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Valérian et Laureline tome 17 sur 23
EAN : 9782205045673
52 pages
Dargaud (22/08/1998)
3.86/5   67 notes
Résumé :
Que faire lorsqu'on a la charge d'un garnement faisant l'objet d'une prime gigantesque qui attire sur ses traces tous les malfrats de l'univers, en tête desquels l'impeccable Quatuor Mortis ? Que faire sur les astéroïdes de Shimballil lorsqu'on est sans astronef, sans contact sans argent mais affublé d'un califon aussi affectueux que désastreux ? Sans cesse poussés par les événements, Valérian et Laureline vont sillonner cette espèce de Californie des astres ou coha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
À L'ARRACHE...!

C'est sur le mode de la poursuite infernale que nous retrouvons Valerian, Laureline et leur petit protégé - insupportable, certes, mais pas imbécile, comme le pouvait être son involontaire avatar tintinesque - ce Califon qu'ils ont précédemment arraché aux griffes de ces pseudo-Men in Black dénués de scrupule, cyniques et mortifères que sont les représentants du "Quatuor Mortis". Ces malfaisants, jouant du jeu de mot musical plus ou moins douteux à tour de réplique, en ont toujours après nos trois fuyards désarmés. C'est qu'ils tiennent fermement empocher la récompense monstrueusement indécente promise par l'infâme papa Calife : voila pour l'essentiel du ressort narratif de ce dix-septième volet de la série, inséparable, comme vous l'aurez compris de l'opus précédent.

«L'Orphelin des Astres est une sorte de mise en boîte des moeurs de la côte ouest des Etats-Unis, ses grandes universités et son industrie culturelle» confie Pierre Christin lorsqu'on l'interroge sur cet album. Certes, oui, sans doute, peut-être, crucial et palpitant, non...? Euh... NON ! (En tout cas, votre serviteur se réserve le droit de se ficher de ces attendus critiques comme d'une guigne).

C'est vrai qu'on y croise un étudiant (très) attardé car obligé de travailler à mi-temps, des professeurs aussi inutiles que prétentieux et qui dispensent des cours qui frisent le superfétatoire (rien moins !) et le verbeux. Tout aussi vrai cette rapide et critique plongée dans le monde de "l'entertainment" à la mode hollywoodienne, même si cela se passe ici aux confins de l'univers fictif. On y croise un certain Ty Koün IV qui n'est autre qu'une caricature de ces fameux tycoons d'antan. On y aperçoit même un certain scénariste qui, trompe digne d'un fourmilier mise à part, ressemble trait pour trait à un certain... Pierre Christin !

Tout ces éléments narratifs, c'est vrai, on les croise planche après planche, mais cela suffit-il à faire une bonne histoire, un album de référence, un titre dont on se souviendra longtemps après sa publication ? Personnellement, nous en doutons fort ! Bien évidemment, nos deux auteurs sont doués et roués. Après une vingtaine d'année de collaboration souvent fructueuse, inutile de chercher les faiblesses de structure, les incohérences majeures : la machine est bien huilée et ce Valérian, c'est une petite affaire qui roule. Qui roule, oui, mais pour quel but, si ce n'est cette impression sourde et désagréable de grand vide conceptuel ? Ça trépide tellement tout au long de cet Orphelin des Astres qu'on en finirait presque par oublier la puissance de feu de ces bons vieux Valerian des années précédentes, aussi bien menés, drôles mais tellement plus profonds, tellement plus acides et subtils. N'évoquons même pas le dessin génial de Jean-Claude Mézière : il n'en subsiste ici plus qu'une ombre auto-parodique où, n'était le travail que cela demande malgré toutes les apparences, on croirait pourtant que l'illustrateur s'est contenté de déposer quelques traits, souvent grossiers, en suspens sur la feuille, charge au coloriste de se débrouiller avec !

Tant et si bien qu'à la fin de ce dix-septième opus nous vient une évidence : de ces Valerian-là, on se sent Orphelin... Désastre ! On craint le pire pour la suite, espérant tout de même que c'est le seul album de la célèbre série avec lequel on se sera - et copieusement - ennuyé.

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Retour sur Point Central, la planète artificielle de l'Ambassadeur des ombres, l'épisode qui a inspiré le film. Il est vrai qu'un tel monde, mélange de baroque, de space opéra, d'univers différents condensés dans un même lieu, cela laisse beaucoup de possibilités pour l'aventure. Valérian et Laureline se retrouvent avec un enfant très encombrant à cacher. C'est à nouveau un récit de course poursuite, plein de mouvement, de situations cocasses, de retournements de situations. Ce tome est un peu moins léché que le tome précédent, moins d'inventions graphiques et scénario moins consistant, ce n'est pas le meilleur de la série, mais il tout de même très plaisant grâce à son rythme endiablé et la pétillance de ses personnages.
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Autant le dire d'entrée de jeu, il ne faut surtout pas faire pareil que moi, à savoir une période de plusieurs mois entre la lecture du seizième et du dix-septième volume des aventures de Valérian et Laureline, agents spatio-temporel.
Car il s'avère que "L'orphelin des astres" est la suite des "Otages de l'Ultralum", et je ne m'en souvenais pas dans tous les détails.
Qu'à cela ne tienne, le plaisir c'est de retrouver Laureline et Valérian pour de nouvelles aventures, toujours aux prises des mercenaires du quatuor Mortis : "Nos virtuoses du quatuor Mortis ! Ils aiment la musique d'accompagnement ceux-là !", et flanqué du califon aussi agaçant que peut l'être le jeune Abdallah dans Tintin.
Charmant bambin qui ne cesse de parler à tort et à travers, vantant les mérites de son richissime père : "Ca sert à quoi les études ? J'ai jamais étudié moi, et mon père non plus. Ca ne l'empêche pas d'être très riche, mon père.", et passant une partie de son temps à critiquer Laureline et Valérian : "Pas d'armes, pas de propulseurs, pas de fric ! C'est incroyable ça, je vous le dis.".
Ce n'est pas pour rien que nos deux héros cherchent à le flanquer dans une école, tout en faisant preuve de coeur à son égard alors que franchement ce marmot tape sur les nerfs plutôt qu'autre chose.
Et comme de bien entendu, le califon a littéralement fondu pour Laureline, qui elle-même attire un producteur de film qui n'a pas eu l'occasion de faire jouer une terrienne depuis très longtemps.
Et comme nos deux héros sont fauchés, l'argent se prend là où il se trouve.
C'est enlevé, c'est amusant, il y a de l'action, un quatuor Mortis fort heureusement pas au sommet de son art, et une Laureline et un Valérian particulièrement inspirés.
Il n'y a pas de temps mort dans cet opus, il est agréable et ne souffre pas des défauts de quelques uns des albums précédents, les auteurs proposent de l'action rythmée, des scènes très drôles et font preuve d'imagination en proposant notamment des créatures étonnantes à trois seins.
Inutile de s'attarder sur la qualité du graphisme, comme d'habitude c'est un sans faute sur toute la ligne.
En somme, ce tome est une réussite et cela fait plaisir de voir que Jean-Claude Mézières et Pierre Christin ont retrouvé le génie des débuts de cette série pour la faire durer dans le temps et proposer des histoires de qualité.
Mon seul petit regret, et c'est un point de vue personnel, c'est l'absence des Shingouz.
Non que je fasse une fixation sur eux, mais j'avoue que j'ai craqué pour ces "vilains cyniques" et que comme Laureline, je les aime bien quand même.

"L'orphelin des astres" est un bon cru pour ce dix-septième volume des aventures de Valérian et Laureline.
A lire dans la continuité du précédent, une histoire qui ne manque ni de panache ni d'humour et qui marque des retrouvailles réussies avec les héros charismatiques que sont Laureline et Valérian.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Une aventure sympathique, bien dessinée, avec toute la fantaisie habituelle des auteurs mais une aventure avec un petit A. Loin de l'empire des mille planètes ou de New York englouti par les eaux, cette nouvelle histoire est amusante mais ne restera pas dans la série comme un titre marquant. Qu'importe ! C'est toujours un plaisir de retrouver nos deux baroudeurs de l'espace.
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Aventure légère de nos 2 héros, qui tourne autour d'une course poursuite avec le Quatuor Mortis et la recherche d'un établissement scolaire pour le capuchon. Un peu moins sérieux que d'habitude, on a même le droit à Pierre Christin en scénariste (de génie ?).
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[Sur un lieu de tournage]

- Alors on dort là-dedans ! C'est une usine à rêve ici, pas une machine à sommeil !!
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Pas d'armes, pas de propulseurs, pas de fric ! C'est incroyable ça, je vous le dis.
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Ca sert à quoi les études ? J'ai jamais étudié moi, et mon père non plus. Ca ne l'empêche pas d'être très riche, mon père.
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Nos virtuoses du quatuor Mortis ! Ils aiment la musique d'accompagnement ceux-là !
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Videos de Jean-Claude Mézières (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mézières
Des vaisseaux de “Star Wars” aux taxis du “Cinquième Élément”, celui qui s'était autoproclamé “artisan de la BD” a grandement inspiré la science-fiction, avec sa série “Valérian et Laureline”, qu'il a co-créée. Il s'est éteint le 23 janvier 2022.
Il avait rencontré Pierre Christin, son complice, avec qui il créera "Valérian et Laureline", alors qu'ils avaient trois ou quatre ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils s'étaient retrouvés dans une cave à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, alors qu'ils s'y cachaient pendant les bombardements allemands. Leurs chemins se sont recroisés bien plus tard et bien plus loin.
Entre temps, Jean-Claude Mézières, fils de peintres amateurs, était devenu dessinateur et maquettiste, via un passage à l'École des Arts Appliqués de Paris. "La vie est trop courte pour s'emmerder, il fallait que je fasse ce qui me plaisait, disait-il dans son livre, L'Art de Mézières. Et ce qui me plaisait, c'était le dessin”.
#cultureprime #mézières #sciencefiction #starwars _____________
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