Lancaster

Un roman policier inspiré d'un "true crime" au coeur de la très sombre et secrète communauté Amish !
A découvrir en version audio chez @VOolume grâce à l'interprétation de Stéphanie Cassignard !
Âmes sensibles s'abstenir...

Michel Moatti s'est inspiré de plusieurs cas réels ayant défrayé la chronique aux États-Unis dont celui du meurtre accompagné d'actes de barbarie de la part de Christa Pike sur sa camarade de classe Colleen Slemmer en 1995.. L'auteur de "Retour à Whitechapel" pose son regard affuté de sociologue sur la communauté Amish. Un monde clos et hermétique au monde contemporain, mais tout aussi corrompu par la violence...

Pennsylvanie, comté de Lancaster. Connie Stotter, 18 ans, est arrêtée pour le meurtre de l'une de ses camarades de classe, Carol Corman, avec la complicité de son petit-ami appartenant à la communauté Amish, Tarabont Kheler. La violence inouïe de la scène de crime la dirige tout droit vers les couloirs de la mort. L'enquête criminelle dissèque le passé de la jeune meurtrière, archétype des laissés-pour-compte de la société américaine, et met à jour les inavouables secrets de la communauté Amish voisine.

Je remercie @VOolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce récit effroyable et glaçant dont je n'avais pas entendu parler.

Dès le début de l'intrigue, l'identité de la meurtrière est déjà connu. Connie est emprisonnée depuis onze ans et attend d'être envoyée dans les couloirs de la mort : elle a été condamnée à la peine capitale pour meurtre avec préméditation accompagné d'actes de barbarie.

Au fil de l'écoute, le but est donc de découvrir quel est le mobile de ce crime d'une bestialité effroyable de la part d'une jeune fille de 18 ans. S'agissait-il d'une simple histoire de jalousie entre Connie et Carol ? Connie avait-elle peur que Carol ne séduise son petit ami Amish, Tarabont ? Ou bien les racines du Mal sont-elles bien plus profondes et remontent à l'enfance de Connie ?

C'est ce que l'auteur tente de disséquer au cours de ce récit fragmenté, morcelé, décousu. La structure narrative reflète l'état du corps de Carol retrouvé mutilé, le crâne défoncé, dispersé près d'un tas d'ordures. L'intrigue alterne entre les nombreux témoignages d'anciens camarades de classe de Connie, de policiers, de légistes, mais aussi d'extraits d'audience au procès, de descriptions de photos médico-légales ou d'enregistrements des faits relatés par Connie elle-même.

Cela permet de donner de la crédibilité au récit grâce aux détails sordides qui nous sont exposés sans ménagement. Mais, ce constant va-et-vient est aussi très déstabilisant, d'autant plus en version audio, car cela crée une certaine confusion. Tout comme le détachement, la déshumanisation, l'absence d'affect que l'on perçoit de la part de Connie. Petit bémol : j'ai trouvé dommage que le portrait psychologique des personnages secondaires de Tarabont et de Carol soit si peu détaillé.

Un vrai-faux true crime basé sur un fait divers qui a défrayé la chronique en 1995. L'histoire se centre ici sur un meurtre d'une violence extrême perpétré à la lisière d'une communauté Amish grevée de secrets et repliée sur elle-même.

La succession de témoignages, rapports de police et narration classique se prête admirablement à l'audio. L'interprète reste sobre, mais parvient néanmoins insuffler une personnalité propre à tous et notamment au personnage fascinant de Connie Stotter.

J'ai aussi beaucoup apprécié cette écoute grâce à son format relativement court. Quelque chose de plus long aurait sans doute été trop répétitif.

Si vous ne vous attendez pas à un roman policier classique, vous ne serez pas déçu·es par le manque d'enquête ou de révélations fracassantes. Cette affaire criminelle romancée est en effet surtout intéressante pour son exploration sociologique et psychologique de la vie de la meurtrière. de quoi ravir les fans de true crime, même si on est sur une fiction.

Le cadavre d'une jeune fille Amish est retrouvé près de Lancaster aux États-Unis. Très vite, les soupçons se portent sur une bande de jeunes et les coupables sont identifiés. le crime est particulièrement sordide et la police va se heurter à cette communauté religieuse fermée.
J'ai bien aimé cet audio.
J'ai été attirée par le fait que le crime ait lieu dans cette communauté Amish, réputée pour être très fermée et mystérieuse.
L'audio est agréable à écouter et les différents personnages sont facilement identifiables.
J'ai trouvé la construction du récit original. Il est basé sur des faits réels de plusieurs affaires. Mais on pourrait croire qu'il s'agit d'un documentaire sur une affaire qui a vraiment eut lieu. Il y a le début de l'histoire dans un premier temps, puis dès que le crime est identifié on a l'impression de lire un compte rendu d'enquête, suivre le procès, écouter l'interrogatoire des témoins.
Le crime est en lui même est particulièrement atroce et des détails sanglants et sordides nous sont relatés. On se fait aisément une idée de ce qui s'est passé.
De plus, on plonge dans le côté sombre de la communauté Amish, qui protège ses membres et entend rendre sa propre justice même en cas de crimes très graves.
Certains détails et passages m'ont fait froid dans le dos.
En bref, c'est un audio thriller que je vous recommande.

🇱🇷LA DÉCLASSÉE🇱🇷
A Lancaster, bourgade de Pennsylvanie, Connie Stotter, 18 ans, tue sauvagement sa camarade de classe, Carol Corman dans un déchaînement de violence inouï. Elle a convaincu son petit ami, Tarabont, un garçon issu d'une colonie amish, de l'aider dans sa funeste entreprise et dès le lendemain, elle se vante de son forfait. Pourquoi ce massacre ? Pourquoi Carol ? Et qu'est-ce qui a conduit Connie à commettre un tel acte ?

En s'inspirant d'un fait divers qui a défrayé la chronique aux États-Unis, Michel Moatti nous livre un roman glaçant aux allures de true crime qui révèle la face la plus noire de l'Amérique. Ce n'est pas à proprement parler un polar puisqu'on sait d'emblée qui a tué et comment. C'est le pourquoi que l'auteur va s'efforcer d'appréhender en retraçant la vie de Connie, une jeune femme qui coche toutes les cases du cas social le plus sordide.
Connie est ce que la société décrit comme une déclassée, un rebut de l'Amérique, une irrécupérable... L'enquête est fouillée, hyper vivante et Moatti signe un portrait sans concession qui fait froid dans le dos...

Ce roman vous tente ? Vous aimez les true crime ?

Merci à @netgalleyfrance et @voolume pour ce Service Presse.
#Lancaster #NetGalleyFrance

Cette histoire est comme un thriller "à l'envers" puisque nous connaissons la coupable dès les premières pages. le suspense est moins haletant mais la construction est intéressante.
Pennsylvanie, Comté de Lancaster. Connie, jeune fille dépravée, est dans le couloir de la mort pour meurtres et actes de barbarie. Elle a tué une camarade de classe alors qu'elle n'avait que 18 ans.

Au fil des pages nous allons découvrir qui est Connie, son enfance meurtie par des sévices corporels et sexuels. Cela lui apporte t-il des circonstances attenuantes? Quel est son mobile?

Nous allons aussi essayer de comprendre la part de responsabilité de son petit ami, qui est membre d'une Communauté Amish, secrète et stricte, corrompue par des abus sexuels

Nous allons suivre le procès et prendre connaissance des détails horribles de ce massacre, d'autant plus horribles que l'histoire est inspirée de faits réels. Je ne recommande pas cette lecture aux âmes sensibles,les descriptions sont effroyables.

La narratrice, Stéphanie Cassignard, prend le ton nécessaire et agréable qui m'a poussée à poursuivre cette écoute.

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Âmes sensibles, passez votre tour.
Ce livre s'est inspirée d'un fait divers américain, un crime particulièrement violent dont certaines descriptions laissent sans voix.
Le meurtre de cette lycéenne par sa camarade de classe et son ami, mêlé à la communauté amish, est décortiqué et pose un regard sur les pratiques de cette communauté.
On a des extraits de rapports de police, de témoignages de proches…..
C'est très intéressant, très bien documenté.
La coupable est encore aujourd'hui dans le couloir de la mort, attendant son exécution.
Un roman qui fait froid dans le dos.

L'auteur s'est inspiré de plusieurs faits réels pour tisser la trame d'un polar très très noir.
Comment une jeune femme de 18 ans a-t-elle pu tuer et torturer de sang froid une camarade de classe ?
Au fur et à mesure que l'intrigue avance, on voit comment Connie et son complice Tarabont, ont été élevés dans la violence et les abus sexuels pour l'une et dans une communauté Amish, qui cache ses travers pour l'autre.
Mais cela peut-il tout expliquer.
Un polar très réussi, qui fait vraiment froid dans le dos et qui se rapproche de l'histoire vraie de la plus jeune condamné à mort des USA.

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et masse critique, ainsi que les éditions Hervé Chopin, pour l'envoi de cet ouvrage.
J'avoue avoir été un peu désarçonnée par le début du livre, mais très vite, l'histoire m'a happée. Les protagonistes ont quelque chose de dérangeant, l'ambiance est assez glauque, et quand on sait que ce thriller est basé sur des faits réels, cela me glace le sang. Une réussite, même si suivre l'histoire est parfois épique! En effet il faut être très attentif et surtout ne pas perdre le fil...

Ce roman de Michel Moatti débute avec un ton, celui de Connie Stotter et dès les premières pages, on sent bien que l'on n'a pas affaire à une sentimentale. La suite nous le confirmera. Cette jeune fille qui avait été envoyée dans un établissement de la seconde chance est accusée d'avoir assassiné l'une des pensionnaires de l'école. "Assassiner" est un terme bien peu évocateur de tout ce qu'elle fit subir à la jeune fille. Massacrer est un peu plus approprié. L'auteur ne nous épargne pas la "folie" et l'acharnement décidé et maîtrisé de Connie. J'ai aimé l'histoire, les personnages, et le tout est agréable à lire. J'ai trouvé qu'il y avait deux écueils : le premier est l'alternance des différentes époques qui reviennent régulièrement et créent une redite de certains épisodes. le deuxième écueil est l'incursion de la communauté des Amish qui n'apporte pas grand-chose et la couverture est trompeuse puisque ni la victime ni même la criminelle ne sont issues de cette communauté fermée.
Une bonne découverte de cette histoire inspirée d'un fait réel.