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En une confession cynique et douloureuse un homme au physique repoussant fait le récit de son existence vouée à la solitude.
A défaut de pouvoir accéder à la Beauté, c'est dans les bras de femmes laides qu'il trouvera un semblant de consolation et dans le refus de l'Amour un rempart contre la souffrance.
La compagnie de sa soeur, vieille fille prude et cultivée, adoucira au fil des ans l'intransigeance de cet homme qui a fait de sa disgrâce une manière d'être, une élégance du pire.

Dans ce très beau roman de Richard Millet, la douleur s'inscrit à chaque instant, à chaque phrase, dans chaque mot, sans jamais verser dans le mélo ou le larmoyant.
A l'inverse, le cynisme et la lucidité du narrateur soulignent encore davantage toutes les souffrances ressenties, le rejet inspiré ou l'Amour refusé.
Des phrases très longues (propres à Millet) mais au rythme enlevé et à la puissance d'évocation admirable.
Brillante analyse des sentiments, un texte fort et poignant.
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Ce roman "Le goût des femmes laides" ne tient pas toutes ses promesses, car le narrateur plutôt que de se pencher sur des cas cliniques de femmes laides, se concentre sur sa propre laideur dont il a pris conscience pendant son enfance. Une étude psychologique, disant le mal de vivre lorsqu'on est laid et reconnu comme tel. Un livre qui n'est absolument pas léger, ce qui se confirme non seulement par le sujet abordé mais aussi par la longueur de certaines phrases. Il y a décalage entre le titre et le sujet du roman, qui est plus "La confession d'un homme laid".
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Pas un roman inoubliable, mais pas un roman inintéressant pour autant. Ça sent du vécu, ça vibre la vie. À travers des aventures amoureuses, l'auteur nous partage une certaine souffrance d'un personnage qui se trouve moche. Mocheté, somme toute semble-t-elle bien subjective et là se trouve le point fort du récit, tout en souffrance, en émotion, en nous partageant une laideur mal vécue, dans un besoin d'extériorisation.
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Le personnage principal est laid, il ne plait pas, l'amour lui est interdit mais il peut quand même entretenir de brèves relations avec des femmes laides. Il ne se passe pas grand chose dans ce bouquin. L'auteur brode de jolies phrases sur ce thème pendant tout le bouquin. le lecteur, lui, s'ennuie à lire ce roman stérile qui tourne en rond.
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Je m'ennuie, je baille. Pas un livre pour moi.
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Le rapport aux femmes d'un homme laid, de l'enfance à l'âge adulte.
Style pas très agréable et peu d'intérêt.
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Résumé du livre
"On m'avait assez répété quej'étais laid : il me fallait le devenir, etj'avais, à quinze ans, assez de jugeote pour deviner que tout se jouerait dans le domaine amoureux, à tout le moins sexuel, puisque, je le savais déjà,j'étais de ceux à qui l'amour est refusé, et qui, par conséquent, doivent séparer ce sentiment du désir qui en est la dimension incendiaire, et consolatrice."
A travers la confession déroutante d'un homme qui, dès l'enfance, a grandi persuadé que sa mère le trouvait laid, Richard Millet cerne au plus près les tourments de la dissonance et de la solitude, et livre, dans une langue superbe, une singulière éducation sentimentale.
Lien : http://www.evene.fr/livres/l..
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Le narrateur, dès son plus jeune âge, a compris qu'il était laid et en a souffert. Il en souffre toujours au fil de ce roman et nous raconte, comme une longue litanie, sa solitude, ses rencontres amoureuses et sexuelles avec des femmes laides et sa frustration que seule l'écriture semble endiguer.
Ecrit avec élégance, ce texte m'a laissé, je dois le dire, très perplexe. Je crois qu'en fait le propos m'a semblé pesant. Tant de tours et de détours pour parler de sa propre laideur, tant d'auto-contemplation...
Il ne s'agit, ici, que mon point de vue, bien sûr !
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Ne vous y trompez pas, c'est de lui qu'il parle, même sa mère le trouvait laid....et il va porter ce fardeau toute sa vie et nous le faire partager, parfois un peu trop.....Mais rassurons-nous, que ce soit dans le corps, l'âme, l'esprit ou le reste... il y a souvent un petit coin de beauté....peut être lu même par les beaux!
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Enfant de 15 ans psychologiquement ébranlée par une croyance abyssale de son image, un visage apparemment laid aux yeux de sa mère qui ne lui a sans cesse répété pendant son enfance. Éprouvant et dégoûtant aux yeux de sa génitrice il est dans la majeure partie de sa vie élevé par sa soeur sa mère travaillant, qu'il considère ne pas être "ni une soeur , ni une femme notamment sans même un visage" d'après la description qu'il en fait. Relation en vue et expérience oblige il goutte aux petits plaisirs de la sentimentalité que procure le sexe opposé, le désir qui l'habite et le mouvement physiologique proéminent sans oublier les plaisirs solitaires qu'il s'octroie de temps à autre.
Nous ne sommes laids que dans le regard que nous croyons que les autres portent sur nous.
Qui se ressemble s'assemble une formule toute faite à quoi on ne trouve généralement rien à répliquer.
Les détails descriptifs se faisant concernant la laideur de ses conquêtes reflètent la beauté de sa propre laideur en sommes.
Livre extrêmement bien écrit, j'ai adoré.
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