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Michaël Mention n'est pas un écrivain.

Il est pluriel et unique. Innombrable et seul. Changeant et inaltérable.

Michaël Mention est bien plus qu'un écrivain, il mériterait qu'on invente un mot rien que pour lui. Son talent si personnel éclabousse une nouvelle fois les pages de Dehors les chiens.

Il touche à tous les genres, surtout les sous-genres injustement décriés. Avec le même bonheur, le même plaisir, et un don. Sans aucun doute en partie inné. Mais aussi résultant d'un immense travail, pointilleux et obsessionnel.

Place au Far West, au western, revu et retouché par Mention. le moins que l'on puisse dire, c'est que ça dépote. Oui, dans les vieux pots, l'auteur arrive à faire pousser un plant littéraire singulier et réellement moderne, tout en respectant les codes « anciens » de ce genre.

Dehors les chiens est autant polar que roman noir, fait autant siffler les balles que suer les âmes.

1866, l'ouest de ce qui n'est pas encore un pays unis, au sortir de la guerre de Sécession. L'United States Secret Service (USSS) vient aussi d'être créé, Crimson Dyke en est un de ses agents, à la poursuite des faux monnayeurs. Autant dire qu'on est davantage dans le réel que dans les films de John Wayne.

La vérité et le quotidien pénible et violent, vous allez les éprouver dans votre chair. L'écrivain est un raconteur hors pair qui fait ressentir les émotions et sensations comme peu savent le faire, avec une (grosse) touche de créativité qui embrase le tout.

Vous adorez les western ? Vous serez subjugués. Vous n'aimez pas ce style habituellement (comme moi) ? vous tomberez tout autant sous le charme brutal de ce roman atypique. Pari tenu. Oui, j'ai été subjugué, du début à la fin, par l'intrigue, les personnages, l'environnement et les sujets de société.
Et l'écriture !
L'écriture !
Vous. N'avez. Jamais. Lu. Ça. Mark my words.

Sorti directement en poche dans la collection Grands Détectives chez 10/18, ce roman mérite d'être mis entre le plus grand nombre de mains, preuve que littérature ambitieuse peut rimer avec littérature populaire. de quoi clouer le bec de certains.

L'enquête menée par Crimson Dyke est étonnante, elle s'éloigne très vite des histoires de fausse monnaie. le personnage lui-même est remarquable, complexe. D'ailleurs, on devrait le retrouver par la suite.

Mention arrive à faire preuve de rigueur tout en pensant toujours au divertissement. L'ambiance de l'époque et les faits historiques sont relayés avec minutie, mais le récit est aussi criblé de trouvailles et d'inventivité stylistiques.

Et, il y a aussi un message, concernant le fin mot de l'histoire, rien n'est gratuit. le divertissement n'est pas incompatible avec le fait de parler des maux de la société passée (et encore présente), ni de plonger profondément dans la noirceur de l'Homme.

Bluffant de bout en bout, jusqu'à cette idée folle de placer des titres musicaux du XXème siècle dans un roman du XIXème. C'est une autre obsession de l'auteur que de planter de la musique dans chacun de ses livres. Ça paraît dingue ici, j'ai même douté avant de l'ouvrir, pour ensuite incliner devant la malice utilisée. Il fallait le faire de caser Metal mititia de Metallica et que ça sonne juste et adapté ! Il y a pas à dire, ce gars est un génie…

Dehors les chiens est un western mordant comme vous n'en avez jamais lu. Michaël Mention dépeint un Far West unique et crée un univers crédible, cruel et pourtant follement romanesque. Stupéfiant.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Yes, un western ! Et pas écrit par n'importe qui, mais par Michaël Mention, qui, j'en aurais mis ma main à couper, allait y apporter sa touche personnelle et nous sortir un excellent roman western.

Bingo, j'ai gagné ! Non seulement le western n'est pas mort, mais l'auteur lui rend un vibrant hommage en respectant ses codes habituels mais en les cuisinant à sa sauce, ce qui donne quelque chose de consistant sans pour autant être indigeste.

D'ailleurs, il nous écrirait une romance qu'elle serait sans aucun doute magnifique et loin d'être neuneu… Parce qu'avec lui à l'écriture, on peut être sûr que la société va passer à la moulinette et que son analyse sera pointue et le diagnostic sévère.

Avec Michaël Mention, même une bête scène de rasage devient magistrale, remplie de poésie, de questionnement (avant que l'on ne comprenne qu'il s'agit d'un simple rasage). Mieux, j'ai même pensé me trouver devant une scène de sexe alors que ce n'était des ouvriers qui posaient des voies de chemin de fer…

Son personnage principal, Crimson Dyke, agent des services secrets, n'est pas bourré de gadgets comme un 007, mais chevauchant toute la journée, avec ses petites douleurs un peu partout et une odeur qui fleure bon le canasson en sueur (ça fouette !).

Heureusement, si l'auteur est doué pour décrire des ambiances au plus précis, nous donnant l'impression que nous y sommes, il est incapable encore de produire un roman en odorama. Mais je vous jure qu'il ne manque que le bruit et les odeurs pour y être.

Son western se double d'une enquête policière car 22 ans avant les crimes de Whitechapel, un assassin se prend déjà pour Jack The Ripper avant l'heure, mais au lieu d'éventrer des pauvres prostituées, il éventre des hommes. On peut dire d'eux qu'ils ont sorti leurs tripes.

Fort bien documenté, l'auteur nous balade dans cet Ouest sauvage et sans justice, ou alors, celle des plus forts ou de ceux qui tirent plus vite que les autres, qui magouillent mieux, qui tirent en traître.

Non, son Ouest n'a rien à voir avec La Petite Maison Dans La Prairie et si d'aventure une enfant chutant en courant, ce serait parce qu'elle serait poursuivie ou abattue d'une balle dans le dos. No stress, ça n'arrivera pas.

C'est un western sans concession que Mention nous sert, un western qui nous démontre que la société d'aujourd'hui et celle d'avant, ne sont pas fort différents, (les colts et les canassons en moins) et que ce qui fait tourner notre Monde faisait déjà recette dans celui des collons Américains : haine des autres, repli sur soi, violences, magouilles, corruption, femmes méprisées,…

Ces gens qui, obnubilés par l'idée d'éradiquer la menace de l'éventreur, ne réalisent même pas compte que les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour y parvenir les rendent encore plus mauvais que ledit éventreur.

Que la sauvagerie n'est pas que chez les Indiens (qu'ils considèrent comme non civilisés), mais qu'elle était présente aussi chez les colons et qu'elle n'attendait que l'étincelle pour exploser et sortir, faisant plus de dégâts que les quelques connards éventrés.

Voilà un western noir que j'ai dévoré, bouffé jusqu'à la dernière miette, avec avidité et c'est le coeur lourd, très très lourd, que je l'ai refermé, me disant que la justice, une fois de plus, ne frappait pas les vrais coupables et que, une fois de plus, les gens regardaient par le petit bout de la lorgnette.

Je me suis sentie, à la fin, comme dans un roman mettant en scène les enquêtes du commissaire Kostas Charitos et seul ceux (celles) qui les ont lues comprendront.

Merci, Michaël (je me permets) pour ce putain de roman western, mâtiné de roman noir et pour ces réflexions sur notre société pourrie. Tu as mis le doigt là où ça faisait mal.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Petit, j'en ai regardé des westerns. Grâce à M. Mention, on peut en lire désormais. Premier opus d'une série semble-t-il, le polar est-il le prétexte à revivre ces années de conquête de l'Ouest, la construction des chemins de fer, la ruée vers l'or, les saloons dans des villes au vent ? ou bien est-ce cette atmosphère si particulière des cowboys, des indiens, des bons, des bruts et des truands qui est le décor idéal pour une intrigue musclée et enrichissante ? Très bien fait. Manquerai plus que la musique d'Ennio Morricone...
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Crimson Dyke, la trentaine, porte la pornstache bien taillée et une étoile de poulet non moins innovante pour le style puisque estampillée Service Secrets.

Solitaire, bien fringué mais rustique il est planté dans le décor d'une Amérique qui se veut unie mais qui laisse tout le monde se trimballer avec des pétards à six coups ''gros comme ça'' dans le slibard...


Si le style et l'intrigue sont résolument modernes et que la lecture est plaisante pourtant j' ai comme un serpent dans la botte.
M'est avis qu'le roman manquait de gouache sur plusieurs aspects.


Beaucoup de bleds sont traversés mais les descriptions en sont justes effleurées et c'est frustrant, on reste dans un western faut qu'on se projette sinon on n'y croit pas.
Il en va de même pour les personnages, si c'est passable quand il s'agit de persos secondaires ça coince concernant le héros. Je n'ai rien contre une aventure sur plusieurs tomes mais le cliché du héros un peu mystérieux-torturé-ténébreux sur lequel on ne sait trop rien car il faut en garder sous la godasse pour la suite ne me poussera pas à aller faire la manche pour me payer le tome 2.


L'association de rock plutôt récent pour accompagner l'oeuvre, bof, mais pourquoi pas, il aurait été plus judicieux de placer la playlist en intro et de mettre la bibliographie à la fin.

Quant à la bibliographie ça fait toujours bien, mais c'est un peu pédant sur ce type de livre et si on ressent bien le travail de documentation tout au long du bouquin, je l'ai trouvé mal intégré au récit et un peu posé la comme ça pour faire joli mais sans réelle utilité, un peu façon patchwork de newbie.

Un peu comme le flingue de cowboy en plastique de mon petit neveux quoi, ça ressemble à un vrai mais c'est trop bling bling et ça manque de finitions pour qu'il fasse un hold-up et que j'concède à lui filer ma part de Twinuts à l'apero.


L'auteur dit qu'il ne s' est pas adapté au western mais que le western s'est adapté à son style, eh bien c'est un peu ça.


J'ai l'impression d'avoir eu affaire à un thriller classique sur lequel on aurait renversé un peu de sauce spaghetti. Ca se bouffe mais ça manque de piment pour l'ambiance et d'épices pour le reviens-y.


Je lui refile donc 3 étoiles d'apprenti Sheriff et la Michael Mention assez bien.




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Bienvenue au Far-West.
Le sang se mélange à la poussière, les villes sont abandonnées au gré des ruées vers un autre site où un filon d'or aurait été entraperçu, les Indiens sont massacrés, les vautours se régalent, les cowboys galopent la détente facile, le whisky en abondance les imbibent, les billets verts font la loi.

Mais la loi c'est Crimson Dyke, l'agent des services secret qui traque les faux monnayeurs dans tout l'Ouest, d'états en comtés, jusqu'à son arrivée à Providence où un habitant de la petite ville est retrouvé horriblement mutilé, complètement éventré.
Crimson se rend compte que ce n'est pas la première victime à avoir subi le même sort et décide de s'intéresser de plus près à cette affaire. de trop près.

Très bon thriller / western, je regrette simplement la mauvaise qualité de l'ebook ( mauvaise mise en page, paragraphes déplacés ) mais qui ne gâche en rien la qualité de ce livre.
Très bonne découverte.
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C'est l'histoire de Crimson Dyke, agent secret des Etats Unis, traquant les faux monnayeurs, les amenant directement en prison, en attendant leurs condamnations. Cela le conduit à la ville de Providence, où il va être confronté à la mort atroce,d' une personne mutilée. Il va s'apercevoir , qu'il y a d'autres victimes exécutées de la même manière.
Nous partons à la découverte des Etats unis des années 1860, les persécutassions d'indiens, haines raciales ,l'univers des cow boys ,des saloons, une vie après la guerre de sessions qui laissent de lourds traumatismes.
Un univers authentique de cette période.
Nous sommes loin des westerns spaghettis.
Nous sommes happés dés le début.
Un cow boy solitaire.
L'auteur nous fait ressentir ,la solitude, la violence des hommes à la gâchette facile, un univers pesant.
Une thématique très bien exploitée, qui nous plonge direct , dans l'histoire, un univers pesant, des personnages avec des caractères puissants, que se sentent totalement puissants, et invincibles.
Nous allons de rebondissements en rebondissements, une intrigue qui va à 100 à l'heure, aucun temps morts. L'auteur nous ballade dans son roman.
Une écriture fluide, des chapitres courts , une lecture addictive.
Un livre fort de réalisme,.
Un vrai roman thriller du Far West.
Une belle découverte, je vous le conseille.
Merci netgalley et les éditions 10/18.
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Voilà un western un peu fouillis, dont on ne comprend pas très bien le scénario et dont on perd le fil assez vite. Sinon c'est assez bien écrit MAIS un tic d'écriture de l'auteur m'a un peu agacée, en effet tous les personnages lorgnent quelque chose dans ce livre, ici on ne regarde pas, on n'avise pas, on ne reluque pas, on ne dévisage pas, on ne mate pas, on ne guigne pas, on lorgne ! Un peu de variété dans le langage n'aurait pas été un luxe...
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« Dehors les chiens » de Michael Mention - La chronique à 6 coups !

🎵I'm a poor Lonesome cowboy 🎶
S'il est un roman que vous devez absolument vous procurer c'est celui-ci. Dépaysement garanti ! À vous les chevauchées vers le Grand Ouest, les duels au pistolet et autres gunfights, les indiens furieux, les chariots dont les roues secouent poussières et cailloux arides, les shérifs pas nets, les chercheurs d'or, les blondes au grand coeur et à la cuisse légère dans les saloons enfumés.

BANG BANG !
Sauf que ce n'est pas si simple, vous êtes dans un roman de Michaël Mention, ce sera donc beaucoup plus riche, ambitieux et rugueux qu'il n'y paraît. On n'est pas dans le Western à papa mais dans l'anti-western, celui de Sergio Leone et de Tarantino. C'est sale, ça pue et les espoirs finissent souvent étouffés dans l'oeuf. Un dédale boueux nommé le rêve américain. Car Michael Mention en profite pour faire passer ses messages en y ajoutant à son épopée un volet social grinçant et réaliste. Non ce n'était pas si sympa de vivre l'aventure américaine au XIXème siècle bien au contraire. Vies fugaces, morts rapides, pendaisons arbitraires, racisme, patriarcat, emprise libérale... un vrai éden dites donc... L'American way of life est pouilleux et boiteux et surtout il se construit sur les cadavres des indigènes et des pauvres hères qui errent hantés par la promesse d'une vie meilleure. Ça n'a pas beaucoup changé me direz-vous.

BANG BANG !
Mention crée le Polar de l'Ouest ! Ne vous y méprenez pas, il y a des meurtres et il y a une enquête. Sauf que les commissaires sont des shérifs et les voitures sont des chariots. Juste rafraichissant et exaltant. Alternant les styles et les points de vue, Mention révolutionne votre façon de vivre un roman. Loin d'être linéaire, il construit son intrigue en brouillant les pistes, oscille entre scènes d'action et pauses contemplatives.
Avec son principal protagoniste, Crimson Dyke, agent du gouvernement, il réinvente la figure du fonctionnaire d'état à laquelle il donne une dimension christique et expiatoire teintée de chamanisme. Il se paie même le luxe d'y ajouter une petite touche Steampunk (à la manière des Mystères de l'Ouest – Remember James West & Artemus Gordon) qui frétille les rétines.

BANG BANG !
La grande réussite du livre en plus de son univers incroyablement foisonnant est sans contexte les personnages. Qu'ils soient féminins ou masculins, ils sont sculptés au cordeau, avec passion et empathie. de plus, Michael Mention nous gâte et nous régale de ses bad guys iconiques dont les descriptions hyper visuelles font saliver.
Une fois de plus, Mention n'est pas là où on l'attend, Il invente et réinvente les styles et les époques grâce à une plume inimitable. Se renouvelant à chaque roman, c'est probablement l'un des auteurs les plus inventifs de sa génération, un Zola des temps modernes doublé d'un amateur de musique chevronné. D'ailleurs, comme à son habitude, il émaille ses textes de lyrics rock donnant une patine particulière à la lecture ainsi qu'une puissance folle à ses descriptions et ses atmosphères.

ZUT MON BARILLET EST VIDE…
Vous l'aurez compris, ce roman est enthousiasmant, frais et original. La bonne nouvelle est que si vous en faites un succès, une saga des errances de Crimson Dyke verra le jour. Alors les ami.e.s, foncez donc vous procurer ce moment de bonheur. Vendu à 7,80€ en poche chez 10/18, il n'y a aucune raison de s'en priver !


Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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Quel plaisir de me plonger dans un western ! J'ai adoré chevaucher aux côtés de Crimson Dyke, agent des services secrets qui sillonne la Californie, en 1866. Chargé de traquer et de livrer aux autorités les faux-monnayeurs, il est témoin d'un évènement dans une ville : un cadavre atrocement mutilé est découvert. Mais on ne peut pas intervenir comme on veut sur le terrain des shériffs. Notre agent continue à sillonner les villes, toutes sur le même modèle, avec les mêmes odeurs et les mêmes schémas d'influence. Mais lorsque d'autres crimes sont commis sur le même mode opératoire, les choses se gâtent. La population devient agressive et les anciennes haines se réveillent. Les chapitres sont courts, le style est incisif et l'atmosphère est pesante dans tous les sens du terme. le lecteur comme notre héros est soumis aux chaleurs extrêmes, aux odeurs insupportables, aux douleurs physiques. Dehors les chiens est une pépite du point de vue de l'écriture : l'auteur nous lance sur des fausses pistes quand il décrit les détails du quotidien et l'intrigue est bien menée. Une belle découverte. #Dehorsleschiens #NetGalleyFrance
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Un style particulier, avais-je lu au sujet de Michaël Mention. En effet, assez particulier pour être déstabilisant. J'ai dû souvent m'y reprendre à deux fois, sur certains paragraphes, pour ne pas perdre le fil. Phrases entrecoupées de remarques. Cela reste très clair mais demande un peu de concentration et ces derniers temps j'en manque souvent car je lis pour me changer les idées, mais continue parfois à penser à autre chose.

Un western revisité donc. L'ambiance y est. En plus du style qui claque. le personnage principal, Crimson Dyke, est rugueux et trouble à souhait. Les personnages secondaires sont aussi remarquables pour la plupart, au sens littéral du terme. le suspense, je crois, tient plus au caractère des personnages qu'à l'action en elle-même.
Une réserve cependant : certains personnages sont un peu rapidement brossés et il reste du flou à les concernant (encore que ça, c'est peut-être voulu et même sûrement pour quelques uns).

Pour ma part un univers si particulier me demande du temps pour y entrer, d'où l'impression ensuite d'en sortir un peu trop vite. Particulier et plaisant, ce qui explique sûrement aussi l'envie d'y rester.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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