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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour ceux qui comme moi sont parfois perdus dans l'univers Marvel, on a là un récit complet et accessible.
Wolverine s'est rangé des voitures et coule une vie pépère avec sa femme et ses gosses.
Premier problème, c'est qu'il doit des thunes aux rejetons de Hulk, aussi bêtes et méchants qu'ils sont costauds. Il faut bien payer son loyer et dans les temps, sinon on prend cher.
On se dit que ça va être vite réglé à coup de lattes, mais voilà :
Second problème c'est que Wolverine ne distribue plus de bourre-pifs et ne découpe plus personne en rondelle, c'est ballot.
Alors, forcément, il acceptera de donner un coup de main à son pote Oeil-de-faucon, contre la promesse d'espèces sonnantes et trébuchantes pour éviter à sa famille et à lui même de gros ennuis verdâtres.
Le troisième souci c'est que les États-Unis sont découpés en territoires détenus par des super-vilains et qu'il va falloir tout traverser.
Alors, Wolverine, vieux ? oui, mais rangé des voitures ? A voir...
J'ai beaucoup aimé cette histoire de Mark Millar, ainsi que le graphisme de Steve McNiven qui est agréable et soigné, même si je le trouve parfois trop propre.
Bref, je recommande à tous les amateurs de Wolverine, des X-men, Avengers et des super-vilains pas gentils.
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Mark Millar revient une deuxième fois au personnage de Wolverine, après la course poursuite haletante de Ennemi d'état. Ce recueil comprend les épisodes 66 à 72 de la série mensuelle américaine, ainsi que le numéro spécial "Wolverine : giant size old man Logan".

Nous sommes dans un futur proche dans lequel les supercriminels ont gagné. Ils ont éliminé les héros et ils se sont partagé les États-Unis qui ne sont plus qu'une vaste étendue post apocalyptique. Logan a subi un traumatisme à la suite duquel il a juré de ne plus jamais se servir de ses griffes. Au début du récit, il est un fermier marié avec 2 enfants et il n'arrive pas payer son loyer aux descendants de Bruce Banner. Clint Barton (ex-Hawkeye) vient lui proposer de convoyer un chargement vers la cote Est, à l'autre bout des États-Unis. Comme on peut s'y attendre, le voyage ne sera pas de tout repos et Logan sera confronté à quelques évidences inéluctables et à des situations intenables.

D'un coté, ce scénario très linéaire renvoie à un western magistral de Clint Eastwood (Impitoyable) où un as de la gâchette s'est retiré de la violence au profit d'une vie modeste de fermier pauvre. Il renvoie également à un autre comics de Millar (Wanted) dans lequel les criminels ont éliminé les héros. Mais les ressemblances s'arrêtent là et "Old man Logan" est un voyage semé d'embuches qui a sa propre identité. Logan et Barton croisent des versions déformées de l'univers Marvel (Spidergirl, Venom, Hulk, Antman, Daredevil, etc.) et ils voyagent à bord d'une version robuste de la Spidermobile. Millar nous sert un scénario dont le moteur est l'action, et elle est particulièrement efficace, sans être très originale.

Millar et McNiven avaient déjà collaboré sur Civil War. Steve McNiven a eu tout le temps dont il avait besoin pour peaufiner ses illustrations et c'est un régal de finesse. Tous les visages sont travaillés, chacune des rides du visage de ce vieux Logan sont dessinées, chaque expression de colère ou de rage est crédible. Les décors sont assez fouillés pour avoir assez d'épaisseur et de caractéristiques, ce qui leur évite d'être trop génériques, même si McNiven fatigue un peu sur les décors dans le dernier quart du tome. Les scènes d'action sont percutantes et elles se distinguent du comics habituel par la grande quantité de sang qui gicle avec force dans toutes les directions. McNiven s'arrête juste avant de devenir gore.

"Old man Logan" est une histoire d'aventure et de rédemption qui repose sur des séquences d'action percutantes et sanglantes. Il s'agit d'un bon divertissement qui transporte les personnages habituels de l'univers Marvel dans un paysage post apocalyptique pour des affrontements sans pitié. Millar et McNiven terminent leur boucherie par un clin d'oeil appuyé à Lone Wolf & Cub. Ils ont à nouveau collaboré ensemble pour Nemesis.
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On retrouve le style caractéristique des comics avec un travail intéressant sur les couleurs (et les contrastes), les effets de mouvements et les combats. Au final, on a une très bonne histoire, excellement servie par des très bons dessins. L'idée de mettre Wolverine comme survivant dans un futur apocalyptique et de le confronter à ses vieux démons est intéressante. Les thèmes de la repentance ou de la vengeance sont ainsi abordés. Un bon one shot que ce Old Man Logan.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Old Man Logan est un bel album cartonné de plus de 200 pages de Mark Millar et Steve McNiven consacré au célébrissime Wolverine, ici mis en scène dans une version pessimiste du futur de l'univers Marvel. Cet album est la rencontre de plusieurs genres fondateurs de l'imaginaire américain : les super-héros, le western, le road-movie et le post-apo. Un cocktail indigeste si le dosage entre les ingrédients n'est pas maîtrisé, heureusement ici particulièrement réussi :

Post-apo : l'histoire se situe 50 ans après que les super-villains aient enfin réalisé (comme dans Wanted, du même Mark Millar) qu'ils étaient en supériorité numérique et qu'il leur suffisait de s'allier pour balayer définitivement les super-héros. Les cerveaux de l'attaque se sont ensuite répartis le territoire américain, et la négligence criminelle, les catastrophes, naturelles ou artificielles, et les phénomènes surnaturels ont finalement transformé les États-Unis en immense désert façon Mad Max, la civilisation étant retranchée dans des mégapoles violentes et corrompues.

Road-movie : les sept épisodes de l'histoire (plus la conclusion, dont on aurait pu se passer) racontent la traversée de ce territoire ravagé, en enchaînant toutes les figures de style du genre : poursuites, ravitaillements, ou confrontations avec les populations locales dans lesquelles les personnages sont contraints d'intervenir avant de pouvoir continuer leur chemin. On évolue en terrain connu, pas loin de Câblé de Walter Jon Williams ou Route 666 de Roger Zelazny. Et comme dans les bons road movies, à ce voyage physique correspond un voyage spirituel, le fameux "Bildungsroman" qui verra le personnage évoluer, se construire (ou se détruire) à mesure qu'il se rapproche de sa destination.

Western, justement, dans le travail sur le personnage de Wolverine : depuis le traumatisme du massacre des super-héros, Wolverine a changé : il mène une existence de fermier et de père de famille, et tente de protéger les siens dans ce monde ravagé. Sa non-violence n'est pas le résultat d'une maîtrise du zen digne d'un Bouddha incarné, mais d'une culpabilité qui le ronge depuis cinquante ans. Sa rencontre avec Hawkeye l'oblige à revenir dans le monde, et, au fur et à mesure des rencontres, à lever le voile sur le traumatisme qui le ronge. le voyage aura ici un effet cathartique, et si on pense à Impitoyable, de Clint Eastwood, la scène où Wolverine prend volontairement une pilée est une référence avouée à l'adjoint du shérif dans Rio Bravo, qui se laisse volontairement tabasser.
Ouch. On a mal pour lui.

Super-héros : bien évidemment, l'un des aspects les plus plaisants pour le lecteur est la découverte de ce futur possible : détails dans le décor, noms sur la carte, personnages croisés, ennemis combattus : tout cela fourmille de références à l'univers Marvel, sans jamais se mettre en travers de la compréhension du récit. Comme Impitoyable vis-à-vis du western, Old Man Logan est une vision crépusculaire, une déconstruction du genre super-héroïque : depuis la nuit du massacre, les combats entre super-héros ne sont plus "pour rire", le sang gicle, les membres s'envolent, les viscères se répandent sur le sol. Pendant 40 ans, les griffes de Wolverine n'ont servi qu'à égratigner ses adversaires ou couper leur matériel en rondelles ! Mais le duel à mains nues de super-héros costumés, qui avait remplacé celui des pistoleros du Far West, est devenu tout aussi dépassé et anachronique que celui des chevaliers. Ces questions, cette déconstruction du genre (et de sa réhabilitation finale ?), le comics les rend explicites, dans l'allusion à Lone Wolf and Cub de la dernière planche, où dans les armes utilisées dans le combat entre Wolverine et le "président"...

Des thèmes riches, une dramatisation prenante, des dialogues justes, des personnages bien campés - Wolverine, laconique et amer; Hawkeye, dont le cynisme apparent dissimule un idéalisme jamais mâté : le travail du scénariste est ici remarquablement servi par celui du dessinateur, aussi à l'aise dans les plans larges, les scènes d'action, que les cadrages serrés sur les visages aux plis amers de ces reliques du passé. Je l'avoue, j'étais méfiant à l'égard de Old Man Logan, et le nom de Mark Millar, capable du très bon comme du médiocre, car souvent superficiel et provocateur et confondant régulièrement violence et transgression, ne m'inspirait pas spécialement confiance. Mais son statut d'histoire complète, les dessins et la critique de Gromovar m'ont convaincu de passer outre ces réticences, et j'en suis heureux : c'est une excellente BD, et elle est digne de figurer au côté d'un Arkham Asylum ou d'autres one-shots du même genre.
Lien : http://hu-mu.blogspot.fr/201..
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Le duo à l'origine du crossover Civil War chez Marvel, nous offre une aventure atypique de Logan. le pitch, les super vilains se sont alliés et ont renversé les super-héros. L'Amérique est divisée en grandes régions contrôlées par différents vilains. Dans ce nouveau statu quo, on retrouve un Wolverine âgé, père de famille et ayant fait voeu de non violence. Oeil de faucon propose un plan à Wolverine pour se faire de l'argent. S'en suit un road-trip impressionnant.
Avec cette mini-série, Millar travaille sur la vieillesse des surhommes, en créant un univers post-apocalyptique des plus sombres. on découvre petit à petit ce qui est arrivé aux super-héros, et surtout le passé de Wolverine. Millar offre un monde glauque, d'où rien de bon ne peut sortir. McNiven apporte ses dessins magnifiques, avec un trait lourd qui sert parfaitement la noirceur du récit. L'un des meilleurs arc de Wolverine, à lire.
À noter quand même une faiblesse du scénario sur le dernier épisode qui finalement n'apporte rien et retombe dans les travers classique de Wolverine : baston décérébrée. Terminer sur cet épisode est dommageable au récit. le format deluxe choisi par Panini est toujours une réussite. Bien que le prix soit légèrement élevé par rapport à la longueur du récit. Mais la qualité du récit vaut cette dépense.
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Dans un monde post-apocalyptique où les super-vilains ont finalement gagné, on retrouve Logan alias Wolverine. Vieux et fatigué, il a quand même réussi au milieu de ce chaos a fondé une famille, qu'il cherche à protéger par tous les moyens. Pour cela il s'est fait une promesse à lui-même, ne plus jamais se servir de ses griffes, ne plus jamais se battre afin de trouver la paix.
Ce comics est très violent mais a le mérite de donner une vision différente de la notion de héros. Je le recommande mais enfant de moins de 16 ans s'abtenir car extrêmement violent.
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C'est à un Wolverine brisé, qui tente volontairement de rester en retrait dans un monde où les méchants ont gagné que nous avons ici à faire. Mais pour protéger sa famille et payer son loyer, bien qu'il ait juré de ne plus se battre, Logan va aider, en tant que copilote , son ami Oeil de Faucon devenu mal voyant, pour faire une mystérieuse livraison à l'autre bout du pays.
C'est bien entendu violent voire gore même et très sombre, désespéré: bien loin des premiers X Men qui voyaient le bien toujours triompher. Le personnage de Wolverine regagne en épaisseur et en intérêt ce que le temps et les épisodes successifs lui avaient fait perdre. Un très bon comics.
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