Les Gentils

Merci à Babelio pour ces opportunités de découvrir des livres qui nous sortent des sentiers battus!
Pour autant malheureusement, je sors de cette lecture assez mitigée...
1978, Franck est un père meurtri dont la petite fille a été bêtement tuée lors d'un braquage raté. Depuis 6 mois, il végète, déprime, s'emporte. Son couple n'a pas tenu et même son métier de disquaire et son amour de la musique ne le portent plus. La police ne communique pas et sa colère monte. Il décide de partir chasser lui-même l'assassin avec pour seuls indices, une rapide description : un jeune brun tatoué. de zonages en zonages, il tombe sur une vague piste, celle d'un toxico parti sur Toulouse. Ni une ni deux, il plaque tout et part en quête de cet homme. Au volant de sa R5, commence alors une traque qui de Paris le mènera à la ville rose puis à Marseille avant une traversée de l'Atlantique vers les terres hostiles amazoniennes.
Si l'imagination de l'auteur est sans limites, je n'ai résolument pas adhéré....
- Ni à l'histoire, totalement lunaire et déjantée, aux rebondissements multiples (mais sans queue ni tête). Pas d'intrigue à proprement parler (aucun mystère) mais des aventures rocambolesques qui dépassent l'entendement avec des seconds rôles tristement caricaturés et piétinés.
- Ni au héros (véritable antihéros) aussi antipathique qu'obsédé. Tantôt boule de colère, de noirceur et de vengeance tantôt simplet, naïf et peu empathique.
- Ni au style. Des chapitres très courts (parfois 1 seul mot?!?), une écriture saccadée, hachée. C'est sans doute un genre mais j'ai eu du mal à rentrer dedans.
Je salue en revanche le vrai talent de l'auteur pour associer "la" chanson à l'humeur des personnages ou des situations! Une jolie découverte et mise à l'honneur de titres emblématiques, décalés ou discrets.
De même que sa capacité à nous plonger en 1978. Je n'étais pas née mais j'ai eu l'impression d'y être. Il nous distille les actualités et nous plonge dans la France de l'époque, ses (déjà) oppositions et manifestations, le mal être de certains, la course à la victoire des autres... Ça c'est bien croqué.
Et quid du titre? Je n'ai pas compris...

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Lorsque j'ai reçu ce livre j'étais vraiment très curieuse de le découvrir. de l'auteur je n'avais lu que "Dehors les chiens", un western que j'avais adoré ! Ici on est dans un polar donc pas grand chose à voir mais j'ai tout de suite retrouvé la patte de l'auteur, notamment dans les dialogues très directs, presque crus par moments.

Forcément l'histoire n'est pas bien joyeuse... Pour autant je me suis assez vite attachée à Franck, sa détresse, sa tristesse et son désir de vengeance m'ont touché.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur nous plonge dans l'ambiance de l'année 1978, grâce aux musiques (petit bonus avec la playlist), aux discours politiques, aux faits divers de l'époque... Je n'ai pas vécu cette période mais avec les différents films visionnés (notamment des polars justement) il m'était très simple de me plonger dans l'ambiance.

J'ai apprécié le fait d'être dans la tête de Franck et de connaître du coup les échanges qu'il s'imagine avec sa fille.

En revanche, au fil de l'histoire, j'ai commencé à me lasser... Pourtant il s'en passe des choses, que de rebondissements mais peut-être trop?! Franck ne fait que tomber de charybde en scylla. Dès qu'il croit s'être sorti de son bourbier il retombe sur une nouvelle tuile. du coup, même s'il continue d'y penser, on perd un peu le côté vengeance. J'aurais aimé que tout ce qui lui arrive l'amène à une réflexion sur cette vengeance justement... du coup je n'ai pas vraiment aimé la fin, bien qu'en commençant ce livre j'étais forcément bien loin de me l'imaginer !

Les Gentils, nouveau roman de Michael Mention, débarque en librairie ce jeudi 2 février 2023, aux éditions Belfond.

Si Netflix avait commandé un remake désespéré d'une aventure de François Pignon à Kim Jee-Woon, cela aurait donné Les Gentils.

Il y a un personnage dans la série de romans de Benedict Jacka consacrée à Alex Verus, atteint d'une malédiction, qui à certaines occasions, déchainent la mort en direction des personnes qui l'entourent.

Forcez de constater qu'il ne faut que quelques pages pour comprendre que Franck Lombard n'a pas de chance et que la mort déploie ses ailes partout où il passe. Ça commence avec le décès de sa fille et ça se termine à l'occasion d'un effroyable fait divers ayant eu lieu en novembre 1978.

Et tant pis si l'enchainement des morts est digne d'une épisode de Destination Finale : Franck Lombard n'est pas qu'un père endeuillé assoiffé de vengeance. C'est surtout une comète dont le sillage mortel consume tout ce qui l'approche. Jusqu'à l'impact dévastateur.

Les Gentils s'avère être un nouvel exercice de style pour Michael Mention qui s'amuse avec les codes des films du genre ayant le vent en poupe actuellement. Plus le genre de productions qui a mes faveurs. Mais l'auteur démontre une nouvelle fois sa faculté pour s'approprier des périodes et des éléments de la pop culture. Et ainsi proposer des récits tourmentées et hallucinées.

Il en résulte ici une histoire hantée et désespérée, dans le parfait prolongement de ce qu'il a proposé de part le passé, comme Unter Blechkoller, Jeudi noir, Bienvenue à Cotton's Warwick ou Manhattan chaos.

Les Gentils est aussi l'occasion pour Michael Mention de commencer une nouvelle aventure littéraire avec les éditions Belfond. Bonne route !
Lien : http://www.4decouv.com/2023/..

J'ai trouvé le début de l'histoire très prenant, j'ai été très vite embarquée dans cette histoire, mais... le soufflet est retombé vers la moitié du roman car j'ai ressenti trop de longueurs dans le périple de Franck.
L'auteur décrit très bien de vide abyssal face à la perte d'un enfant et je me suis bcp attachée à ce papa.
Cette fin... je ne m'attendais pas du tout à ça ! Quelle surprise!
Impossible de vous en dire plus sans spoiler, je vous invite donc à découvrir ce roman.

Résumé :
Ça hurle, ça cogne dans la tête de Franck. Six mois que sa fille est morte dans un braquage à Belleville. Six mois qu'il attend l'arrestation du coupable. Mais rien, aucun suspect, aucune piste, et les flics semblent avoir lâché l'affaire.
Alors Franck ratisse les bas-fonds de Paris, finit par trouver un vague indice. Il largue tout et embarque dans sa R5 pour un trip halluciné à la recherche de sa proie : un tox' avec un tatouage " Anarchie ".
Jusqu'où iriez-vous pour venger la mort de votre enfant ? Franck, lui, va loin, très loin, jusqu'en Amazonie, pour traquer un meurtrier parti racheter sa conscience dans un mystérieux camp de hippies. Mais dans cette jungle où la violence est partout, la folie de Franck va se heurter à des âmes plus extrêmes encore...

Déçu. Très bien écrit mais tout cet itinéraire d'un père rendu fou par la mort de sa fillette, pour retrouver le responsable, finit dans un cul de sac pour raconter le suicide collectif de la secte de Guyana, en 1978. Un périple invraisemblable – le père survit seul un mois dans la jungle brésilienne et à moult hécatombes – dont la logique m'échappe, tout comme le titre. Sauf à dire qu'il y a encore plus fous que vous. Dommage, car c'est un auteur qui m'intéresse beaucoup.

Bonjour.



J'étais très intéressé et très impatient de lire ce livre vu le thème et quoi de pire pour un parent de perdre son enfant et j'imagine le sentiment de vengeance qui doit en ressortir.

J'ai adoré la première moitié du livre très touchante et émouvante comme je m'y attendais.

Mais là deuxième moitié à pris un virage à 180 degrés que j'ai eu du mal à suivre et l'auteur m'a perdu.

L'histoire devient tellement rocambolesque pour moi que toute l'émotion du début à disparue et le sujet est devenu secondaire.

J'ai même hésité à aller au bout un moment mais je n'aime pas arrêter un livre en cours de route.

Je retenterai l'aventure avec Michael car j'ai trouvé qu'il avait une très belle plume et j'ai ressenti un énorme travail de recherche et une grande implication pour ce livre.

Bonne journée.

On suit l'histoire de Frank Lombard, disquaire, qui perd tout lors du décès de sa fille. Il ne peut vivre et ne fait que survivre tant que le meurtrier de sa fille ne soit pas jugé. Il décide alors de partir lui-même à sa recherche. Son seul premier indice : un tatouage : Anarchie.On suit tout le long du roman la descente aux enfers de ce père qui fera tout pour obtenir justice et que le meurtre de sa fille ne soit pas vain. Ce polar est accompagné d'un QR code avec une playlist rock qui vous plonge dans les affres et les abysses de ce père en plein road trip vengeur et de justice de descente en enfer dans les méandres humains...Haine et vengeance, musique endiablée ponctuent ces chapitres courts et rythmiques.

Franck, disquaire à Pigalles, voit sa vie partir en vrille lorsque sa fille se fait tuer lors d'un banal cambriolage d'une boulangerie du quartier.

Pourquoi la police ne trouve pas son assassin ? Un indice pourtant important existe; le tueur avait un tatouage anarchie sur l'épaule.

Que faire ? Tout abandonner, vendre le magasin à un passionné pour une bouchée de pain, charger la R5 et mener l'enquête avec le fantôme de sa fille qui le poursuit.

Cette enquête va nous mener de Paris à Marseille à la forêt amazonienne.

Un père désoeuvré qui, tant qu'il n'aura pas retrouvé l'assassin de sa fille, ne pourra mener une vie normale. Il est prêt à tout.

Si l'écriture de l'auteur ne m'a pas déplue, j'ai trouvé cela tiré par les cheveux à de nombreux moments. Il faut dire que Franck va redoubler de mal chances pendant tout le roman.