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Citations sur La Compassion du Diable (54)

On ne fait pas tomber le diable,Mac Callaugh. On l'évite ou on le subit , Mais on ne le fait pas tomber. Il est Bien Trop perfide et intelligent pour être démasqué , livré à la justice, jugé et condamné ...
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Il faut savoir une chose, la sueur ne comporte aucune trace odorante au départ, lorsqu’elle se diffuse par les pores elle est inodore. Ce n’est que lorsque les bactéries commencent à proliférer que les odeurs se manifestent…
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Tous ces animaux morts qu’il avait éventrés pour étudier leur contenu, pour assouvir sa curiosité et son besoin de brasser leurs entrailles pourrissantes alors qu’il n’était qu’un enfant, n’avaient été que le canal conducteur et déclencheur de ce qui allait devenir sa folie, la décrépitude de son esprit humain.
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Ces actes cruels qu’il infligeait à ses victimes lui permettaient de replonger dans ce qui avait été son enfance, son enfance solitaire et troublée.
Enfant, il aimait disséquer de petits animaux. Une fois plongé dans le monde adulte, Blake avait transposé cette passion, transféré ce désir d’examiner l’intérieur d’un corps chez l’être humain. De pulsion sexuelle, cette pulsion était devenue meurtrière.
Le plaisir de pénétrer un corps, non seulement avec le sexe mais aussi avec la vue, et ainsi jouir de cette possession ne lui avait pas suffi bien longtemps.
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On ne fait pas tomber le diable, Mac Callaugh. On l'évite ou on le subit, mais on ne le fait pas tomber. Il est bien trop perfide et intelligent pour être démasqué, livré à la justice, jugé et condamné… Sois prudent, l'Irlandais… On ne peut pas condamner le diable, c'est lui qui te condamne !
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Il ne sait pas encore comment il va s'appeler ni même ce qui sera son avenir.
Son nom, qui deviendra tristement célèbre, il ne le porte pas encore. Il ne sait pas qui il est, il ne sait pas qu'il mutera plus tard en un redoutable tueur, un tueur sanguinaire, froid, un tueur qui aimera récidiver cet acte abominable qui consiste à briser des existences. Non, il ne sait même pas qui il est car il n'est pas encore né. Il mesure à peine dix millimètres et ressemble à un ver de farine recroquevillé sur lui-même.
Rien à quoi il est malheureusement prédestiné ne lui effleure l'esprit, à cet instant-là, aucune image ne vient le frapper, ni le sens des mots "mort* ou "vie", absolument rien de ce qui sera son héritage génétique de futur meurtrier ne provoque de réaction en lui.
Il est inerte. C'est un embryon de quatre semaines qui danse encore dans le ventre de sa mère, un zygote évolué qui cherche encore à se développer, comme s'il fallait déjà qu'il sauve sa peau au détriment de la vie des autres.
Il entend la musique. Il danse au rythme des pas de sa mère, au rythme de sa vie, au rythme de ses cauchemars. Il nage dans la tiédeur du liquide amniotique, au rythme de ses songes dans lesquels baignent déjà tant d'horreurs.
Il absorbe les sons, les vibrations, les clameurs, la douleur, le sang.
Son cerveau, comme une éponge sèche, se gonfle des informations qu'il perçoit depuis ce monde qui se trouve avant le monde, depuis le seuil de cette porte qui le conduira dans quelques mois au point zéro de son existence terrestre. Les informations ne sont que violences, hurlements, terreur. Il perçoit les chocs, les vibrations des coups qui pleuvent sur sa mère. Les prémices de son destin s'articulent lentement dans sa gangue de chair et de sang, les balbutiements de sa vie prochaine, cette vie de dangereux criminel, celui qu'il deviendra, celui qu'il sera...
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Il avait toujours ressenti une aversion particulière pour son géniteur, cet homme qu’il n’avait plus jamais revu après son exil au cœur de la vie sauvage. Qu’avait-il représenté à ses yeux, tout au long de ses années ? Un être qui lui avait donné la vie ? Une créature qui avait ensemencé sa mère pour y créer une entité hideuse, inhumaine, telle l’ignoble bête qu’il était devenu ? Oui, probablement, son père n’était qu’une paire de couilles qui était venu arroser le jardin du mal, y faire fleurir une plante carnivore, une espèce cannibale qui avait, alors qu’elle n’était encore qu’un vulnérable embryon, dévoré le jumeau monozygote qui avait partagé l’œuf à ses côtés…
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Ce désir, celui de posséder un corps sur lequel il avait tant fantasmé, n’était jamais aussi fort, aussi puissant que celui qui apparaissait dans ses songes. Il voyait chaque fois ce jeune homme, à peine âgé de vingt ans, allongé près de lui dans son lit. Ce qui le faisait frémir, ce n’était pas tant le fait que le jeune homme soit entièrement nu et offert, mais plutôt le fait qu’il soit mort, immobile, à son entière merci. Ce qu’il désirait plus que tout c’était de posséder ce corps, de s’en délecter sexuellement et d’en disposer à sa guise.
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Ses actes criminels l'avait peut-être rendu plus humain, qui sait...
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— Vous me reprochez quoi au juste ? Vous allez encore me servir vos bla-bla habituels sur…
— Hey ! Je vous arrête, là, ok ? Parce que c’est avec des gens comme vous que notre pays s’enfonce dans une espèce de puits sans fond, des gens qui ne fonctionnent qu’avec des statistiques, des budgets, des chiffres, des lignes de crédits et des échelles de probabilités. Lorsque vous aurez compris que la vie d’un homme vaut bien plus que vos putains d’autoroutes que vous fabriquez à tours de bras et à perte de vue, là je pense que vous pourrez parler d’honneur, que vous pourrez rendre hommage à un homme. Nous manquons d’effectif, nos hommes vont au casse-pipe tous les jours. Sur certaines opérations, les gars se retrouvent à trois pour une filature plus que périlleuse, une interpellation délicate qui demanderait sept gars de plus… je ne vous parle pas des véhicules pourris dans lesquels on se traîne et des gilets pare-balles qui datent de la guerre de Sécession… bref, à quoi on joue, là ?
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