“Nous avons évoqué l’histoire, et la voici partout ; nous en sommes assiégés, étouffés, écrasés ; nous marchons tout courbés sous ce bagage, nous ne respirons plus, n’inventons plus. Le passé tue l’avenir.” C’est ainsi qu’en 1855, Michelet, dans un accès de pessimisme, décrivait l’engouement du XIXe siècle pour l’histoire. De fait, la pratique de l’histoire, en étroite relation avec les débats contemporains, connaît alors un essor considérable et devient un terrain ...
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