Ma conscience ne me contraint donc pas de contraindre ma conscience.
Tout passe : notre siècle, notre terre et nous-même, et fort heureusement, l'avenir reste clos et celé à nos yeux, lequel, s'il nous était connu, fanerait nos joies dans l'instant de leur conception.
Ainsi en eût-il été pour moi de l'exaltant moment où tomba le Guise sa mort soulageant le roi, et nous tous qui l'aimions, d'un poids insufférable - soulagement qui eût fait place pourtant tout de gob à un irrémédiable désespoir, si nous avions pu prévoir la male fortune qui, moins d'une année plus tard, accabla notre pauvre maître.
J'aimerais comme un peintre sur un tableau, immobiliser ce moment où le duc de Guise, percé de coups et gisant, géantin et sanglant, au pied du lit royal, le roi sur le seuil de son cabinet neuf, et en croyant à peine ses yeux de la mort de son ennemi, me dit de l'examiner....
(extrait du chapitre I de l'édition parue chez "Presses Pocket" en 1986)
[Henri IV :]
- Si par la prière que vous m'avez faite, vous désirez seulement le salut de mon âme, je vous remercie. Mais si vous ne souhaitez ma conversion que pour la crainte qu'un jour je vous contraigne à vous convertir, vous errez ! Mes actions répondent à cela. En outre, Messieurs, est-il vraisemblable qu'une poignée de gens de ma religion puisse contraindre un nombre infini de catholiques à une conversion à laquelle, en un demi-siècle de combat, ce nombre infini n'a pu réduire cette poignée ?
Il était seigneur d'Ermenonville, mais à l'armée se faisait appeler, chose étrange, le capitaine Sarret, du nom de sa mère, la comtesse de Sarret, et ayant bien servi, sa vie durant, Henri IV, il finit vice-amiral, ce qui était un bel et beau titre pour un gentilhomme qui n'avait jamais mis le pied sur un bateau. Pas plus, du reste, que l'amiral de Coligny. Raison pour quoi, lecteur, la marine d'Elizabeth, bien que petite, vaut deux fois la nôtre. Elle est commandée par des marins: il n'était que d'y songer.
Avec la même farine, on ne fait pas le même gâteau.
Si c'est là le Tronson, quel est le tronc ?
Benoîte Vierge ! dit Tronson, voilà de l’ouvrage de bon Dieu faite à la diable ! Bredin-bredac ! Viens-tu ! vas-tu ! Ce n’est point parce que le mort est petit, qu’il faut le petitement prier ! Ventre Saint-Antoine ! Si je façonnais mes cercueils, comme ce moine ses prières, la terre et les vers les déferaient en six mois.