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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Grâce à la plume corrosive, nette et précise de M. Mention, on se fait embarquer dans ce western comme si on y était. Plusieurs histoires s'emmêlent, et L Histoire s'y mélange avec perfection.
L'ambiance est pesante, l'époque est rude et retranscrite avec maîtrise.
C'est noir, c'est violent, c'est authentique.
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C'est l'histoire de Crimson Dyke, agent secret des Etats Unis, traquant les faux monnayeurs, les amenant directement en prison, en attendant leurs condamnations. Cela le conduit à la ville de Providence, où il va être confronté à la mort atroce,d' une personne mutilée. Il va s'apercevoir , qu'il y a d'autres victimes exécutées de la même manière.
Nous partons à la découverte des Etats unis des années 1860, les persécutassions d'indiens, haines raciales ,l'univers des cow boys ,des saloons, une vie après la guerre de sessions qui laissent de lourds traumatismes.
Un univers authentique de cette période.
Nous sommes loin des westerns spaghettis.
Nous sommes happés dés le début.
Un cow boy solitaire.
L'auteur nous fait ressentir ,la solitude, la violence des hommes à la gâchette facile, un univers pesant.
Une thématique très bien exploitée, qui nous plonge direct , dans l'histoire, un univers pesant, des personnages avec des caractères puissants, que se sentent totalement puissants, et invincibles.
Nous allons de rebondissements en rebondissements, une intrigue qui va à 100 à l'heure, aucun temps morts. L'auteur nous ballade dans son roman.
Une écriture fluide, des chapitres courts , une lecture addictive.
Un livre fort de réalisme,.
Un vrai roman thriller du Far West.
Une belle découverte, je vous le conseille.
Merci netgalley et les éditions 10/18.
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Un western peut être un polar du far-west et un roman très noir. L'humanité et l'originalité de Mention, qui se penche sur le sort des femmes pionnières après la Guerre de Sécession (9 sur 10 auraient été violées) est magnifiquement écrit. le personnage de Crimson, agent fédéral intègre mais poursuivi par une voix intérieure qui le met à part du monde, est une denrée rare dans ce monde de Blancs sauvages. Un autre personnage de shérif est tout aussi attirant, ainsi que Dorothy, qui va punir les hommes violents avec ses consoeurs. Un style très sobre, des phrases courtes à retenir. Un livre total.
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Et bah dis donc…
Quel bouquin ! Un vrai régal 🤠❤

L'auteur sort des sentiers battus avec ce roman.
Un thriller, oui, mais façon western et clairement ça secoue.

J'avais peur de me lancer dans la lecture d'un western, mais j'ai envie de dire "Yee-hawww" car c'était bon, mais vraiment bon.

Direction les États-Unis, 1866, le pays est en pleine réjouissance, quelques mois après l'abolition de l'esclavage, on est au coeur du génocide des tribus indiennes, tout ça, tout ça.
Que du beau, que du gai.

Le décor est clairement posé, c'est un roman sombre, nerveux, qui dépote grâce au style de l'auteur, incisif mais très fluide.
J'adore ce genre de plume qui en plus est très visuelle, j'ai parfois eu la sensation de regarder un bon film.

On rencontre Crimson, agent des services secrets en pleine traque de faussaires.
Sur le dos de son vieil appaloosa, il poursuit sa quête à travers les états, et va se retrouver en plein coeur d'une sombre affaire de meurtres bien sanglants.

Ça pue le fer, la sueur et les emmerdes.

Un roman construit avec des protagonistes bien campés, attachants, complexes et d'autres bien sûr détestables.
Mon petit coup de coeur va au personnage de Walter, même si j'apprécie Crimson que j'ai adoré suivre. J'ai aimé vivre ses rencontres, ses doutes, ses convictions.

L'intrigue de fond est bien menée.
Je ne peux pas trop en dire mais tout est réfléchi et il y a d'excellents passages

Le livre est très bien documenté.
Ajoutez à cela le contexte d'une époque, l'ambiance far west et ça donne un thriller prenant, punchy, avec une trame sociale très intéressante.

Je suis passée par plusieurs émotions, la colère, la tristesse, le rire aussi car l'auteur ne manque pas de répartie, parfois un peu choquée je fus 😂

Un vrai coup de poing dans mon parcours de lectrice.
Un roman qui m'a surprise, que j'ai dévoré en un coup.
Une excellente découverte💟
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Crimson Dyke est un agent des Services Secrets qui sillonne les États-Unis à la recherche des faux-monnayeurs qu'il livre ensuite au juge. En 1866, en Californie du Nord, il met la main sur un certain Brad O'Herlily qui fera la route jusqu'à Gold Greek, une corde autour du cou, attaché à la selle de son cheval. Une fois à destination, il remet le faussaire au Marshal, informe via un télégraphe Washington et quitte la ville. À Providence où il amène un certain Eliot, il est accueilli avec méfiance par le Sheriff Kowalski qui, visiblement, tient à la tranquillité de sa ville. Pourtant, le soir même, des cris alarment toute la population qui, abasourdie et choquée, découvre le corps de l'un d'eux, Gary, sans vie, plusieurs coups de lame ayant eu raison de lui. Serait-ce le fait d'un rôdeur ? D'un déserteur ? D'un Indien ? Soupçonneux, Crimson découvre très vite que Gary est le deuxième homme tué dans les mêmes conditions...

Une série de crimes étouffés et donc impunis, voilà ce qui attend l'agent Crimson Dyke alors qu'il sillonne les routes de la Californie du Nord. Curieux, intrigué et droit, il ne lui faudra que peu de temps pour se décider à mener l'enquête lui-même, n'en déplaise visiblement à certains, pour la plupart hauts placés ou décorés, qui n'attendaient rien d'autre que le temps n'apaise les esprits. Sur sa route, il fera, entre autres, la connaissance du Sheriff Kowalski et de son ami, le juge Clifford, tous les deux ne voyant que leurs intérêts, la maîtresse d'école itinérante, Dorothy, qui ne le laissera pas indifférent, les redoutables Four Seasons ou encore l'impitoyable Mr Benedict. Toute une galerie de personnages denses, hauts en couleurs, la plupart sans scrupules, avides de pouvoir, violents et à la gâchette facile qui se battent et débattent face à l'injustice et au mépris, au coeur de ces contrées désertiques, sous un soleil plombant. Michaël Mention nous offre un western trépidant, vif et fort bien documenté (de la naissance du KKK aux inventeurs du Smith & Wesson en passant par le tremblement de terre de San Francisco). Sans concession et avec beaucoup de noirceur, il dépoussière le western.
Une chevauchée où seule règne la loi du plus fort...
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Avec Dehors les chiens, Michaël Mention livre un sacré western. Nous sommes en juin 1866 en Californie et on suit Crimson Dyke, un agent fédéral qui traque les faux monnayeurs et qui fait cavalier seul de mission en mission. Un cavalier solitaire qui envoie du bois. Taciturne et charismatique, il entre dans les clichés du genre, mais pour autant on se laisse sans problème porter par son histoire. le personnage croise la route d'un mystérieux tueur qui éventre ses victimes et la suite va fuser dans ce roman noir bien prenant. L'auteur documente son western sans en faire des tonnes et je me suis laissé porter par le rythme de l'écriture avec des scènes campées en quelques phrases courtes. On est dans le bain dès les premières pages. Un gros coup de coeur.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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C'est un western, mais on est loin des images stéréotypées, véhiculées par le cinéma.
Dans ce roman, l'Ouest américain est écrasé sous la chaleur, la poussière. Les villes puent. Les femmes y sont souvent maltraitées, mais encaissent pour garder un mari. Les minorités y sont traitées de manière cruelle. le reve américain est difficile à atteindre.
J'ai été impressionnée par la capacité de l'auteur grâce à une écriture remarquablement efficace à nous faire partager, imaginer les décors et les personnages, à nous faire ressentir les inconforts de la vie dans cette Californie où prendre un bain restait un luxe très rare et où les villes empestent à plusieurs kilomètres à la ronde.
Crimson Dyke est un agent des services spéciaux, sous payé et soumis à des exigences d'efficacité: Il a une liste de faux-monnayeurs à arrêter et peu de temps pour trainer en route. Mails il croise la route de cadavres éventrés, et d'une institutrice remplaçante, Ces deux rencontres vont modifier sa quête. Il va essayer de comprendre, et croiser la route de nombreux personnages, qui vont tous jouer un rôle. Bons ou méchants, et même très méchants pour certains, Beaucoup vont mourir.
Un livre lu sans m'arrêter, emportée plus par cette écriture, un peu saccadée, presque brutale, que par l'intrigue en elle -même qui est plus pour moi un support au reste que l'objet principal du livre. le reste ce sont les décors, les odeurs, la vie quotidienne, la dureté de cette vie pour une grosse part de la population, le manque de respect envers les femmes , les indiens, les chinois et j'en passe, la facilité avec laquelle les hommes dégainent, la description d'un monde ou survivre n'était pas gagné.
Un grand merci aux éditions 10/18 pour ce partage et à un certain Jean-Francois Lemoine pour m'avoir convaincue par sa critique d'aller y voir d'un peu plus près. #Dehorsleschiens #NetGalleyFrance
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Michaël, je le connais. On s'est croisé par chez moi sur un salon du polar, avant qu'on doive se reconnaitre à la forme du masque de Batman qu'on porte tous aujourd'hui. Et puis sur son conseil, j'avais fait l'acquisition et je m'étais régalé, vraiment, avec « Bienvenue à Cotton's Warwick ». J'en causais là :
https://leslivresdelie.net/bienvenue-a-cottons-warwick-michael-mention/, va voir.
Ça te fera une lecture à envisager…
Les ouaistairnes, j'aime vraiment bien. Mais attention, je suis resté bloqué à « Il était une fois dans l'ouest », et à quelques films récents avec Tommy Lee Jones et autre Django.
Je sais, c'est du lourd, et c'est aussi le moyen de te mettre ce morceau d'harmonica au fond de la tête de ton cerveau, sur le côté droit.
D'aucuns ont déjà causé sur ce roman, parce que d'aucuns l'ont reçu en service de presse. La difficulté, et j'en avais parlé, il y a quelques jours/semaines/mois, je sais plus, c'est que les d'aucuns dont il est question ont tendance à dire du bien des livres pour que leur bibliothèque continue à s'agrandir. Pour se rajouter des Billy en quelque sorte…
Certains d'aucuns, pas tous.
Pour ce ouaistairne-là, je suis peinard, je l'ai acheté avec mes sous, donc je dis ce que je veux.
Pour commencer, je ne veux même pas imaginer la quantité de documentation que Michaël a dû avaler pour écrire ce roman. C'est monumental. Parce que si tu me demandes de te parler de l'Ouest américain dans les années 1860, c'est pas gagné. Je sais pertinemment qu'il y avait des cow-boys et des indiens, que les indiens avaient déjà commencé à se faire massacrer (on peut dire massacre génocidaire, c'est couramment admis), que les mecs étaient de vrais durs à cuire, et que les gonzesses aussi, et que si t'avais pas de colt, t'avais rien.
Tu vois, je sais des trucs, comme tout le monde.
Sauf qu'écrire un roman tout en entier avec aussi peu de choses, c'était pas gagné, donc il a fallu de la documentation. Plein.
Tu te souviens de cette expression appelée « le rêve américain » ?
C'était avant le drame.
Quand les seuls habitants de ce continent étaient ceux qui vivaient avec la nature et la respectait, quand personne ne massacrait des bisons pour que les amérindiens n'aient plus rien à bouffer, ni ne leur offraient des couvertures avec de la variole dessus. le bon temps.
La suite : https://leslivresdelie.net/dehors-les-chiens-michael-mention/

Lien : https://leslivresdelie.net/d..
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🏇🏜 Dehors les chiens - Michaël Mention 🏜🏇
Les errances de Crimson Dyke Tome 1 @editions1018

Californie, juin 1866. Crimson Dyke, agent des services secrets, sillonne l'Ouest et traque les faux-monnayeurs pour les livrer à la justice. Tandis qu'il est de passage dans une ville, un cadavre atrocement mutilé est découvert. Crimson intervient et se heurte aux autorités locales. Mais lorsque d'autres crimes sont commis, ce sont les superstitions et les haines qui se réveillent. Crimson décide alors d'enquêter, traqué à son tour par les shérifs véreux et les chasseurs de primes.

J'avoue avoir eu du mal avec les premiers chapitres, l'écriture ciselée, hachée m'a déroutée et je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. Et puis sans m'en rendre compte, la magie a opéré, j'étais dans la poussière californienne a tenté de résoudre un crime atroce. Une fois que les paysages et les personnages ont pris vie dans mon imagination, je n'ai plus lâché le livre et j'ai vu la cruauté des Seasons Brothers, la droiture de Crimson, la corruption, la haine, la violence, la peur... j'ai vu un western sans pitié et j'ai aimé.
Je ne sais pas combien de tomes va compter la série "Les errances de Crimson Dyke" mais j'ai hâte de lire le second.
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S'il est un genre cinématographique représentatif des Etats-Unis, c'est bien le western, qu'il s'agisse des classiques avec ses acteurs qui ont forgé la légende de l'Ouest (John Wayne, Gary Cooper, Robert Mitchum, Steve McQueen, Charles Bronson...), du western spaghetti (qui doit sa renommée à Sergio Leone) ou crépusculaire (avec Clint Eastwood comme porte drapeau du genre) ou de films plus contemporains qui continuent de faire honneur au genre (Danse Avec Les Loups, Impitoyable, Hostiles ou encore Django Unchained pour ne citer qu'eux).

Tout le monde ne le sait pas forcément mais bon nombre des classiques du genre ont été des romans avant d'être des films (je vous invite à parcourir la collection L'Ouest, le vrai des éditions Actes Sud pour (re)découvrir certains de ces classiques). Bien entendu ces romans sont l'oeuvre d'auteurs américains.

Qu'un auteur français se lance dans l'écriture d'un western et pousse même le vice jusqu'à s'en réapproprier les codes, pourrait passer pour un challenge un peu dingue, pour ne pas dire franchement casse-gueule. Que cet auteur soit Michaël Mention a de quoi rassurer le lecteur, non seulement ce gars est un véritable touche-à-tout mais en plus il a tendance à transformer en or tout ce qu'il touche.

Dès les premières pages l'auteur confirme qu'il maîtrise son sujet, non seulement on retrouve tous les codes chers aux amateurs de western mais en plus son écriture tend à les sublimer. Il applique à son texte une forme résolument moderne sans jamais en dénaturer le fond.
1866. Les cicatrices laissées par la guerre de Sécession sont loin d'être refermées, la tension est à son comble. Les villes se font et se défont au gré des gisements (or et pétrole) et de leur tarissement. le rêve américain peut se transformer en cauchemar au hasard d'une mauvaise rencontre.

L'Ouest que nous dépeint Michaël Mention ressemble davantage à celui de Quentin Tarantino (Django Unchained / Les 8 Salopards) qu'à celui de Morris (Lucky Luke) ou Cauvin (Les Tuniques Bleues). C'est brut et brutal ! Les différents se règlent à coups de flingue plutôt qu'avec des bons mots. Les héros sont fatigués et désabusés mais pas désespérés... c'est pas le moment de les faire chier !

Crimson Dyke est justement de ces héros, face à ce corps atrocement mutilé il se pose des questions et ne tarde pas à découvrir que la victime n'est pas la première. Il mettra toutefois sa curiosité en veilleuse face à un Sheriff franchement hostile à ses questionnements. C'est presque malgré lui qu'il enquêtera tout en menant à bien ses propres affaires.

Face à lui un système corrompu par le fric et les ambitions personnelles... et quatre tueurs impitoyables. Comme dirait un certain John Rambo (que Dyke ne peut connaître, il est le fruit d'une autre guerre) : ils n'auraient pas dû verser le premier sang !

Un western résolument moderne qui pourrait aussi bien se transposer dans les années Capone que de nos jours mais qui reste fidèle au genre. Une revisite brillante et d'une redoutable efficacité, servie par une plume qui claque comme un calibre .38 (le calibre le plus performant du moment).

Le titre du roman fait référence à une citation biblique : « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » - Apocalypse 22:15 (traduction Louis Segond). Je vous garantis qu'avec Crimson Dyke dans le rôle de l'ange rédempteur, ça dépote bien plus efficacement que dans l'original !

Le roman étant sous-titré, Les Errances de Crimson Dyke, il y a fort à parier que nous retrouverons prochainement cet agent secret qui me manque déjà (mais je lui accorde volontiers un répit bien mérité... mais faut pas non plus qu'il prenne racine).

Lien : https://amnezik666.wordpress..
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