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Citations sur The City and the City (18)

- Tyador.
J'ai salué sans regarder. On m'a proposé un café, mais j'ai secoué la tête en scrutant la femme que j'étais venu voir.
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On entendait les quais juste derrière. Des agents en tenue étaient campés devant un groupe de jeunes assis sur un muret. Les mouettes décrivaient des cercles au-dessus de tout ce monde.
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Des policiers vaquaient à leurs tâches. D'autres enquêteurs m'avaient précédé sur place - j'en ai repéré trois, dont le brigadier Bardo Naustin -, mais j'étais le plus haut en grade. J'ai suivi Naustin jusqu'à l'emplacement où s'étaient rassemblés la plupart de mes collègues, entre un bâtiment bas, à l'abandon, et un skate park cerné de grosses poubelles en forme de bidons.
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Des ornières de voiture et des sentiers improvisés entre les ordures sillonnaient la pelouse envahie de chiendent.
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On ne distinguait pas la rue, et guère la cité. Nous étions entourés de barres marbrées de crasse où des hommes et des femmes au cheveu matinal se penchaient à la fenêtre pour nous observer, la tasse à la main. Cet espace à découvert entre les immeubles avait été paysage jadis. Imitation enfantine de géographie, il penchait comme un parcours de golf. On avait peut-être voulu le boiser, y creuser une mare. Il y avait des taillis aux arbustes morts.
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- Je me présente, ai-je dit. Inspecteur Borlù, Brigade des Crimes Extrêmes.
Je n'ai pas donné mon prénom. Coton pour les interrogatoires, à cet âge-là : trop vieux pour qu'on les tutoie, pour les euphémismes et pour les jouets, mais pas assez pour faire preuve d'une opposition frontale - du moins tant qu'on y allait à la loyale.
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It must be an intoxication to step through the borders and greet their foreign comrades across what they made suddenly one street, to make their own country even if just for seconds at night in front of a scrawled slogan and a broken window. They must know by now that the populaces were not coming with them, but they did not disappear back to their respective cities. How could they go back now? Honour, despair, or bravery kept them coming. (p. 335, Chapitre 27, Partie III, “Breach”).
Tentative de traduction : « Ce devait être enivrant de passer par-delà les frontières et de saluer leurs camarades étrangers de l’autre côté de ce qui devenait tout à coup une rue, de créer leur propre pays même si ce n’était que pour quelques secondes, de nuit, avec pour seuls témoins un slogan hâtivement griffonné et une fenêtre cassée. Ils devaient savoir maintenant que la population ne les rejoindrait pas, mais ils ne se repliaient pas pour autant dans leurs villes respectives. Comment auraient-ils pu revenir en arrière maintenant ? L’honneur, le désespoir ou le courage les poussaient de l’avant. »
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If someone needed to go to a house physically next door to their own but in the neighbouring city, it was in a different road in an unfriendly power. (...)
But pass through Copula Hall and she or he might leave Besźel, and at the end of the hall come back to exactly (corporeally) where they had just been, but in another country, a tourist, a marvelling visitor, to a street they had always unseen, to the Ul Qoman house sitting next to and a whole city away from their own building, unvisible there now they had come through, all the way across the Breach, back home. (p. 86, Chapitre 6, Partie I, “Besźel”).
Tentative de traduction : « Si quelqu’un devait se rendre dans une maison physiquement voisine de la sienne mais dans la ville autre, c’était une autre rue, un monde hostile. (…)
Mais en passant par le Siège de la Copule, cette personne pouvait quitter Beszél et, à la sortie, revenir à l’endroit (corporellement) exact qu’elle venait de quitter, mais dans un autre pays, touriste, visiteur émerveillé, dans une rue jusqu’alors toujours invue, dans une maison Ul Qomanienne située tout à côté et à toute une ville de distance de sa propre maison, celle-ci devenue invisible maintenant qu’elle est de l’autre côté, de l’autre côté de la Faille, là-bas chez soi. »
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