous aimez les oiseaux, la nature, etc. Un vrai petit coup de coeur !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Cette biographie romancée de l'ornithologue Len Howard permet de se plonger dans un mouvement de pensée qui marque l'époque contemporaine mais reste fragile et dénigré: celui qui reconnaît aux autres animaux la possibilité d' une existence individuelle, d'une personnalité, d'une psyché. Sans relever de l'anthropomorphisme qui ne considère les individus des autres espèces que dans le prisme des comportements et représentations humains . Len Howard s'est distinguée par sa sollicitude pour les petits oiseaux, son positionnement éthique et méthodologique, par son parcours de musicienne, de femme, de naturaliste, par son souci d'indépendance et son rapport d'intimité étonnant avec les oiseaux qu'elle a pu côtoyer. Ainsi, le personnage est captivant et ses pratiques éclairantes pour qui aime la compagnie des oiseaux. L'écriture d'Eva Meijer sert véritablement son sujet de manière sobre et puissante. Bien-sûr, le livre donne envie de lire Len Howard, et là, tout devient très compliqué car ses trois livres sont difficiles à trouver.
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Tout d'abord, je tiens à préciser que la quatrième de couverture m'a un peu induite en erreur; elle fait penser à une histoire qui se déroule à notre époque, hors celle-ci s'étale de 1900 à 1973. Pour moi, l'ambiance anglaise de cette période me convient, je m'y sens tout à fait à l'aise, donc, pas de souci. Toutefois, certains lecteurs pourraient être dépités, d'où mon petit bémol.

A part cela, c'est une très jolie plume qui nous raconte l'histoire vraie de Len Howard qui a observé les oiseaux du jardin de son cottage, et surtout vécu avec eux, sa porte leur restant toujours ouverte, pendant plusieurs décennies. Elle livre ses observations qui seront un peu écoutées mais surtout critiquées par le milieu scientifique qui voudrait qu'elle reproduise cela en laboratoire pour le valider (!)
Durant toutes ces années, elle écoutera plutôt ses oiseaux que les humains et fera tout pour assurer leur bien-être.
Il y a énormément de profondeur dans ce livre, que ce soit dans la manière de vivre, de regarder la nature, d'appréhender ou de ressentir le monde. Je n'en dis pas plus pour laisser à celles et ceux qui se laisseront tenter le bonheur de la découverte à chaque page tournée.
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Je me suis laissée tenter par "Le Cottage aux oiseaux" de Eva Meijer après avoir flashé sur la couverture, ma liseuse ne lui rend pas justice !
J'ai passé un agréable moment avec ce roman et j'ai découvert une femme formidable qui a réellement existé.
- le style de l'autrice peut dérouter dans un premier temps, mais on s'habitue rapidement.
- L'héroïne, Len Howard, est passionnante. Violoniste de talent, elle décide de s'installer dans la campagne anglaise pour étudier le comportement des oiseaux. Peu prise au serieux par les scientifiques, elle n'abandonne pas et voue sa vie aux oiseaux
- le roman tout en douceur est une ode à la nature, mais aussi à ces femmes scientifiques qui ont fait des avancées majeurs dans leur domaine de recherche et qui n'ont pas eu la reconnaissance qu'elles méritent.
En conclusion, le Cottage aux oiseaux est une très belle découverte ! A lire absolument !
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L'auteure est néerlandaise mais l'histoire se passe en Angleterre, essentiellement dans la campagne du Sussex. Nous faisons la connaissance de Len, l'héroïne, enfant puis jeune fille et enfin adulte. Les époques se complètent et nous dressent un portrait sensible de cette femme qui est plus à l'aise en compagnie de son violon et des oiseaux.
Len va-t-elle réussir à convaincre ses parents qu'elle va partir à Londres pour parfaire sa formation musicale et jouer dans un orchestre ?
On la retrouve des années plus tard, vivant seule dans son cottage grand ouvert pour que les oiseaux puissent lui tendre visite. Que s'est-il passé entre temps ?

C'est une charmante parenthèse, loin de l'agitation de nos villes, que nous propose Eva Meijer. Avec Len, nous prenons le temps d'observer mésanges, merles, rossignols, pies, bouvreuils … dans leurs attitudes, leurs caractères, leurs chants et leurs plumages. Loin d'une étude scientifique, Len partage son quotidien, rythmé au gré des heures et des saisons.
C'est apaisant. Qu'il est bon de s'attarder sur la nature qui nous entoure. Ce livre nous en donne l'occasion et ça fait un bien fou.

#LeCottageauxoiseaux #NetGalleyFrance
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