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EAN : 9782375681800
372 pages
Editions du chat noir (01/03/2022)
3.83/5   12 notes
Résumé :
À l’aube de sa majorité, les rêves de Raiponce s’essoufflent. Soit parce qu’ils ne trouvent aucun écho, soit parce qu’ils lui sont dictés par sa mère et son frère, la seule famille qui lui reste.

Mais le jour de son anniversaire, Raiponce fait la rencontre de Thécéa, un sosie immatériel, solaire. Leurs deux âmes se lient l’une à l’autre dans l’instant et le double féérique de Raiponce lui promet une solution à tous ses problèmes.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Acheté il y a un an sur le site des Éditions du Chat Noir, j'ai profité de la période hivernale pour sortir cette réécriture de conte. Avant de commencer ma chronique, j'aimerais préciser que je n'ai jamais été concernée, de près comme de loin, par le thème général de ce roman : les troubles alimentaires. Mon avis ne découle que de mon ressenti de parfaite ignorante du sujet. Bien entendu, je suis ouverte à tout commentaire constructif et instructif ainsi qu'aux témoignages suite aux points que je vais aborder. Je préfère annoncer la couleur dès le début, car ma lecture s'est avérée… fastidieuse, alors que j'aurais aimé qu'elle soit révélatrice.

Raiponce fête ses 18 ans. Comme chaque année, elle se rend dans la forêt des Brigands pour voir les fées. Cette fois, elle est certaine d'en rencontrer. Pourtant, ces créatures ailées continuent de se cacher. le soir même, elle peint sur les murs de sa chambre, la figurine que son frère souhaitait lui offrir et qui s'est malencontreusement brisée en mille morceaux. Sa fresque prend vie sous ses yeux. Son Don a réveillé Thécéa qui va la conseiller pour aller mieux. Mais est-ce vraiment ses intentions ?

Le conte de Raiponce n'ayant jamais été parmi mes préférés, je ne me rappelle pas l'histoire originale. Ayant visionné la version de Disney en même temps que la lecture, j'ai pu constater que l'autrice reprenait les éléments du film. Un papillon en hiver inverse les codes du conte dans lequel Raiponce veut s'échapper de sa tour. Dans le roman, elle va y rentrer de sa propre volonté en rejetant l'aide de ses proches et en se laissant submerger par la fêlure du passé qu'elle a refoulé.

Car la rupture se trouve bien dans un passé lointain d'au moins 10 ans. Je ne nie pas l'impact de l'inconscient où l'on case les choses que l'on veut oublier et la puissance du cerveau à développer des stratégies de survie. Ce qui m'a dérangé, c'est le déclencheur, la clé qui a ouvert le coffre scellé. Celui-ci m'a semblé trop faible pour justifier cette plongée en enfer où Raiponce devient une obsessionnelle de la maîtrise de son assiette et de son corps. Surtout en raison du portait que les personnages font de celle qu'elle était avant Thécéa.

Rayonnante comme le soleil, elle s'allie à son frère pour se moquer des filles qui font attention à leur ligne. Elle n'a cure de ce qu'elle mange et croque la vie à pleines dents. L'image d'une femme forte et positive en toute situation en somme. Et ce même, si elle a perdu son Don.

Dans ce monde, il existe des Talents. Ceux-ci sont des êtres particuliers qui possèdent un Don. Ils partent à la capitale pour l'améliorer et en faire bénéficier leurs concitoyens par la suite. Raiponce insuffle la vie à ses dessins, comme ce fameux poisson qui tourne toujours dans son bocal après temps d'années. Or, depuis la mort de son père, il semble l'avoir déserté, ce qui arrange la jeune femme, car vivre de son Don n'est pas son rêve, mais celui de son frère, Grégory.

En résumé, nous avons une fille positive, bien dans sa peau et qui adore l'idée d'avoir perdu son Don. le seul point noir réside dans les cauchemars d'une tour qui la hante durant la nuit et qui génère de l'angoisse. Maintenant que le portrait est dressé, revenons à notre déclencheur. Raiponce abandonne son désir de voir une fée en vrai. C'est après cette étape que son Don réapparaît et qu'elle fait naître Thécéa qui va lui remonter le ciboulot. Renoncer à son rêve d'enfant est synonyme de perte de l'innocence. Les explications à la fin de l'histoire sont cohérentes avec le déclencheur. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que la Raiponce du présent ne témoignait pas assez de cette fêlure dans son comportement pour plonger aussi rapidement dans le travers du TDA, même avec la manipulation de Thécéa qui s'avère être quelques phrases méchantes.

Comme je l'ai dit, je ne m'y connais pas sur le sujet, contrairement à l'autrice qui a vécu cette maladie. Je ne suis pas experte. J'ai eu l'impression de voir un écart psychologique trop important entre les deux Raiponce pour me laisser convaincre par ce changement radical et rapide. Il est possible que je sois juste comme sa famille, incapable de repérer les signes et que j'aie même propension à fermer les yeux quand une personne souffre de ce problème. N'hésitez pas à partager vos remarques en commentaire, car j'aime apprendre et ouvrir mes horizons.

Après cette bascule, je me suis laissé entraîner dans le récit un moment (surtout quand Thécéa entre en jeu). L'histoire s'articule selon quatre points de vue : Raiponce, Grégory, Jeanne (la maman) et Lucien (le meilleur ami de Greg, secrètement amoureux de Raiponce). Si j'ai apprécié découvrir tour à tour les personnages, j'ai vite déchanté. L'ensemble des chapitres reposent sur une narration similaire où iels racontent le passé durant plusieurs paragraphes. Ces pavés d'introspection et de nostalgie ont fini par souffler mon enthousiasme, car j'avais l'impression de lire état d'âme sur état d'âme. La morosité générale m'a pesé. Et part morosité, j'entends qu'ils vont TOUS mal. Chaque narrateur a le coeur lourd, une vision sombre de l'avenir, un désespoir, une tragédie dans sa vie.

Grégory fanfaronne, mais fuit dans l'alcool. Jeanne, soigneuse de métier, n'arrive pas à faire son deuil (elle en veut à son mari d'être parti) et refuse de voir la dégringolade de sa fille, alors qu'elle a une patiente atteinte de la même maladie sous les yeux ! Lucien perd son père. Bon, ça reste le plus joyeux de la troupe, mais cette blessure, son incapacité à partager ses sentiments et à vivre son rêve, plombe l'ambiance, quand même.

Je suis sûre qu'arriver à cette ligne, vous vous demandez pourquoi j'ai continué ma lecture ? Vu que j'ai accroché au début de l'histoire, je ressentais toujours cet espoir que la flamme de l'intérêt soit ravivée. Ensuite, la plume de Laetitia Meyrat est magnifique. Elle a un petit côté enchanteur, une certaine beauté, comme une fée qui nous susurre des promesses. Enfin, mon esprit d'autrice débutante a pris la relève pour analyser le roman qui repose sur le schéma narratif de la renaissance. Un sujet que je lis peu et qui a été décortiqué lors d'un stage d'écriture que j'ai suivi en janvier. Terminer le livre m'a permis de reconnaître chaque étape de ce schéma, mais aussi de comprendre l'une des difficultés de celui-ci : la gestion du côté obscur.

La présence quasi permanente d'une ambiance morose et de sentiments négatifs chez les narrateurs m'a montré, pourquoi, il s'agit d'un point de vigilance et pourquoi j'ai progressivement eu envie de fermer le bouquin. Un équilibre entre lumière et ténèbres est nécessaire pour éviter la pesanteur et la monochromie de l'histoire. Or, les quelques épisodes lumineux (où Raiponce échange des piques avec son frère ou les passages touchants avec le Père de Lucien, par exemple) sont trop peu nombreux.

Si le déroulé du récit reste cohérent et que les pièces du puzzle s'emboîtent bien, les révélations m'ont paru tomber comme un cheveu dans la soupe, car l'instigateur de la blessure profonde de Raiponce, n'apparaît à aucun moment avant la fin. Pourtant, vu son statut dans l'histoire, il aurait été aisé de l'inclure avant.

En bref, Un papillon en hiver met en scène une jeune fille solaire atteinte, soudainement, de troubles des conduites alimentaires et de son entourage à la vie bien morne et mélancolique. Avec un début prometteur, et un déroulé de l'histoire plutôt intéressant, le roman pêche, néanmoins) par une surenchère de la négativité qui entraîne une lourdeur. Un poids que la jolie plume de l'autrice n'a pas réussi à surpasser.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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Un papillon en hiver s'inspire du conte Raiponce des frères Grimm. On retrouve dans le roman certains éléments du conte d'origine, mais aussi d'autres contes (Hansel et Gretel, Blanche-Neige).

On pourrait considérer le roman comme une réécriture, toutefois je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure façon de le considérer. En effet, s'il reprend quelques images du conte d'origine, il laisse cependant sur le côté certains éléments qui sont porteurs de sens dans le conte. En cela, ce n'est pas vraiment une réécriture pour moi. le roman n'a pas pour but d'éclairer le conte, de le voir autrement ou de boucher les trous.
En revanche, oui, le roman s'en inspire et mélange plusieurs contes en une histoire, renforçant le côté universel et intemporel du récit (pourtant réintégré dans un cadre très contemporain avec des dialogues de notre époque - public YA oblige, j'imagine).

On suit donc Raiponce, une jeune fille qui vient d'avoir 18 ans; l'avenir que son frère et sa mère semblent tracer pour elle ne semble pas l'enchanter. le jour de son anniversaire, elle rencontre son double, Thécéa. Elle est parfaite, belle, solaire lumineuse. Tout ce que Raiponce n'est pas mais va s'efforcer d'être. Alors elle s'enfonce, dans sa solitude, ses idées fixes, son désespoir, jusqu'à se mettre en danger. Son esprit empoisonné l'isole davantage, au risque de l'enfermer dans une tour mentale…

Le roman aborde, par le biais de Thécéa, les troubles des conduites alimentaires (TCA). le roman se construit autour du duo Raiponce/Thécéa, qui se développe dans la complicité puis l'affrontement. Il y a quelque chose de malsain dans ce duo, comme un poison qui s'insinue dans le coeur et l'esprit de Raiponce. En tant que lecteur, on suit cette descente aux enfers, sans jamais en prendre vraiment conscience; c'est quand la catastrophe est là qu'on saisit l'ampleur des dégâts.

Que l'autrice ait su si bien parler de cette maladie, tout en gardant beaucoup d'amour pour ses personnages et sans jamais rien juger, rend la lecture du roman encore plus forte, tant on sent ici quelque chose de personnel. L'autrice donne toutes les clefs pour comprendre ce qui est en jeu. C'est traité avec beaucoup de tact et de justesse.

Evidemment, et c'est là ce qui coûte pour moi une étoile au roman, il a fallu expliquer pourquoi et comment Raiponce a pu en arriver là. le roman développe alors une sorte de récit secondaire explorant le passé trouble de Raiponce et de sa famille.
J'ai moins adhéré à ces éléments, dont la violence ne m'a pas toujours semblé opportune tant elle est forte et diverse. Je ne suis pas certaine que la maladie actuelle de Thécéa avait besoin de ce passé si lourd pour être expliquée. J'ai eu une impression de surenchère qui ne m'a pas convaincue.
Mais en l'état, je trouve ce passé trop rapidement traité, et manquant de finesse, d'autant que les événements qui se déroulent sont aussi très lourds, et auraient alors mérité d'être plus développés.
Il en résulte un roman particulièrement noir et désespérant, parfois étouffant; mais j'imagine que c'était l'effet recherché : que l'on se sente, lecteur, aussi emprisonné dans la Tour que Raiponce, sans porte ni fenêtre pour s'échapper. Une sorte de huis-clos.


Cependant, et pour finir, le roman a su trouver le positionnement parfait pour aborder le sujet des troubles alimentaires, et leurs conséquences psychologiques. Je n'ai pas forcément accroché à l'ensemble du récit, notamment ses liens avec le passé des personnages. Toutefois, j'ai beaucoup apprécié ma lecture pour la force du propos traité avec tact et l'émotion qui s'en dégage. C'est un roman très fort et marquant.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/l..
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J'avais très envie de découvrir ce roman depuis que j'avais vu l'autrice en parler sur son live Instagram avec les éditions du Chat Noir. Vous commencez à le savoir, j'adore les réécritures de contes et celle-ci m'intriguait sur plusieurs points. D'abord parce que je n'avais encore jamais lu de réécriture de Raiponce, mais également parce que le parti pris de ce roman me semblait original par son traitement des éléments du conte. Enfin, le thème m'intéressait grandement. Je tiens à vous prévenir : le roman aborde de nombreux sujets difficiles comme les troubles alimentaires et l'anorexie, le deuil ou encore des violences sexuelles. Soyez donc prévenus.

Ce fut une très bonne lecture. La première chose qui m'a enchantée, c'est la plume de l'autrice. Elle est douce et magnifique, sensible, touchante. Elle dépeint avec délicatesse l'intérieur des personnages, ainsi qu'un monde à la frontière entre réalisme et magie. Il y a quelque chose d'intemporel dans le récit, ce qui est presque paradoxale. Plusieurs références n'ont font penser au monde moderne, mais d'autres éléments sont tout droit sortis d'un conte : les personnages possédant des pouvoirs magiques, les sirènes peuplant les rivières, la fabrique de miroirs magiques… Il y a également des références à d'autres contes de fées comme Hansel et Gretel ou une pomme évoquant Blanche-Neige. Il y en a une autre que j'ai trouvé brillante mais que je ne peux pas vous dévoiler ici sans prendre le risque de vous spoiler.

Ensuite, Laetitia Meyrat prend le temps de développer tous ses personnages. Nous suivons principalement le parcours de Raiponce et son frère Grégory, mais il y a aussi leur mère Jeanne et leur ami Lucien. Chacun d'entre eux est parcouru par ses fantômes et ses failles. La perte, la culpabilité, l'alcoolisme, le deuil… La narration prend son temps en longues introspections, alternant avec des révélations sur le passé des personnages et l'origines de leurs blessures intimes. Il y a certaines longueurs, mais la seconde partie du roman trouve un rythme plus rapide jusqu'au dénouement. Tous les personnages m'ont profondément touchée (je pense que ma préférence va à Grégory).

Les troubles psychologiques de Raiponce sont les plus développés. Ils s'incarnent sous la forme d'un doppelgänger maléfique nommé Thécéa (j'aime beaucoup le choix de ce prénom par rapport à ce qu'elle représente). J'ai apprécié la manifestation de ces démons intérieurs, de cette prison dans laquelle Raiponce s'enferme elle-même. La Tour de Raiponce est davantage une métaphore de sa prison mentale, de ce cercle destructeur dans lequel la jeune fille s'enferme sans même s'en rendre compte. Nous découvrons également les réactions de ses proches qui la voient dépérir sans savoir comment l'aider, leurs inquiétudes et leurs frustrations. Ce roman est réalité un témoignage de Laetitia Meyrat, ce qui rend le récit encore plus vif et poignant. L'aspect fantasy devient alors une belle façon d'incarner ce mal-être, tout en délicatesse.

Un papillon en hiver fut donc une excellente découverte que je vous recommande. Laetitia Meyrat est une nouvelle autrice pleine de promesse, que j'ai hâte de suivre dans ses prochaines parutions.

Lien : https://moonlightsymphonyblo..
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Raiponce a le pouvoir de donner vie aux images qu'elle dessine. Un pouvoir dont elle veut garder le secret car cela l'emmènerait loin de sa famille, vers une destinée qui ne lui plaît guère. Un jour, sur le mur de sa chambre, elle dessine une fée et celle-ci prend miraculeusement vie sous le nom de Thécéa.
Mais au fil des jours Thécéa change. D'une amie elle devient presque un bourreau et conseille vivement à Raiponce de se ressaisir, d'avoir un peu plus d'ambition dans la vie et de faire grandement attention à son corps et à son poids... Pendant ce temps-là, le frère de Raiponce s'inquiète vivement du changement de comportement de sa soeur et sa mère, qui au début ne préfère rien voir, se pose des questions. Qu'arrive-t-il à Raiponce ? Qui peut l'aider ?

Nous sommes dans un univers fantastique bien développé, où la magie se mêle à des sujets bien plus réels comme le deuil, l'anorexie, et d'autres que je tairais pour ne pas trop dévoiler la fin. Il y'a des personnages humains et d'autres comme des sirènes et même des personnages de contes. J'ai beaucoup aimé ce mélange, ça apporte une richesse au récit. L'histoire est construite autour de plusieurs points de vues : celui de la mère, du frère, de Raiponce et du meilleur ami de Raiponce. On entre en profondeur dans leurs pensées, leurs vies respectives et c'est très intéressant d'avoir tout ces points de vues sur des sujets aussi sensibles.
Le seul bémol que j'ai pu trouver à ce roman ce sont ses longueurs. L'idée est bonne, les personnages bien travaillés, l'ambiance hivernale est magique mais parfois trop de redondances, et un récit qui s'essouffle un peu en longueur.
Néanmoins ça reste une très bonne lecture car c'est la première fois que je lis quelque chose qui traite de ces sujets de cette façon. Rien que pour les métaphores et la poésie du récit, c'est une grande réussite. A mon sens ce récit mérite d'être amplement plus découvert !
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Que dire si ce n'est que cette lecture est une très belle surprise ?

Cette oeuvre a quelques défauts (je vais commencer par eux car ils sont expéditifs) : un rythme très lent, des répétitions, et une fin vraiment rapide.

Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette réécriture de Raiponce (qui en prime comporte quelques références à d'autres contes). Dans cette oeuvre, Laetitia Meyrat nous livre un témoignage touchant et original (je dis original car je n'avais jamais vu ce thème avant, dans un récit de l'imaginaire) sur les troubles du comportement alimentaire.

Chacun des personnages était touchant et attachant à sa manière. Vraiment, je pense que c'est une lecture qui me marquera longtemps.

Pour conclure rapidement cette chronique, je suis très contente d'avoir eu l'opportunité de lire ce livre grâce à mon partenariat avec les éditions du Chat noir. En plus d'être une belle surprise, c'est un livre qui va m'aider pour mon rapport d'analyse de M1, et je suis heureuse de pouvoir en parler dans un travail universitaire.
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