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Le plus lisible mais aussi (hélas) le plus lisse de donc pour moi le moins intéressant des trois tomes de cette excellentissime autobiographie de Henry Miller. Ne vous laissez pas déborder par Sexus, continuez par Plexus (pour moi la pièce maîtresse) et ensuite finissez en "douceur" avec ce Nexus.
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Dernier volet de la trilogie de Miller... une envolée : Mona est revenue d'Europe, seule et Henry Miller se prépare à y partir, comme s'il allait partir au paradis. Avec ce 3ème volume, Miller atteint presque la sérénité : il a fait le ménage autour de lui, tous ces amis donneurs de leçon ou trop allumés ou sangsue, il s'est mis à écrire un livre, un vrai pour lequel on lui paie des avances, même si c'est sous le nom de Mona. Et Miller pose un regard désabusé sur le monde, sur son monde, un regard acéré et plein de justesse qui annonce le regard que portera une certaine jeunesse sur ce monde dans les années 50 et 60, philosophie de l'Inde comprise, avant que le monde, le nôtre cette fois, ne bascule totalement et devienne ce qu'il est devenu, toute utopie transformée en boue... Et pourtant le monde que Miller nous décrit et l'Europe vers laquelle il se précipite sont de l'avant-guerre, de l'avant Hitler... et si notre monde d'aujourd'hui était encore pire ? Un beau voyage dans le monde encore idéal de Miller.
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Que de chemin parcouru par Henri Miller et sa crucifixion en rose pour arriver à ce résultat: son départ pour l'Europe où tout doit se résoudre, son talent d'écrivain, ses relations, et sa vie.

Entre temps, il ne nous aura rien épargné des doutes et des angoisses par lesquels peut passer tout jeune auteur à la veille d'écrire son premier livre. Cette étape semble d'ailleurs assez perturbante pour tout artiste se lançant dans l'écriture, comme le raconte par exemple Simone de Beauvoir dans "La force des choses". Pour ma part, si l'envie d'écrire m'a plus d'un fois démangée, la tache m'est apparue si colossale que je n'ai pu franchir cette étape, ce don de soi.

Si tel n'a pas été le cas d'Henri Miller (et pour notre plus grand plaisir), il aurait quand même pu nous épargner les mille et un tourments par lesquels il a dû passer, ce qui n'aurait cependant rien retiré à la richesse de son propos, et surtout à l'étonnante description qu'il nous fait du New-York des années 20.
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Miller a un talent particulier pour rendre passionnant un quotidien qui ne l'est pas.
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Alors voilà, j'ai découvert Henry Miller lors de mon tour du monde, à 33 ans. Et j j'ai dévoré ces pages d'errances, d'alcool, de rêves, de triste réalité, d'un New York dur mais plein de promesses. Henry et ses petits boulot, le journal, ses potes de beuverie, Mona....
Il a écrit notamment quelque chose dans ce style: "Je venais d'avoir 34 ans et j'avais décidé de ne plus jamais travailler" Cette phrase, et son vagabondage incessant, à la recherche de quelque chose, tout cela m'a beaucoup marqué
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Miller Henri
Nexus Ce livre fait partie d'une trilogie (sexus, plexus, nexus : la crucifixion en rose)
Suivant le 4ème de couverture
Lui, il voudrait être débarrassé des contingences matérielles pour devenir écrivain, sa seconde épouse Mona, femme dévouée le supplie de rester au logis pendant qu'elle part en quête de l'arent nécessaire pour vivre, qu'il lise, qu'il rêve, qu'ils voit de bonnes peintures et qu'l puisse écrire, mais..
Il y a Stasia l'amie de son épouse.
Il délire, débloque, se ronge, des dizaines de personnages baroques traversent son univers. Et l'extravagante la plus importante est cette Stasia.
Sa femme ne veut pas l'expulser, bien au contraire, elle désir partir avec elle en Europe, lui y partira aussi par la suite .
C'est là parait-il qu'un écrivain peut prendre toute la mesure de son talent
C'est sur ce départ que ce termine ce livre .
Je n'apprécie pas tellement la lecture de ce livre bien que l'auteur soit très connu mais ce nest pas le genre de lecture que j'aime.
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