Parce que l'amour n'est pas et ne peut pas être de la simple affection. Ce n'est pas de l'habitude ou de la gentillesse. L'amour est folie, c'est le coeur qui bat à deux cents à l'heure, la lumière qui descend le soir quand le soleil se couche, l'envie de se lever le matin juste pour se regarder dans les yeux.
Mal d'amour. On n'en guérit pas si facilement. Et il n'existe pas de médicaments. Ni de remèdes. On ne sait pas quand ça passe. On ne sait pas non plus combien ça fait mal. Seul le temps fait du bien. Beaucoup de temps. Parce que, plus un amour a été beau, plus la souffrance de la fin sera longue. Comme en mathématiques ; valeurs directement proportionnelles. Mathématiques sentimentales.
"Vous, les hommes, vous êtes tous à votre manière victimes d'une femme. Mais ça vous sert. Et tu sais à quoi ? A vous justifier du mal que vous ferez à la suivante."
Et comprendre que, peut-être, aimer est autre chose. C'est se sentir léger et libre. C'est savoir qu'on ne prétend pas au coeur de l'autre, il ne nous est pas dû, on n'y a pas droit par contrat. Il faut le mériter chaque jour. Et le lui dire à lui. Et comprendre en écoutant ses réponses qu'il faut peut-être tout changer. Il faut partir pour retrouver la voie.
Tu sais, Alex, tous ces mois tu m'as comblée de cadeaux, mais tu as repris le plus beau. Mon conte de fées.
- Tu sais ce que je pense ? Je ne sais pas ce qui t'est arrivé, mais tu as peur de l'amour.
- Moi, peur de l'amour ? J'ai peur de me retrouver dans une situations comme la tienne... Tu ne peux pas t'en passer, tu es habituée, mais en réalité, tu voudrais t'en passer... Mais tu as peur... Tu as peur ! Et pas de l'amour. De ne pas savoir être seule, chère Erica. On sait ce qu'on quitte, on ne sait pas ce qu'on trouve.
En amour, la douleur est proportionnelle à la beauté de l'histoire qu'on a vécue.
Rien à faire, quand quelque chose te manques, il faut remplir le vide. Même si, quand il s'agit d'amour, rien ne suffit vraiment. (p.23)
"Moi, je resterai même quand tu ne m'auras pas et je t'aurai meme sans te posséder."
J'attend la personne qui me fasse me sentir trois mètres au-dessus du ciel, comme cette inscription sur le pont.
(p.29)