Les regrets sont un gaspillage de temps mieux employé à picoler.
Un des principes majeurs du leadership est de toujours de savoir quand faire confiance au jugement de ses subordonnés.
Une horrible sensation de prémonition s'enfonça dans mon estomac tandis que je l'observais. J'avais de terribles soupçons sur ce que cela pouvait être, mais priais l'Empereur avec ferveur de me tromper (non que j'ai crue un seul instant qu'Il puisse effectivement m'entendre, mais on ne sait jamais, et cela soulage le stress.)
- Quelle est la situation tactique ? Nous n’avions, bien entendu, pas abordé ce sujet devant les civils, qui s’accommodaient mieux de vagues commodités et devant lesquels il valait mieux s’abstenir de phrases du style de « Tout est foutu » si on ne voulait pas heurter leur sensibilité.
Mes cheveux se dressèrent sur ma nuque, ce qui arrive plus souvent dans les fictions que dans la vie réelle, et je peux vous assurer que c’est une sensation remarquablement désagréable.
Si nous prenions ce chemin nous étions presque certain d'y rester.
"Presque certain " offrait un peu plus d'espoir que le sans aucun doute, que nous promettaient toutes les autres options.
La peur tue l'esprit hein ?
- Nous sommes attaqués ! hurla l’homme, sa voix indubitablement au bord de l’hystérie. Nous devons nous replier en orbite !
- Ce ne serait pas prudent, dis-je sans élevé la voix […] Il nous faudrait des heures pour rejoindre le vaisseau si nous abandonnions cette trajectoire et nous n’avons pas de ressources suffisantes en oxygène. Vous finiriez probablement asphyxié, comme nous tous.
- Nous avons une marge de manœuvre, insista le pilote.
Je secouai la tête.
- Nous oui, mais pas vous. Je laissai ma main droite effleurer la crosse de mon pistolet laser et il devint plus pâle encore.
[l’inquisitrice Amberley Vail à propos du livre éducatif « De notre ami le prométhéum »]
Bien sûr, ce sont les illustrations qui font tout le charme de ce petit livre, surtout celle de son narrateur, Pyrus la flamme. Encore maintenant, je ne peux m’empêcher des sourire à l’expression sur le visage des hérétiques qu’il brûle en page vingt-huit, tout comme je le faisais dans mes années d’enfance.
Je peux attester, de par mon association avec lui, que Cain était l’un des escrimeurs les plus accomplis du secteur. Même bien après sa retraite, pendant son second siècle de vie, aucun des instructeurs de la Schola n’était capable (à leur grand regret) de rivaliser avec ses talents, affûtés par ses innombrables victoires sur le terrain. Bizarrement, ses mémoires donnent très peu de détails sur les techniques qu’il employait dans les mêlées qu’il décrit ; probablement parce son style était si instinctif qu’il ne s’était jamais donné la peine de l’analyser.