Plus haut que la mer

Livre plaisant, mais sans plus. L'épouse d'un prisonnier de droit commun et le père d'un condamné politique se rencontrent lors d'une visite dans une prison de haute sécurité située sur une île, coupée soudainement de la côte par une tempête et où ils vont de voir passer la nuit.

Violence carcérale, troubles par les cellules communistes italiennes de l'époque et la très dure répression qui s'en est suivie, tout est effleuré et évoqué superficiellement. Reste cette rencontre aux sentiments improbables. Le tout reste très gentillet. Livre qui se lit, mais qui ne m'a pas touchée, à défaut pour l'auteure d'avoir été davantage dans les tripes des protagonistes.

Roman très bien écrit, très bien traduit .
Ce livre m'avait été conseillé par un libraire à la foire du livre de Bruxelles.
Hélas, c'est très personnel : le contexte de l'histoire dans une prison et les remous politiques de l'Italie au temps des brigades rouges ne m'a pas branché du tout même si l'essentiel de l'histoire se passe entre trois personnes et sur le plan humain.
Je ne suis pas facilement rentrée dans le récit.

Une bonne surprise que ce petit roman, je ne connaissais pas l'auteur ni n'avais entendu parler de ce titre.
Nous sommes en Italie dans les années 1970, ce qu'on appelle "les années de plomb", sur une île qui n'est pas nommée, se trouve un quartier de haute sécurité pour détenus politiques, dangereux ou de droit commun. Nul mur n'est plus haut que la mer. Impossible de s'en évader.
Sur le bateau qui les mène à la prison, deux personnes vont faire connaissance : Paolo, veuf, venu visiter son fils (détenu politique) et Luisa, mère de 5 enfants qui vient voir son mari (homme violent qui a tué notamment un gardien de prison).
Une tempête survient, les empêchant de regagner la terre ferme le jour même. Ils vont passer la nuit sur l'ïle sous la surveillance de Nitti, le gardien qui n'arrive plus à gérer la violence des détenus. Cette nuit sera alors comme une parenthèse pour chacun des personnages. Ils vont se parler, s'écouter et se comprendre et manifester de la douceur et de la bonté les uns pour les autres.
Sujet original et beaucoup d'émotions dans ce roman, que je recommande chaudement.










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Sur fond d'incarcération de détenus violents, l'auteur visite l'Italie et son histoire avec beaucoup d'humanisme tout au long de cet agréable roman.

un moment plein d'humanité ; nous suivons Paolo et Luisa dans un périple d'amour mais tout en délicatesse

Un roman à l'atmosphère très particulière, sur une île, des passages vraiment magnifiques, et des personnages bruts, solitaires, tourmentés, et qui vont s'apprivoiser. Une femme, un père, viennent visiter leur mari, leur fils, emprisonnés sur une île dans un centre pénitentiaire. A la faveur d'une tempête, Paolo et Luisa sont bloqués, contraints de passer la nuit sur l'île. L'occasion d'une rencontre entre eux deux, et l'agent chargé de les surveiller, Nitti, qui restera inoubliable pour eux trois, chacun pour ses raisons, l'émotion, et le bel échange gravé en eux pour toujours.

Superbe livre qui vous engouffre dans son univers de solitude et de souffrance. Deux personnages touchants et d'une grande beauté. En filigrane l'enfermement, la climat politique oppressant, la violence et au milieu de nulle part des coeurs qui battent, la vie qui reprend ses droits.

Nous sommes dans les années 70 en Italie. Nous suivons 3 personnages sur une île qui n'est jamais nommée mais qui pourrait être l'île d'Asinara. Une île où se trouve une prison de haute sécurité.
Paolo et Luisa ne se connaissent pas. Ils vont tous deux retrouver un proche incarcéré.
Lui est un professeur de philosophie qui va rendre visite à son fils membre des Brigades Rouges et coupable d'avoir participé à des actions terroristes meurtrières et elle, une fermière qui va voir son mari condamné pour homicide. L'histoire de leur brève rencontre commence à bord du ferry qui les emmène sur l'île. Une tempête empêchera leur retour le jour même sur le continent.
Pierfrancesco Nitti, un gardien de prison qui vit sur l'île avec sa femme et ses enfants, va les prendre en charge pendant ce bref séjour forcé.
Luisa et Paolo sont deux personnages brisés par des événements familiaux.
Leurs visites sont devenues au fil du temps un rituel qui s'est intégré à leur vie mais qu'ils affrontent difficilement. Paolo assume la responsabilité des actes de son fils et ce poids l'empêche de vivre sereinement. Luisa est l'innocente victime d'un mari violent.
Quant à Nitti, il n'arrive pas à concilier qui il est et ce qu'il fait parfois en prison et sa vie de famille.
Francesca Melandri raconte leur histoire avec pudeur et délicatesse. La nature et les éléments sont omniprésents et racontent eux aussi quelque chose des états d'âme des protagonistes.
Il m'a fallu du temps pour entrer dans le récit. L'intrigue met du temps à se mettre en place. Elle est originale, les thèmes intéressants et traités avec une grande finesse. C'est ce qui a fini par emporter mon adhésion. Il faut aimer les romans dans lesquels il ne se passe pas grand chose et les longues descriptions (très belles) pour apprécier cette histoire. Il m'a donné envie d'en savoir plus sur l'épisode des « Brigades Rouges » en Italie.

Une prison de haute sécurité, située sur une île isolée par un bras de mer dangereux. Voilà le lieu idéal pour une rencontre en huis-clos entre un homme et une femme, tous deux venus rendre visite à un proche et qui se retrouvent bloqués sur l'île pendant une nuit. Ils viennent d'univers complètement différents, et pourtant, cette soirée et cette nuit en commun vont les rapprocher et être le déclencheur d'une importante remise en question pour chacun d'eux. A travers leurs histoires individuelles, c'est celle de l'Italie des années de plomb que l'on parcourt. Et cette histoire, ainsi que les conditions de détention de ces prisonniers exceptionnels, est passionnante. Malheureusement, j'ai eu le sentiment de rester sur ma faim, car aucune de ces thématiques n'est vraiment approfondie.

Le résumé en 4ᵉ de couverture m'a donné très envie de lire ce livre mais je n'y ai pas trouvé ce que j'en espérai. Les personnages y sont décrits dans toutes leurs contradictions mais pas assez fouillés, on ne fait que les entrevoir. le monde carcéral également est juste effleuré. de longues descriptions de paysages mette en valeur l'ile dont on a finalement l'impression qu'elle est le vrai caractère principal du roman. Les personnages ne sont juste qu'accessoires.