Dans les années 50/60, Houria et Dom Pakos tiennent un petit café-restaurant du côté de Vaugirard. L'endroit est chaleureux, populaire et devient vite " la cantine " des ouvriers immigrés.
Hélas, Dom Pakos décède et Houria se retrouve seule pour tenir le commerce.
Heureusement, sa nièce Sabiha, quittera la Tunisie pour venir épauler sa tante. C'est le début d'une belle époque. Les femmes s'entendent à merveille et ce tandem donne un nouveau souffle à ce café.
C'est dans ce lieu à l'atmosphère si particulière que Sabiha rencontre son futur mari John, un australien.
Par amour, il acceptera de rester à Paris et d'aider au café.
Tout va bien à l'exception de la chose la plus importante pour Sabiha, devenir mère. Sa fille, qu'elle sent quelque part au plus profond d'elle même depuis si longtemps, ne vient pas et cet échec va devenir une véritable obsession pour Sabiha.
Mon avis :
Je suis entrée dans ce roman avec facilité et plaisir.
J'ai aimé à chaque fois que je reprenais mon livre retrouver les personnages et l'atmosphère si conviviale du petit café. La simplicité, les petits bonheurs, l'odeur des patisseries orientales... tous ces éléments concouraient à créer un endroit où je me sentais bien (en plus, je m'étais rapportée quelques pâtisseries du Maroc... donc, à fond dans l'ambiance !!!).
Mais petit à petit, le roman familial, amical, devient le roman de Sabiha, ou plutôt de Sabiha et de son désir d'enfant.
A partir de ce moment, tout devient plus sombre, plus glauque et Sabiha qui était au départ très sympathique devient un peu bizarre voire malsaine (enfin pour moi !).
J'ai aimé ces 2 parties assez distinctes. L'une parce que je m'y suis sentie comme dans un cocon et l'autre parce qu'elle montrait une femme extrême au comportement dicté uniquement par ce désir d'enfant.
L'auteur maîtrise parfaitement la narration de ces 2 phases un peu opposées et le roman conserve toutes ses qualités du premier au dernier mot.
Pas un coup de coeur mais presque !
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