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4,19

sur 812 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre terrible sur l'emprise d'un homme sur une femme plutôt deux femmes
Sandrine rencontre cet homme car il l'a ému à la télé quand il a parlé de sa femme disparue
Elle participe à la marche blanche et commence une relation avec ce mari seul avec son fils
Puis la première femme réapparaît et la vie de Sandrine bascule
Il est difficile à lire âmes sensibles s'abstenir
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Sandrine ne s'aime pas, ne supporte pas son corps qu'elle maltraite et lorsque l'homme qui pleure car sa femme a disparu s'intéresse à elle, elle espère le bonheur qu'elle a tant attendu. C'est ce qui se passe jusqu'à ce que la première femme, celle qui avait disparu réapparaisse … ne se souvenant pas de ce qui lui est arrivé. Cela bouleverse alors Sandrine et son entourage.
J'ai eu beaucoup de mal avec le style au début, les répétitions, l'attitude de Sandrine ... mais une fois que Caroline revient, c'est assez prenant. La fin reste assez classique, j'ai donc un avis mitigé sur cette lecture.
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Sandrine, jeune femme mal dans sa peau et solitaire, rencontre enfin un homme avec qui partager sa vie. Ce veuf éploré dont la femme a disparu l'émeut, et s'intéresse à elle. Ils en viennent à habiter ensemble, et, avec le petit Mathias, presque à former une famille. Mais lorsqu'une femme amnésique réapparaît, et que son compagnon reconnaît la mère de son enfant, la situation se dégrade rapidement pour Sandrine, qui devient « la deuxième femme ».
Je ne vous en dis pas trop sur le thème central, il ne manque pas de profondeur, et est fort bien traité. Il explique aussi certains choix stylistiques puisque c'est le point de vue de Sandrine qui est adopté. Ce n'est pas, comme on pourrait le croire, un thriller domestique, mais plutôt un roman noir sur un sujet de société malheureusement toujours d'actualité.
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Un roman psychologique sur l'emprise et les violences faites au femmes.
Me suis un peu ennuyée à la lecture de ce livre.
Peut-être un livre de trop sur ce sujet pour moi...
On n'a jamais appris à Sandrine à s'aimer, quand elle rencontre cet" homme qui pleure" elle se persuade qu'elle a enfin trouvé le bonheur. Mais l'ombre de la première femme plane...
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L'auteure arrive parfaitement à faire ressentir une tension psychologique et une énorme violence psychologique : la violence faite aux femmes, mais également la violence qu'on s'inflige soi-même. Bon sang que cette oppressant cette haine de soi que ressent le personnage principal. Et pendant tout le long, toutes ces insultes gratuites. En fait, pas besoin de rajouter un pervers narcissique à l'histoire, Sandrine se fait déjà suffisamment de mal à elle-même.

Bon, sinon, sentiment plutôt mitigé de cette lecture. C'est oppressent, et malaisant à souhait, certes, de ce point de vue, c'est plutôt bien foutu.

La description d'un psychopathe manipulateur, ok.

En fait, le voilà le problème : c'est bien fait, mais ça ne va pas plus loin.

Une histoire pas extraordinaire, pas de retournements de situation, ou de twists incroyables (alors que bon, dans un thriller, ça peut être pas mal). le personnage principal, au fil des pages, devient de plus en plus agaçant. Elle ne réagit pas, du coup, l'intrigue s'embourbe, ça devient longuet. Trop lent, pour un dénouement bien trop prévisible.

Quant au personnage du bourreau, il ne viendra pas sauver les choses. Parce que justement, il garde sa place de bourreau tout le long. Pas de nuance, pas d'espoir, juste un texte noir au maximum.
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Bon je n'ai pas été transcendé, ni embarqué par cette histoire. Et pourtant tout étais là pour... Mais non, non, ça ne le fait pas. Mais pas du tout.

Commençons par le commencement, c'est l'histoire d'une femme qui ne s'aime pas, qui rencontre l'homme de ces rêves, qui l'aime, la vénère, la désire tel qu'elle est. Un homme qui lui offre la vie dont elle rêvait en sommes. Il y a aussi son fils à lui, enfant brisé, qui ne le serait pas après la disparition soudaine de sa mère à vrai dire ?

Je m'excuse mais c'était trop. Trop lent pour au final trop accélérer soudainement. Trop fade puis trop pimentée de violence. Trop. Trop tout et rien à la fois. Plus clairement, ce livre démarre lentement, à l'image du personnage principale, ce début de roman parait timide, discret, calme. La voix narratrice et celle de Sandrine ce confondant souvent, trop souvent en fait, bien que ce ne soit pas tant dérangeant, cela reste spécial. Les mots sont bien choisis, les hésitations aussi.

J'ai juste, concrètement eut énormément de mal avec le déroulement de l'histoire. C'est compliqué d'en parler sans spoiler pour le coup. Mais pour moi ce livre aurait été beaucoup plus intéressant, et captivant si l'histoire c'était déroulé autrement. Celle-ci manque cruellement de réalisme à mon sens. Il manque une transition entre la première partie du livre et la deuxième, qui n'est autre que le dénouement de l'histoire.

⚠️ ATTENTION ⚠️ Je ne dénigre pas du tout le thème de ce livre, en aucun cas. Loin de là. Il est très bien écrit, très d'actualité. C'est une cause dont on a peu entendu parler et qui enfin sort de sous le chapeau alors que ce sont des faits qui existent depuis bien trop longtemps. Mon seul problème est cette lenteur sur une grosse partie du livre, pour finalement être accéléré subitement, peut-être même trop. Ce qui me laisse un goût de bâcler en bouche.
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Sandrine est une femme seule, ravagée, vulnérable et profondément rejetée par tous ceux qu'elle a croisé. Complexée et marquée par un corps qu'elle n'assume pas. Elle se sent moche, grosse et laide. Elle n'aspire qu'à aimer et être aimée. Jusqu'ici, aucun homme n'a posé de regard amoureux sur elle. Et pourtant, un jour, un homme va poser son regard sur elle et tout va changer. Lorsque, dans une ville voisine une femme disparaît, ses parents lancent un appel à la télévision, Sandrine tombe sous le charme de l'homme qui pleure. Qui pleure d'avoir perdu sa femme, disparue mystérieusement du jour au lendemain. Sandrine va tout mettre en oeuvre pour le rencontrer, pour se rendre indispensable, elle qui ne rêve que de donner de l'amour. Elle participe à la marche blanche organisée par la famille et sympathise avec l'homme qui pleure. L'homme est sous le charme de Sandrine. Il lui fait même une place chez lui, auprès de Mathias, son fils. Elle voit s'ouvrir les portes d'un bonheur auquel elle ne croyait plus. Elle se sent enfin aimée. Sandrine devient la deuxième femme. Celle qui arrive après la première. Jusqu'au jour où la première femme réapparaît. Que va alors devenir Sandrine, la « deuxième femme » ?

Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé. Je me suis malheureusement souvent ennuyée. Pourquoi ? Entre des passages que j'ai jugé long, mais qui demeureront importants pour comprendre le cheminement d'une victime, d'autres passages sont trop redondant. Notamment la première partie du roman centrée sur le physique et le désespérant moral de Sandrine. C'est trop long et trop lent. Il m'a manqué plus d'action, contre moins d'introspection.

Mais ce qui m'a vraiment déroutée, c'est la plume de Louise Mey. le peu de dialogue qu'il y a se fait comme ça, au milieu de très longs paragraphes, sans autre indication que la majuscule qui commence. Je me suis retrouvée avec un texte très peu aéré visuellement, et j'ai parfois été lassée par ce procédé voir au bord de l'indigestion avec toutes ces pensées et ces dialogues mêlés au récit sans aucune indication classique de type guillemets ou tirets cadratins, qui sont pour ma part très utiles.

La quatrième de couverture m'a intrigué, c'est pour cette raison que j'ai choisi ce roman. Je me suis retrouvée avec un livre qui n'a pas su être à la hauteur de mes espérances. La quatrième de couverture est une contradiction, donc si vous prévoyez de lire le livre, ne lisez pas son résumé. Je finis ma lecture avec un sentiment de déception. Ce n'est pas que le roman ne m'a pas plu, c'est que j'ai plutôt l'impression d'avoir été flouée. Je pensais lire un thriller psychologique, fait de retournements de situations, de rebondissements et de twists, or ce ne fut pas le cas.

C'est une histoire noire sur un sujet hélas tellement actuel qu'est la violence physique, mais aussi et surtout la violence psychologique envers la femme, en particulier venant de leur conjoint. Il est question ici d'emprise, de mécanismes, de manipulation et de violence. L'auteure fait réel travail de sensibilisation aux violences subies par certaines femmes au travers de Sandrine. Il n'y a pas un grand suspense, on se demande juste si Sandrine va se réveiller à temps, avant le drame final.

Je vous en livre donc un avis mitigé certes, mais pas mauvais, attention. Mais je vous invite à découvrir ce roman poignant et profond dans lequel l'auteure abordera une thématique difficile, en réalisant un travail remarquable pour bien retranscrire la tension psychologique. Malgré un style auquel je n'ai pas forcément adhéré, il est indéniable que le fond de l'histoire m'a paru très réussi. C'est une lecture nécessaire, je n'en suis pas ressortie indifférente.
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Belle découverte d'une auteure que je ne connaissais pas, récit âpre et assez fascinant qu'on ne parvient pas à lâcher.On est aux côtés de cette femme Sandrine qui ne s'aime pas que personne n'aime et qui ne croit plus en elle.Belle proie pour un prédateur, ce qui ne manquera pas d'arriver.IL faut lire ce livre qui met en lumière cette emprise masculine au sein du couple
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Ravagée, vulnérable, profondément rejetée par tous ceux qu'elle a croisé. Sandrine n'aspire qu'à aimer et être aimée. La Deuxième Femme est un roman de Louise Mey, et avant toute chose, la quatrième de couverture est une contradiction, donc si vous prévoyez de lire le livre, ne lisez pas le résumé. Si vous n'avez pas lu le résumé, ne lisez pas ma chronique.

Sandrine a une vie cabossée, faite de rejets de sa famille, de malheurs arrivés par la faute des hommes qui ne savent pas se conduire. Sandrine dit ne pas aimer les films d'amour et les contes de fée. Sandrine tombe sur L'Homme qui pleure sa femme disparue. Et le conte de fée commence. À moins que ? Les 300 pages que constitue La Deuxième Femme immergent entièrement dans le monde de Sandrine, cette femme banale qui se déteste profondément jusqu'à ce qu'elle tombe sur l'homme parfait. Elle intègre une famille, tente tant bien que mal de s'y faire sa place malgré le spectre de la première femme, celle qui a disparu. 300 pages de profondeur sur les craintes de Sandrine, une femme brisée par les autres et qui ne vit que pour L'Homme qui pleure et Mathias, son fils craintif et traumatisé. 300 pages où les dialogues sont réduits à minimum dans un style fracassant, qui nous avale tout rond dans l'enfer de Sandrine.

300 pages où tout repère nous est enlevé : le peu de dialogue qu'il y a se fait comme ça, au milieu de très longs paragraphes, sans autre indication que la majuscule qui commence. L'auteure a retiré tout guillemet, tout tiret pour un style épuré, où tout est du point de vue de Sandrine. Et c'est là que ça coince. Après un dépaysement et des attentes qui durent peut-être sur la moitié du roman, on reconsidère les choses.

Comme le dit la dernière phrase de quatrième de couverture, il est question ici d'emprise et de mécanismes de violence. Pas d'une histoire. Vous ne trouverez ici ni roman psychologique, ni enquête acharnée pour tenir en haleine, ni même de tension. Parce que La Deuxième Femme n'est pas une histoire à proprement parlé, c'est la vie que vivent beaucoup de personnes en France et ailleurs. Les violences conjugales ne sont pas un fait rare, elles sont simplement repoussées, mises au tapis pour ne pas gêner. La Deuxième Femme n'est pas un thriller, c'est une mise en lumière d'un fléau qui ne s'arrête jamais.

Ce roman est très laborieux à lire ; la mise en page et la narration ne sont pas une mince affaire à suivre et il faut tenir pour arriver à la fin, entre des passages qu'on jugera longuets mais qui demeureront importants pour comprendre le cheminement d'une victime, de Sandrine, tandis que son histoire fusionne avec celle de la première femme. Les mots sont justes, le style fracassant et déroutant, mais les personnages sont lointains, inaccessibles. Sandrine, que j'ai eu envie de secouer tout au long de ma lecture. Je comprends comment elle est arrivée entre les griffes d'un pervers narcissique, mais ça ne me pousse pas à avoir de la sympathie pour elle. Est-ce un mal ? Je sais bien que ce n'est pas sa faute et qu'elle est innocente, que toutes les victimes sont innocentes, mais la manière de nous la présenter aussi molle et de la faire interagir ainsi, ça ne passe malheureusement pas. le seul personnage qui aura ma sympathie, c'est Mathias.

Impossible de parler de déception, ne serait-ce que parce que Louise Mey nous présente un roman déroutant par sa manière d'aborder les choses ; pas ou peu de dialogue, mise en page complètement différente qui donne l'impression d'étouffer dans les pensées de Sandrine, l'absence totale de nom pour la plupart des personnages jusqu'à un certain point, voire l'absence complète de nom pour L'Homme qui pleure, si ce n'est son nom de famille. C'est osé, c'est audacieux, on ne le verra pas partout. Je préfère donc voir La Deuxième Femme pour ce qu'il est, la mise en lumière des violences conjugales à travers un roman du côté de la victime, mais je n'y verrais pas un thriller psychologique où on retient son souffle.

À lire au moins une femme, ne serait-ce que pour s'informer sur la réalité de beaucoup de victimes, qu'elles soient femmes ou hommes, adultes ou enfants. Et peut-être, pour agir en conséquence si l'on soupçonne cette situation dans l'entourage.
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Ne lisez pas la quatrième de couverture, ne lisez peut-être même pas ce billet si vous n'avez pas lu le livre.

Je sors de ce roman déçue. Ce n'est pas que le roman ne m'a pas plu, c'est que j'ai plutôt l'impression d'avoir été flouée. Moi qui pensais lire un thriller psychologique, fait de rebondissements, de retournements de situation, de twists et de tension psychologique, bref, moi qui attendais à me faire balader, et bien force est de constater que ce ne fut pas le cas. de la tension, il y en a, par contre, pour le suspense, on reviendra. Et oui, désolée, moi ce n'est pas ce que je voulais lire.

Je me répète mais si vous désirez lire ce roman, surtout, ne lisez pas la quatrième de couverture, tout y est dévoilé (pas dans le résumé mais dans la phrase située en bas). Ne lisez pas non plus la note de l'auteure avant de lire le livre, tout y est dit également (mais bon, elle se trouve à la fin et s'avère pertinente au vu de l'ensemble du roman). S'il vous plaît, mesdames et messieurs les éditrices et éditeurs, arrêtez de divulgâcher ainsi les intrigues, vos auteures et auteurs méritent bien mieux.

Je ne parlerai pas du tout de l'intrigue, je ne veux pas risquer d'en dire un poil trop.

Le thème est intéressant et l'auteure a fait un travail remarquable pour bien retranscrire la tension psychologique. Si je n'ai pas du tout adhéré à son écriture au départ, la trouvant imprécise, malhabile, confuse, trouvant même l'ensemble, je peux le dire, très mal écrit et sans style, finalement, je comprends son choix et après lu l'ensemble du roman, je trouve que c'était la meilleure chose à faire.

En résumé, vous aurez compris, un roman qui ne m'a pas emballée plus que ça, dû surtout au manque de suspense. Si je n'avais pas lu la quatrième de couverture, j'aurais peut-être davantage adhéré.
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