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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

« Nous sommes blancs Ilaria. Notre père est blanc. S'il avait vraiment un quart de notre sang, il serait, disons, beige. Et en fait, il est marron.
- Beige ? Marron ? Mais qu'est ce que tu dis Attilio ! Tu veux évaluer la couleur de sa peau avec un Pantone ?
- Je n'ai pas besoin d'un nuancier. Je le vois de mes propres yeux qu'il est trop foncé.
- Moi, j'ai vu de mes propres yeux une carte d'identité où figure le nom de mon père qui est aussi le tien. Et ça c'est un fait ! ».

Passionnée d'histoire, j'étais impatiente de lire ce livre. Imaginez-vous un matin de l'année 2010 découvrir sur votre palier, un jeune homme éthiopien qui est à la recherche de son grand-père qui n'est autre que votre père. A partir ce cet épisode, il devient évident d'élaborer un récit qui met en lumière cette part d'ombre de la période fasciste de ce pays en partant de la vie d'Attilio Profeti père.

Et la vie d'Attilio a été particulièrement remplie. C'est une personnalité fascinante par sa grande capacité à tamiser certaines parties de sa vie. Ilaria va naviguer dans les zones grises de l'existence de ce père. Séducteur, opportuniste, lâche, manipulateur, menant double vie, sans scrupule, Attilio a toujours eu de la chance. Mais aujourd'hui, avec ses 95 ans, sa mémoire s'effiloche. Ilaria va donc mener son enquête. Elle va mettre au jour les secrets de son père et l'histoire peu glorieuse de l'Italie, l'occupation par les chemises noires de l'Ethiopie de 1936 à 1941 et toutes les exactions, la violence, les massacres d'Addis-Abeba, l'horreur, les lois raciales, l'interdiction du métissage malgré de nombreux enfants nés des « talians », la corruption, l'utilisation du gaz Ypérite.

Quant à ce jeune homme éthiopien qui se trouve sur le palier d'Ilaria, il se nomme Shimeta Ietmega Attilaprofetti. C'est le petit fils d'Attilio dont personne ne connait l'existence. Sa demande d'asile a été rejetée et il raconte, lui aussi, à sa tante, toutes les épreuves et les atrocités qu'il a du affronter, lui le « sorti ».

Passionnant, érudit, intelligent, ce récit mêle l'histoire d'une famille fictive, celle d'Attilio Profeti père, à des portraits d'hommes connus historiquement. L'auteure s'est appuyée sur un énorme travail de documentation. Elle s'est rendue en Ethiopie. A rencontré des migrants afin d'être au plus près de la réalité. Mais voilà, ladite construction promène le lecteur d'une période à une autre sans cohérence ou dont la connexion n'apparaîtra que plus tard, plusieurs histoires s'entremêlent dont certaines ne m'ont pas paru indispensables ou je n'ai pas tout saisi, l'histoire est à la fois en 2010 et en même temps avec Mussolini. Cette gymnastique intellectuelle alourdie le récit et ne rend pas la compréhension du texte évidente. Ce puzzle risque de décourager plus d'un lecteur. Rien à voir avec le style d'écriture de « Plus Haut que la mer ».

Francesca Melandri cherche à mettre en évidence la politique coloniale de l'Italie et sa répercussion sur les mentalités et les migrations d'aujourd'hui. Avec ce livre, elle a espoir de sortir son pays du déni collectif de ce passé ou de son ignorance sans pour autant se poser en donneuse de leçons, elle est plutôt comme une archéologue qui fouille, qui creuse, pour mieux connaître le passé afin de mieux vivre le présent.

En juillet 1959, le Général de Gaulle en accueillant l'empereur Haïlé Sélassié lui rendit hommage en ces termes : « Nous savons, Sire, la France entière, le monde entier, savent qu'en votre personne on peut reconnaitre le souverain dont le courage et la valeur se sont démontrés avec gloire pendant la guerre et avec éclat durant la paix ».

Mais néanmoins, après toutes ces lectures qui n'ont pour vocation qu'éveiller les consciences, je ne me fais aucune illusion sur l'être humain.

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Le presque centenaire et désormais sénile Attilio Profeti a officiellement eu trois fils et une fille, Ilaria. Aussi, quelle surprise pour celle-ci lorsqu'un réfugié venu d'Ethiopie se présente chez elle en se déclarant petit-fils d'Attilio. Ilaria, amenée à se pencher sur le passé de son père, découvre un homme qu'elle ne connaissait finalement que bien peu. Au travers de la vie du vieil homme, c'est toute l'histoire de l'Italie fasciste et colonialiste qui resurgit, tout un passé occulté qui a pourtant laissé bien des traces, parfois inattendues, jusqu'à aujourd'hui.


S'il pèse souvent lourd dans l'estomac en raison de la relation des manipulations d'embrigadement fasciste, des obsessions racistes et phrénologiques, des comportements et des crimes de guerre de la « race pure » à l'encontre de ses « inférieures », mais aussi parce qu'on finit, d'une part, par étouffer dans l'évocation de l'omniprésente corruption, passée et contemporaine, qui infeste la société italienne, d'autre part, par ressentir un véritable malaise face au traitement infligé de nos jours aux migrants qui affluent à Lampedusa, ce long et dense roman prend les allures d'un documentaire lucide et sans concession, fondé sur une analyse sérieuse et solide qui interroge tant le passé que le présent.


Ce remarquable roman historique mérite largement l'effort de sa lecture, éprouvante et consternante, mais édifiante et nécessaire. Il vous fera découvrir un pan d'histoire méconnu des Italiens-mêmes, rétablissant courageusement une vérité occultée dans la mémoire collective.


Prolongement sur l'empire italien d'Ethyopie dans la rubrique le coin des curieux, en bas de ma chronique sur ce livre sur mon blog :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/07/melandri-francesca-tous-sauf-moi.html

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Connaissons-nous bien nos parents, notre famille, notre pays, leurs passés comportent-ils des zones d'ombre ? Et quand famille et histoire se trouvent mêlées que risque-t-on de découvrir, sont-ils ce que nous croyons qu'ils sont ?

En ouvrant sa porte ce jour-là à un homme à la peau sombre, Illaria, italienne d'une quarantaine d'années, ne pensait pas remettre en question toutes ses certitudes sur son père, Attilio, 95 ans, et finalement sa famille mais aussi sur elle-même. Et pourtant tout semble confirmer que Shimeta Attilio Profeti est bien le petit-fils d'Attilio et donc son neveu.

En mettant en parallèle le passé d'un homme et celui d'un pays, Francesca Melandri confronte la mémoire individuelle et collective : qu'il s'agisse du fascisme mussolinien, du racisme, de la colonisation de l'Ethiopie et ses exactions, des turpitudes berlusconiennes mais aussi pour son héroïne lorsque l'urgence humaine l'oblige à mettre en sourdine ses convictions, les événements obligeant parfois à des compromissions.

Elle va découvrir que ce père qu'elle chérit, si doux, si attentif et désormais si fragile, a pu être un homme au passé plus que trouble, qui a joué toute sa vie avec les apparences en menant entre autre pendant plusieurs années une double vie familiale. Peu à peu les indices vont corroborer les dires de cet inconnu, obligeant Illaria à regarder ce père comme un inconnu et à remettre en question tout ce qu'elle pensait savoir.

C'est une lecture instructive sur un pan d'histoire, peu connu en tout cas par moi, de l'occupation italienne en Ethiopie de 1935 à 1941 et de ses exactions. Francesca Melandri décide de remonter le temps et l'histoire d'une famille sur trois générations pour mettre à jour des pages peu glorieuses de son pays (mais quel pays n'en a pas) et plus particulièrement à travers Attilio quand celui-ci faisait partie de l'armée d'occupation, des chemises noires et de la mouvance fasciste de Mussolini.

"Celui qui ne veut pas savoir la vérité est complice et il me dégoûte. (…) le parfum du privilège est comme la sale odeur de la pauvreté : on a beau se laver les mains, il ne partira jamais. (p150)"

J'ai trouvé habile de confronter chaque génération à ses compromis avec l'idéologie, petits arrangements de chacun avec ses idées, ses idéaux mais parfois obligé de les mettre en sourdine.

C'est un roman foisonnant, richement documenté, abordant tous les aspects même les plus abjects de la domination, de l'asservissement, de la sélection humaine et qui ne sont pas sans rappeler d'autres pays, d'autres époques, d'autres idéologies.

L'auteure fait de ce roman un document historique avec l'ambition de révéler tous les mécanismes de la pensée mussolinienne, fasciste et colonisatrice et le but est atteint mais au détriment parfois de la fluidité du récit. Beaucoup de sauts dans l'histoire, de changements d'époque qui nuisent à une bonne compréhension et une fluidité de lecture.

Autant son précédent roman était court, concis autant dans celui-ci, je me suis parfois perdue dans les faits et les personnages. La remontée du temps se fait par strates, en partant du passé le plus récent pour remonter jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, remontant jusqu'à la génèse des faits et des personnages.

C'est une lecture exigeante, forte, instructive et même si j'ai eu l'impression par moment que je n'en viendrai pas à bout par sa longueur, par la foule de détails, par toutes les pièces qui devaient à un moment ou à un autre trouver leurs places, je n'ai pu me résoudre à l'abandonner. L'auteure réussit, grâce à sa construction, à nous remettre sur le chemin de l'histoire, sur le destin d'Attila (Attilio) celui qui voulait mourir après les autres, être le dernier survivant d'une époque : Tous, sauf moi (sont morts)…..

Les thèmes abordés, les enquêtes historique et familiale font de ce roman une fresque de qualité mais qui demande temps et concentration.

"Les définitions définissent celui qui définit, non pas celui qui est défini (p248)"
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Ce roman, très dense, met en scène des personnages confrontés à l'histoire du racisme anti-africain en Italie. À la suite de la rencontre d'un jeune homme éthopien qui se dit son neveu, Illaria se met à explorer le passé trouble de son père âgé, un homme chanceux, qui a traversé la vie en profitant de la confiance que lui conférait son physique avantageux.
De l'empire en Éthiopie à l'Italie de Berlusconi, on a quand même l'impression que la corruption et le clientélisme sont les seules constantes de la politique italienne.
Personnages attachants, situations parfois à la limite du soutenable, écriture intelligente, voilà les ingrédients de ce superbe livre. C'était mon premier Melandri, mais j'y retournerai.
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L'histoire contemporaine de l'Italie revistée à la lumière de son passé fasciste. Grandiose et terrifiant. Un jour sur son pallier Ilaria, professeure, fille d'Attilio 93 ans, soeur d'Attilio (aussi), d'Emilio et de Frédérico dont j'ai oublié le nom, découvre sur son pallier un migrant Éthiopien qui lui dit être son neveu.
C'est l'époque où Berlusconi est au pouvoir, Khadafi vient lui rendre visite leurs frasques sont indécents, leurs abus de pouvoir sans limite... en contrepoint à cette visite le long chemin des migrants africains qui finissent dans les prisons Libyennes violés, torturés, affamés sans raison aucune. Shimeta fait parti de ces hommes qui mettront des années de misère à arriver jusqu'à une destination où personne ne les accueillera. En repartant sur les traces de Shimeta, Ilaria va découvrir le passé fasciste de son père, le colonialisme italien qui exploite met à feu et à sang l'Ethiopie, un Mussolini complètement fou, l'arrogance Berlusconienne qui envoie ses entreprises dévorer un morceau du gâteau d'un pays brisé par la guerre civile. Son père qui comme tout les colons va se servir du corps d'autrui comme s'il en était le propriétaire, l'indifférence, l'amour un peu, par touche mais toujours le mépris de l'autre, l'abandon, la voracité capitaliste, le toujours plus de pouvoir, d'argent, de corps à soumettre, de ressources à épuiser.
Un long roman (trop long à mon goût) qui fouille dans le détail le passé colonial italien et le relie à la crise des migrants. Comment l'occident a inoculé le virus des guerres et des famines dans des pays pauvres mais en lien avec leur écosystème. Pour un Shimeta qui va retrouver une famille, combien vont être mis dans un vol retour et finir dans des prisons cauchemardesques. Où l'on constate que les stigmates mussolinien sont encore présents dans les rouages du pouvoir italien, les monstruosités toujours là;
Un livre qui secoue
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Ma première rencontre avec Francesca Melandri date déjà de quelques années, pourtant je me souviens bien de Plus haut que la mer, roman dans lequel elle abordait avec subtilité une période sombre de l'histoire de son pays. Elle s'attaque à nouveau à ce sujet épineux avec Tous, sauf moi, à la fois fresque familiale et historique de l'Italie du XXème siècle.

Tous, sauf moi est le mantra d'Attilio Profeti. Père de quatre enfants, auréolé du prestige de sa réussite professionnelle, il est désormais un vieil homme dont ses proches croient connaitre tous les secrets. Jusqu'au jour où sa fille Ilaria découvre devant sa porte un jeune africain qui prétend être le petit-fils d'Attilio. Intriguée, Ilaria cherche à en savoir plus et peu à peu, découvre le passé méconnu de son père et de son pays.

Il y a dans cette histoire deux niveaux de lecture, le romanesque et l'historique, que Francesca Melandri mêle habilement. Sur le plan strictement romanesque, Francesca nous raconte l'histoire de la famille Profeti partant de la mort d'Attilio Profeti jusqu'aux premières années de mariage de ses parents. Ce faisant elle nous offre une saga familiale riche et passionnante, des personnages marquants même lorsqu'ils n'ont qu'un rôle secondaire dans l'intrigue (je pense notamment à Ottelo, le frère aîné mais éternel second). Je suis loin d'être une romantique, pourtant j'ai accroché à l'histoire d'amour complexe entre Ilaria, enseignante et socialiste, avec son ami d'enfance Piero, député de Silvio Berlusconi. Ce n'est que l'un des points d'accroche entre l'histoire de la famille et l'histoire de l'Italie, car toute l'intrigue imaginée par Francesca Melandri est indissociable de l'histoire contemporaine de son pays.

A travers les destins de ses personnages, Francesca Melandri nous parle de l'Italie. Elle nous raconte les guerres, le fascisme, l'Ethiopie. Elle raconte les violences, la propagande, les théories racistes. Elle ancre également ses personnages dans l'Italie actuelle, parlant d'une classe politique gangrénée par la corruption ou d'immigration. Elle nous livre là un travail ambitieux, basé sur un solide travail de recherche, mais qui, dans le cadre d'un roman pourrait dérouter, voire rebuter, certains lecteurs. J'avoue avoir par moments été perdue, car mes connaissances sur l'histoire italienne sont pour le moins superficielles. Pourtant, raconter ces événements en les mêlant à un roman, permet de les faire connaître à un plus large public. On sent en effet la révolte de l'autrice face aux événements passés mais également devant les événements actuels. C'est un cri d'indignation face à l'hypocrisie et à l'aveuglement généralisés.

A découvrir absolument !
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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J'aime beaucoup les romans qui possèdent un fonds historique. Ici, j'ai été gâté car il s'agit presque d'un livre d'histoire légèrement romancé
Francesca Melandri nous balade (c'est le cas de le dire !) d'une période à l'autre de l'histoire de l'Italie en décrivant trois générations de la famille Profeti. On découvre surtout la colonisation de l'Ethiopie, menée par les « Chemises Noires » fascistes, mais aussi les premières années de la guerre de 40, sous un Mussolini aussi fou qu' Hitler, le changement de camp en 1943, la période d'après-guerre jusqu'au gouvernement de Berlusconi. Je cite dans l'ordre, mais l'autrice n'a que faire de la chronologie, et mélange tout cela, souvent au sein d'un même chapitre. C'est là un des reproches que l'on peut formuler au roman.
L'épopée de la famille Profeti est contée de façon remarquable. Attilio, le grand-père adhéra comme beaucoup au fascisme, mais Melandri nous le dépeint comme un homme pas plus méchant qu'un autre : rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Par contre les violences exercées par les Italiens dans l'est de l'Afrique ne méritent aucune indulgence, tant elles furent atroces, dignes de la barbarie nazie, sauf qu'il n'y eut pas de chambres à gaz.
L'histoire de cette famille démarre de façon très originale : un jeune noir sonne un jour à la porte d'Ilaria, la fille d'Attilio, en lui certifiant, carte d'identité à l'appui, qu'il est son neveu : le lien avec l'Ethiopie est fait…

Un bémol encore : l'autrice alterne les passages au style enlevé, et d'autres qui se traînent comme si sa plume freinait puis redémarrait subitement. Trop de longueurs donc, et trop d'ellipses, de raccourcis, qui rendent la compréhension parfois difficile. Il n'empêche, je n'ai pas mis beaucoup de temps à avaler ce gros bouquin.
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De la grande guerre avec le grand père Ernani Profeti en passant par la montée du fascisme, la campagne d'Éthiopie où Attilio, le fils, ira au front puis finira par accompagner ces savants défenseurs de la « race supérieure », à nos jours où Ilaria, la petite fille, vit dans cette Italie mussolinienne, confrontée à l'arrivée massive de clandestins venus de la corne de l'Afrique.
Roman historique qui nous permet, détails à l'appui (on s'y perd parfois un peu), de suivre les méandres d'Ilaria à la recherche d'une histoire familiale inconnue quand un jour débarque un éthiopien qui se revendique comme étant son neveu .
Quand l'Italie contemporaine, confrontée aux relents fascistes et populistes est rattrapée par son histoire peu glorieuse cela donne un merveilleux roman à la fois perturbant et bouleversant.
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Je remercie Babelio et les éditions Gallimard de m'avoir fait parvenir ce livre et de m'avoir permis de rencontrer l'autrice Francesca Melandri.

La lecture de ce livre est ancienne et antérieure à la rencontre qui a eu lieu en avril . Je tenais à le terminer avant. Mais voilà ce roman est dense, exigeant et mérite qu'on prenne son temps pour en apprécier les subtilités, la construction. Et le temps, j'en ai eu peu (problèmes de timing, contretemps ) et j'ai dû concentrer ma lecture sur peu de jours. D'où mon sentiment mitigé, une fois le livre terminé. J'ai "englouti" plus qu'apprécié cette histoire à sa juste valeur.

Le sujet m'a intéressée. J'ai découvert une page de l'histoire de l'Italie. La rencontre avec Francesca Melandri a été passionnante et m'a permis de comprendre son travail.
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Un jeune Ethiopien vient un jour sonner à la porte d'Ilaria. Il annonce être son neveu. Ilaria décide alors d'enquêter. Qu'est-ce que son père Attilio est allé faire en Ethiopie ? Elle est finalement peu surprise puisqu'en Italie, Attilio a eu aussi une double vie, deux femmes et des enfants avec chacune. un secret qu'il avait su garder pendant quelques années.
Une occasion pour l'auteure pour revenir sur ces années sombres de l'Italie fasciste, et sous couvert de faire de "l'humanitaire" en Ethiopie, elle explique comment certains se sont enrichis et n'ont pas hésité à exterminer un peuple. Elle dénonce aussi les conditions de vie extrême des immigrés qui arrivent en Italie. Certaines descriptions sont cruelles. L'auteure va au fond de la psychologie des personnages principaux. par contre, il n'est pas évident de s'y retrouver car on passe sans transition d'une époque à l'autre. les sujets traités sont intéressants mais parfois un peu redondants.
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