Porco Rosso, tome 1

À première vue, rien, absolument rien, ne me paraissait attirant dans les dessins animés Japonais ni dans les mangas.

J'ai bien dû faire une exception (la première), pour Porco Rosso, regardé avec mon fils, fan d'aviation, d'histoires de pilotes, de Hayao Miyazaki... bref.

Deux ou trois scènes avaient accroché mon attention (à première vue, ce personnage à tête de cochon ne me plaisait pas trop...)
* Gina chantant le Temps des cerises au bar de l'hôtel Adriano.
* Gina dans son jardin privé, lisant un livre dans sa gloriette - puis remballant le pilote américain dans un éclat de rire.

Et enfin, le récit que Porco Rosso fait à Flo, sa coéquipière, de la guerre 14-18 et de tous les pilotes morts disparaissant dans la mer des nuages... saisissante évocation.

Pour la première fois d'ailleurs, Flo appelle Porco Marco, de son vrai nom et entrevoit fugacement l'homme qu'il était avant sa métamorphose.
Flo est d'ailleurs un personnage sympathique, un ado passionnée d'aviation (il s'agit d'hydravions) ingénieure aidant son père à réparer l'hydravion de Porco Rosso.
Restent les pirates, l'île où se réfugie Porco Rosso, loin des hommes, en Méditerranée (ou ailleurs...) quand il na va pas boire un verre au bar de son amie Gina.

Tirée du film de Hayao Myiazaki, cette Bd éclatante de couleur et de vue aériennes splendides est surprenante. Je me suis toujours interrogé sur le choix du cochon pour le pilote, mais il est humainement dessiné.