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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout " gamin " comme on dit , j'adorais lire les illustrés dits " de cow- boys " et regarder les westerns avec , entre autres , le célèbre John Wayne . Et puis , ce genre est devenu un " sous genre " puis est complètement tombé en désuétude
Ainsi va la vie , les goûts changent , évoluent, c'est la loi même de l'évolution des êtres et de leurs activités....
Aussi , lorsqu'un écrivain aussi talentueux que Michael Mention s'est lancé dans ce challenge un peu fou de " remettre au goût du jour " le Far West " , j'ai pris mon colt , sauté en selle et me suis lancé à l'aventure , en Californie , à la découverte de ce " nouveau monde " , un pays en reconstruction après la guerre civile . Alors , autant le dire tout de suite , je n'ai rien , mais rien retrouvé de ce que ma mémoire me restituait , rien mais rien et , pourtant , j'ai tout simplement adoré . Je ne saurais dire si l'on doit qualifier cet ouvrage de polar ou de roman noir , mais ce dont je suis certain , c'est qu'il existe tout d'abord à travers l'époque et une ambiance toute particulière avec une excellente description de la vie quotidienne . On y aborde des thèmes aussi particuliers que la nourriture , l'importance d' une bonne monture et , à travers le personnage de Crimson Dyke , la rémunération " faiblarde " des agents des services secrets de l'état.... Ce personnage " principal " , parlons - en .Ce n'est pas un cow- boy , pas un shériff , c'est un simple agent missionné par " l'United States Secret Service " nouvellement créé pour lutter contre les faux - monnayeurs , un simple agent qui va s'éloigner de sa fonction première pour s'intéresser à des meurtres et , poussé par son intégrité sans faille , va chercher à en confondre les coupables . C'est un personnage fort que nous présente Michael Mention , dans un monde qui cherche la stabilité mais doit tout de même s'opposer à des individus bien peu scrupuleux .A ce titre , il sera intéressant de placer en opposition , les personnages de Walter et Kovalski .
Ajoutons que l'écriture de l'auteur est incroyablement juste , brutale , efficace , que l'humour , non pas dans les situations mais dans les références ( noms propres , musique ) est aussi bien présent et on admettra que ce roman a été travaillé , subtilement réfléchi, et que ce ne sera pas un hasard si l'adhésion d'un large public lui sera réservée, je le pense . Pas un hasard non plus que cette parution inédite directement au format poche . le western , genre populaire s'il en fut , retrouve ses lettres de noblesse avec Michael Mention . Une " revisite " qui m'a séduit, je l'avoue et replongé dans un monde que je croyais à jamais révolu . John Wayne n'y aurait sans doute pas sa place , tout y est bien trop différent , vous le verrez , mais est- ce si grave ?L'important est sans doute de voir revenir au premier plan , un genre qui a accompagné tant de gens il y a ....oui , bon , ça va...Merci à Michael Mention pour cette heureuse initiative .
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Crimson Dyke est un agent des Services Secrets qui sillonne les États-Unis à la recherche des faux-monnayeurs qu'il livre ensuite au juge. En 1866, en Californie du Nord, il met la main sur un certain Brad O'Herlily qui fera la route jusqu'à Gold Greek, une corde autour du cou, attaché à la selle de son cheval. Une fois à destination, il remet le faussaire au Marshal, informe via un télégraphe Washington et quitte la ville. À Providence où il amène un certain Eliot, il est accueilli avec méfiance par le Sheriff Kowalski qui, visiblement, tient à la tranquillité de sa ville. Pourtant, le soir même, des cris alarment toute la population qui, abasourdie et choquée, découvre le corps de l'un d'eux, Gary, sans vie, plusieurs coups de lame ayant eu raison de lui. Serait-ce le fait d'un rôdeur ? D'un déserteur ? D'un Indien ? Soupçonneux, Crimson découvre très vite que Gary est le deuxième homme tué dans les mêmes conditions...

Une série de crimes étouffés et donc impunis, voilà ce qui attend l'agent Crimson Dyke alors qu'il sillonne les routes de la Californie du Nord. Curieux, intrigué et droit, il ne lui faudra que peu de temps pour se décider à mener l'enquête lui-même, n'en déplaise visiblement à certains, pour la plupart hauts placés ou décorés, qui n'attendaient rien d'autre que le temps n'apaise les esprits. Sur sa route, il fera, entre autres, la connaissance du Sheriff Kowalski et de son ami, le juge Clifford, tous les deux ne voyant que leurs intérêts, la maîtresse d'école itinérante, Dorothy, qui ne le laissera pas indifférent, les redoutables Four Seasons ou encore l'impitoyable Mr Benedict. Toute une galerie de personnages denses, hauts en couleurs, la plupart sans scrupules, avides de pouvoir, violents et à la gâchette facile qui se battent et débattent face à l'injustice et au mépris, au coeur de ces contrées désertiques, sous un soleil plombant. Michaël Mention nous offre un western trépidant, vif et fort bien documenté (de la naissance du KKK aux inventeurs du Smith & Wesson en passant par le tremblement de terre de San Francisco). Sans concession et avec beaucoup de noirceur, il dépoussière le western.
Une chevauchée où seule règne la loi du plus fort...
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C'est un western, mais on est loin des images stéréotypées, véhiculées par le cinéma.
Dans ce roman, l'Ouest américain est écrasé sous la chaleur, la poussière. Les villes puent. Les femmes y sont souvent maltraitées, mais encaissent pour garder un mari. Les minorités y sont traitées de manière cruelle. le reve américain est difficile à atteindre.
J'ai été impressionnée par la capacité de l'auteur grâce à une écriture remarquablement efficace à nous faire partager, imaginer les décors et les personnages, à nous faire ressentir les inconforts de la vie dans cette Californie où prendre un bain restait un luxe très rare et où les villes empestent à plusieurs kilomètres à la ronde.
Crimson Dyke est un agent des services spéciaux, sous payé et soumis à des exigences d'efficacité: Il a une liste de faux-monnayeurs à arrêter et peu de temps pour trainer en route. Mails il croise la route de cadavres éventrés, et d'une institutrice remplaçante, Ces deux rencontres vont modifier sa quête. Il va essayer de comprendre, et croiser la route de nombreux personnages, qui vont tous jouer un rôle. Bons ou méchants, et même très méchants pour certains, Beaucoup vont mourir.
Un livre lu sans m'arrêter, emportée plus par cette écriture, un peu saccadée, presque brutale, que par l'intrigue en elle -même qui est plus pour moi un support au reste que l'objet principal du livre. le reste ce sont les décors, les odeurs, la vie quotidienne, la dureté de cette vie pour une grosse part de la population, le manque de respect envers les femmes , les indiens, les chinois et j'en passe, la facilité avec laquelle les hommes dégainent, la description d'un monde ou survivre n'était pas gagné.
Un grand merci aux éditions 10/18 pour ce partage et à un certain Jean-Francois Lemoine pour m'avoir convaincue par sa critique d'aller y voir d'un peu plus près. #Dehorsleschiens #NetGalleyFrance
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L'ouest américain, les grands espaces. C'est parti pour un horse trip avec Crimson Dyke..
Notre agent fédéral traverse les comtés californiens afin d'arrêter des faux-monnayeurs. Mission facile à première vue mais pas tant que ça .Tueur en série, indiens suspects, corruption, soif de l'or jaune et noir, coups de fusil et trahison sont au rendez-vous.
Michaël Mention, d'une plume addictive, nous offre une belle description de l'ouest des Etats-Unis au milieu du dix-neuvième siècle, c'est loin d'être idyllique, c'est violent mais c'était la réalité. Nous rencontrons Crimson Dyke, lonesome state agent, futé, intègre, risque tout pour défendre la justice. Un personnage que j'aurai plaisir à retrouver.
Avec un coupable prévisible, même si… et une fin imprévisible aux nombreux rebondissements, ceux qui liront cet excellent roman me comprendront.
Merci aux éditions 10 / 18
#Dehors les chiens#NetGalleyFrance
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Michaël Mention n'est pas un écrivain.

Il est pluriel et unique. Innombrable et seul. Changeant et inaltérable.

Michaël Mention est bien plus qu'un écrivain, il mériterait qu'on invente un mot rien que pour lui. Son talent si personnel éclabousse une nouvelle fois les pages de Dehors les chiens.

Il touche à tous les genres, surtout les sous-genres injustement décriés. Avec le même bonheur, le même plaisir, et un don. Sans aucun doute en partie inné. Mais aussi résultant d'un immense travail, pointilleux et obsessionnel.

Place au Far West, au western, revu et retouché par Mention. le moins que l'on puisse dire, c'est que ça dépote. Oui, dans les vieux pots, l'auteur arrive à faire pousser un plant littéraire singulier et réellement moderne, tout en respectant les codes « anciens » de ce genre.

Dehors les chiens est autant polar que roman noir, fait autant siffler les balles que suer les âmes.

1866, l'ouest de ce qui n'est pas encore un pays unis, au sortir de la guerre de Sécession. L'United States Secret Service (USSS) vient aussi d'être créé, Crimson Dyke en est un de ses agents, à la poursuite des faux monnayeurs. Autant dire qu'on est davantage dans le réel que dans les films de John Wayne.

La vérité et le quotidien pénible et violent, vous allez les éprouver dans votre chair. L'écrivain est un raconteur hors pair qui fait ressentir les émotions et sensations comme peu savent le faire, avec une (grosse) touche de créativité qui embrase le tout.

Vous adorez les western ? Vous serez subjugués. Vous n'aimez pas ce style habituellement (comme moi) ? vous tomberez tout autant sous le charme brutal de ce roman atypique. Pari tenu. Oui, j'ai été subjugué, du début à la fin, par l'intrigue, les personnages, l'environnement et les sujets de société.
Et l'écriture !
L'écriture !
Vous. N'avez. Jamais. Lu. Ça. Mark my words.

Sorti directement en poche dans la collection Grands Détectives chez 10/18, ce roman mérite d'être mis entre le plus grand nombre de mains, preuve que littérature ambitieuse peut rimer avec littérature populaire. de quoi clouer le bec de certains.

L'enquête menée par Crimson Dyke est étonnante, elle s'éloigne très vite des histoires de fausse monnaie. le personnage lui-même est remarquable, complexe. D'ailleurs, on devrait le retrouver par la suite.

Mention arrive à faire preuve de rigueur tout en pensant toujours au divertissement. L'ambiance de l'époque et les faits historiques sont relayés avec minutie, mais le récit est aussi criblé de trouvailles et d'inventivité stylistiques.

Et, il y a aussi un message, concernant le fin mot de l'histoire, rien n'est gratuit. le divertissement n'est pas incompatible avec le fait de parler des maux de la société passée (et encore présente), ni de plonger profondément dans la noirceur de l'Homme.

Bluffant de bout en bout, jusqu'à cette idée folle de placer des titres musicaux du XXème siècle dans un roman du XIXème. C'est une autre obsession de l'auteur que de planter de la musique dans chacun de ses livres. Ça paraît dingue ici, j'ai même douté avant de l'ouvrir, pour ensuite incliner devant la malice utilisée. Il fallait le faire de caser Metal mititia de Metallica et que ça sonne juste et adapté ! Il y a pas à dire, ce gars est un génie…

Dehors les chiens est un western mordant comme vous n'en avez jamais lu. Michaël Mention dépeint un Far West unique et crée un univers crédible, cruel et pourtant follement romanesque. Stupéfiant.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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C'est l'histoire de Crimson Dyke, agent secret des Etats Unis, traquant les faux monnayeurs, les amenant directement en prison, en attendant leurs condamnations. Cela le conduit à la ville de Providence, où il va être confronté à la mort atroce,d' une personne mutilée. Il va s'apercevoir , qu'il y a d'autres victimes exécutées de la même manière.
Nous partons à la découverte des Etats unis des années 1860, les persécutassions d'indiens, haines raciales ,l'univers des cow boys ,des saloons, une vie après la guerre de sessions qui laissent de lourds traumatismes.
Un univers authentique de cette période.
Nous sommes loin des westerns spaghettis.
Nous sommes happés dés le début.
Un cow boy solitaire.
L'auteur nous fait ressentir ,la solitude, la violence des hommes à la gâchette facile, un univers pesant.
Une thématique très bien exploitée, qui nous plonge direct , dans l'histoire, un univers pesant, des personnages avec des caractères puissants, que se sentent totalement puissants, et invincibles.
Nous allons de rebondissements en rebondissements, une intrigue qui va à 100 à l'heure, aucun temps morts. L'auteur nous ballade dans son roman.
Une écriture fluide, des chapitres courts , une lecture addictive.
Un livre fort de réalisme,.
Un vrai roman thriller du Far West.
Une belle découverte, je vous le conseille.
Merci netgalley et les éditions 10/18.
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Californie, 1866. Crimson Dyke est agent des services secrets américains chargé d'arrêter les faux-monnayeurs. Lors de la remise d'un prisonnier dans une bourgade, il apprend incidemment les horribles méfaits d'un tueur en série. le Sheriff qui craint pour la réputation de sa ville refuse de prévenir les autorités compétentes et préfère engager quatre anciens détectives de l'agence Pinkerton reconvertis en justiciers sans foi ni loi. Tandis que les quatre mercenaires traquent une bande d'indiens féroces, Dyke poursuit son périple tout en suivant les sanglantes traces du tueur.
Esthète de l'écriture au style très personnel, Michaël Mention revisite avec bonheur le genre western et met en scène un personnage tout à fait original, en phase avec la brutalité de l'époque mais capable d'apprécier Shakespeare et de tomber amoureux d'une jolie institutrice…
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🏇🏜 Dehors les chiens - Michaël Mention 🏜🏇
Les errances de Crimson Dyke Tome 1 @editions1018

Californie, juin 1866. Crimson Dyke, agent des services secrets, sillonne l'Ouest et traque les faux-monnayeurs pour les livrer à la justice. Tandis qu'il est de passage dans une ville, un cadavre atrocement mutilé est découvert. Crimson intervient et se heurte aux autorités locales. Mais lorsque d'autres crimes sont commis, ce sont les superstitions et les haines qui se réveillent. Crimson décide alors d'enquêter, traqué à son tour par les shérifs véreux et les chasseurs de primes.

J'avoue avoir eu du mal avec les premiers chapitres, l'écriture ciselée, hachée m'a déroutée et je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. Et puis sans m'en rendre compte, la magie a opéré, j'étais dans la poussière californienne a tenté de résoudre un crime atroce. Une fois que les paysages et les personnages ont pris vie dans mon imagination, je n'ai plus lâché le livre et j'ai vu la cruauté des Seasons Brothers, la droiture de Crimson, la corruption, la haine, la violence, la peur... j'ai vu un western sans pitié et j'ai aimé.
Je ne sais pas combien de tomes va compter la série "Les errances de Crimson Dyke" mais j'ai hâte de lire le second.
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S'il est un genre cinématographique représentatif des Etats-Unis, c'est bien le western, qu'il s'agisse des classiques avec ses acteurs qui ont forgé la légende de l'Ouest (John Wayne, Gary Cooper, Robert Mitchum, Steve McQueen, Charles Bronson...), du western spaghetti (qui doit sa renommée à Sergio Leone) ou crépusculaire (avec Clint Eastwood comme porte drapeau du genre) ou de films plus contemporains qui continuent de faire honneur au genre (Danse Avec Les Loups, Impitoyable, Hostiles ou encore Django Unchained pour ne citer qu'eux).

Tout le monde ne le sait pas forcément mais bon nombre des classiques du genre ont été des romans avant d'être des films (je vous invite à parcourir la collection L'Ouest, le vrai des éditions Actes Sud pour (re)découvrir certains de ces classiques). Bien entendu ces romans sont l'oeuvre d'auteurs américains.

Qu'un auteur français se lance dans l'écriture d'un western et pousse même le vice jusqu'à s'en réapproprier les codes, pourrait passer pour un challenge un peu dingue, pour ne pas dire franchement casse-gueule. Que cet auteur soit Michaël Mention a de quoi rassurer le lecteur, non seulement ce gars est un véritable touche-à-tout mais en plus il a tendance à transformer en or tout ce qu'il touche.

Dès les premières pages l'auteur confirme qu'il maîtrise son sujet, non seulement on retrouve tous les codes chers aux amateurs de western mais en plus son écriture tend à les sublimer. Il applique à son texte une forme résolument moderne sans jamais en dénaturer le fond.
1866. Les cicatrices laissées par la guerre de Sécession sont loin d'être refermées, la tension est à son comble. Les villes se font et se défont au gré des gisements (or et pétrole) et de leur tarissement. le rêve américain peut se transformer en cauchemar au hasard d'une mauvaise rencontre.

L'Ouest que nous dépeint Michaël Mention ressemble davantage à celui de Quentin Tarantino (Django Unchained / Les 8 Salopards) qu'à celui de Morris (Lucky Luke) ou Cauvin (Les Tuniques Bleues). C'est brut et brutal ! Les différents se règlent à coups de flingue plutôt qu'avec des bons mots. Les héros sont fatigués et désabusés mais pas désespérés... c'est pas le moment de les faire chier !

Crimson Dyke est justement de ces héros, face à ce corps atrocement mutilé il se pose des questions et ne tarde pas à découvrir que la victime n'est pas la première. Il mettra toutefois sa curiosité en veilleuse face à un Sheriff franchement hostile à ses questionnements. C'est presque malgré lui qu'il enquêtera tout en menant à bien ses propres affaires.

Face à lui un système corrompu par le fric et les ambitions personnelles... et quatre tueurs impitoyables. Comme dirait un certain John Rambo (que Dyke ne peut connaître, il est le fruit d'une autre guerre) : ils n'auraient pas dû verser le premier sang !

Un western résolument moderne qui pourrait aussi bien se transposer dans les années Capone que de nos jours mais qui reste fidèle au genre. Une revisite brillante et d'une redoutable efficacité, servie par une plume qui claque comme un calibre .38 (le calibre le plus performant du moment).

Le titre du roman fait référence à une citation biblique : « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » - Apocalypse 22:15 (traduction Louis Segond). Je vous garantis qu'avec Crimson Dyke dans le rôle de l'ange rédempteur, ça dépote bien plus efficacement que dans l'original !

Le roman étant sous-titré, Les Errances de Crimson Dyke, il y a fort à parier que nous retrouverons prochainement cet agent secret qui me manque déjà (mais je lui accorde volontiers un répit bien mérité... mais faut pas non plus qu'il prenne racine).

Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Incontestablement une de mes meilleures lectures 2021 et une de mes plus belles découvertes côté plume contemporaine, un auteur que je vais m'empresser de suivre et dont je vais me procurer les précédents livres au plus vite.

Ce bouquin est une vraie bombe ! L'écriture est aussi tranchante qu'une lame affûtée, les mots claquent comme des balles.
Les phrase courtes, la justesse et la précision que l'auteur met dans son décor permettent une immersion grandiose, oui grandiose ! Sérieusement je me croyais dans l'ouest américain, il titille nos sens comme personne, tous sans exception, j'avais les bruits, les odeurs, le film de ce western se déroulait sous mes yeux, je lisais avec une frénésie complètement dingue.

À côté de ça (l'ambiance, le décor...) l'intrigue est vraiment prenante, je me suis régalée de la quête de notre héros et de ses péripéties. Les personnages sonnent vrai, le réalisme m'a bluffée car force est de constater que l'histoire est riche de faits réels, d'Histoire, et la documentation colossale que l'auteur a dû faire en amont de l'écriture est judicieusement intégrée avec harmonie au fil de son récit. C'est malin, dépaysant et unique ! J'ai vraiment tremblé et ressenti plein d'émotions, on peut peut-être parler de coup de foudre, non ?

En un seul mot : magistral !

À découvrir de toute urgence et j'espère que l'auteur nous fera plaisir en continuant d'écrire les aventures de Crimson... Et vite !
Merci Michael pour ce voyage inoubliable...
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