Il regarda la nuit qui enveloppait les champs, la forêt, les villages ; et il sentit s'élever en lui, du fond de son être, une pitié immense, et un immense amour, pour les pauvres voleurs et les pauvres putains qui rôdent dans les ténèbres amies ...
Ce qui ne meurt pas, c'est la littérature.
Elle a beau, à de certains jours, être déshonorée et salie par des Colombier et galvaudée par des boutiquiers de lettres, nous avons encore, Dieu merci, assez d'hommes courageux et fiers pour la défendre, pour la conserver belle et parée.
Mais ceux-là, il convient de les saluer bien bas, car c'est notre honneur qui passe ...
Nous traversons une période de bons livres.
Ces périodes-là sont assez rares, en notre littérature, pour qu'on se complaise à s'y arrêter un peu et à s'en réjouir ...
Tout est à faire ... Mais comment ? La justice, la pitié, l'amour sont entravés par les lois ... Toutes les lois sont oppressives et criminelles ... Elles ne protègent que les riches et les heureux ... Elles sont inexorables aux pauvres gens ...
Table des matières
"les grimaces" ...
- ode au choléra, pots de vin, la chasse, Tourgueneff, le chantage, la fin, M. Paul Bourget, la charité se repose, la bêtise parisienne, les livres, tristesses et sourires, l'honneur du livre.
"quelques autres chroniques" ...
- la dernière matinée aux tuileries, nocturne parisien, conte, à propos du duel, un joueur, l'avenir, l'envers d'une couronne, embellissement, la grande kermesse, paysage d'hiver, les abandonnés, tous patriotes, un véritable homme d'état, la tristesse du riche, en écoutant la rue, avant-dire, A M. A. Hamon.