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Davantage qu'une biographie d'Edith Stein (née à Breslau en Allemagne en 1891), ce livre est une méditation sur le chemin spirituel qui a conduit cette jeune juive athée à se convertir au catholicisme, puis à entrer au Carmel en 1933. Etudiante et collaboratrice d'Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie, elle fit aussi partie avec sa soeur Erna, de l'aile féministe la plus radicale (on appelait "radical" le mouvement qui militait pour une égalité de droits entre les sexes).
Son approfondissement de la phénoménologie et de la théologie l'ont conduite à reconnaître puis à épouser la figure christique, vécue par elle comme un aboutissement de sa judéité.
Elle fut arrêtée le 2 août 1942 par les S.S et assassinée le 7 dans les chambres à gaz d'Auschwitz.
L'auteur célèbre ce parcours extraordinaire dans un style concis, didactique, clair, qui est d'une grande efficacité.
On sort de ce livre avec l'impression d'avoir cheminé en des contrées où l'esprit et le coeur se rejoignent.
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Yann MOIX a un talent insolent.

Pour l'insolence, personnellement, je m'en doutais déjà : depuis la première fois où je l'ai vu dans le petit écran, et toutes les très nombreuses fois qui ont suivi, j'en étais de plus en plus persuadé. Insolent, imbu de lui-même, impertinent (dans le sens pas pertinent) et finalement - plus embêtant - aussi inoffensif qu'un littérateur précoce.

Mais pour le talent...

J'avoue : je me suis laissé surprendre par la lecture de Mort et vie d'Edith Stein, son dernier bouquin, fini en septembre et publié en décembre 2007.

Dans un premier temps, l'écriture surtout m'a terriblement agacé. Et dans l'écriture, soyons précis : la ponctuation. Et parmi ces ponctuants, soyons précis : les ":" intempestifs. Eh bien oui : Yann Moix se fend d'un usage très abusif et pour tout dire : compulsionnel des : ":". C'est non seulement incorrect sur le plan syntaxique (le plus souvent), mais ça peut en outre paraître : complètement gadget.

Mais zut : il écrit bien tout de même. Dans une langue variée, bourrée d'images qui télescopent l'hier et l'aujourd'hui, la mort d'Edith Stein en 1942 dans une chambre à gaz et la France de 2008. Et puis il a bien le droit d'user de la ponctuation comme il l'entend : depuis quand les oeuvres littéraires les plus percutantes seraient-elles celles qui utilisent la langue avec la plus grande correction, au sens scolaire du terme ?

« Ce livre raconte l'histoire d'une femme (1891-1942) qu'on a tour à tour nommée Edith dans sa famille, Fraulein Edith Stein au lycée, Doktor Edith Stein à l'université, soeur Thérèse au Carmel, matricule 44 074 à Aushwitz, et sainte Thérèse Bénédicte de la Croix au ciel ». Voilà le pitch. Béatifiée en 1987, Edith Stein entre en sainteté en 1998, sous Jean-Paul II.

Et Yann Moix donne raison à cette sanctification. Ce qui le préoccupe ici, c'est de retracer la vie et l'oeuvre d'Edith Stein en 194 petites pages, elle qui en noircit des milliers. Ce qu'il se met en tête, c'est de démontrer à travers cette hagiographie moderne qu'on peut être juive et chrétienne, femme et sainte, morte et immortelle, individuelle et collective.

Seul reproche, au final : Edith meurt à la page 151, et par un curieux phénomène d'empathie, ou que sais-je, Moix divague ensuite jusqu'à la page 187 incluse, essayant d'établir des équations à quatre termes : Israël, temps, espace, France, et n'y arrivant pas, et se gargarisant visiblement de ne pas y arriver. C'est soûlant pour le lecteur aussi, mais pas dans le bon sens du terme.

Pour conclure, je ne résiste pas à la tentation de vous citer une pleine page d'aparté :
« Hé, lecteur, tu as fait quoi de ta vie ?
Je sais que tu triches, que tu n'es pas très sincère. Que tu (te) mens. Tu ne sais pas que faire de tes journées, tu as peur de rester tout seul chez toi. Tu sembles peureux, et je sais que : tu as peur de la peur. Vaguement, tu déprimes. Tu te promènes, tu fais des « achats », tu te trémousses dans quelques lits, avec des corps frôlés : tu jouis, hop hop (c'est fait, arrrgh). Tu te fais croire, parfois, devant une feuille blanche, que toi aussi tu es un gros malin, que tu as des choses politiques, thermodynamiques, poétiques, philosophiques à dire.
Tu prends des notes. Tu écris ton journal. Tu confies des choses à ton « blog ». Ça pour bloguer tu blogues. Tu dois pas prier des masses, tel que je te connais (je ne te jette pas la pierre, je ne prie pas non plus).
Je voudrais que, pour une fois, tu t'intéresses à une sainte : que tu te passionnes pour : Edith Stein. C'est une femme extrêmement originale. Un individu totalement individuel. C'est une philosophe très, très spéciale : elle mêle Husserl au Christ, la phénoménologie à la Croix. C'est assez fascinant. Tu n'entres pas dans une église. Mas dans une vie : une vraie. »
Yann Moix, Mort et vie d'Edith Stein, éd. Grasset 2007, p. 47-48.

Des passages dans ce goût-là, il y en a plusieurs. Ce sont eux qui m'ont convaincu de suivre attentivement cet auteur dont la voix m'avait tant plu, un beau matin de 2003, à la radio, sur une route du Loiret.


194 pages, éd. Grasset - 14,90 €
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Je trouve intéressant de s'intéresser à la vie de l'une ou l'autre personne dont le parcours ne laisse pas indifférent d'une façon ou l'autre.

Edith Stein est de ceux-là. Juive, philosophe, devenue catholique sans renier ses origines. le judaïsme n'est-il pas la préfiguration du catholicisme. Admiratrice de sainte Thérèse d'Avila, elle a prononcé ses voeux et est entrée au Carmel d'abord à Cologne, ensuite à Echt en Hollande. Elle fut déportée en 1942 et gazée à Auschwitz.

Elle a été canonisée et est fêté le 8 août.

Autant vous le dire, ce livre n'est pas la bonne porte d'entrée pour se documenter sur Edith Stein. Il y a d'autres références que je pourrais communiquer, avec ma subjectivité, après les avoir lus.

L'auteur, Yann Moix, se permet des libertés vis-à-vis du concept catholique :
1. « Un homme qui n'a pas existé, et n'existera jamais subtilise Edith aux hommes qui auraient bien passés leur vie avec elle ».
2. « Edith, son genre d'homme ce sont les crucifiés. Tu n'es pas le genre d'Edith, elle t'ignore si tu n'as pas été crucifié ».
3. le Christ, contrairement à la plupart des hommes, a tout compris aux femmes, Il ne promet jamais rien, il leur laisse faire tous les efforts …

Toutes expressions sont-elles bonnes à formuler ? La censure n'est-elle pas une règle qui peut contribuer au bien commun ?

Yann Moix se plaint d'avoir été maltraité par ses parents. Ceux-ci répondent à ses accusations :
« Interrogez les voisins, ils vous diront que ce n'est pas la vérité ». Notre fils fabule.
On dit que Yann n'appréciait pas son frère de quatre ans son cadet, qu'il torturait son frère de diverses façons. le frère dit qu'Yann pratiquait à son égard tous les sévices dont Yann se plaignait être victime de la part de ses parents.

Yann est un personnage contesté en divers faits

Des gens ont déclaré que l'auteur est antisémite, ce qu'il a contesté. J'essaye de comprendre.

Livre acheté à une foire du livre de deuxième main sans connaître l'auteur.

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Il est facile aujourd'hui de dire du mal de Yann Moix tant le personnage médiatique (pas forcément bonne) a pris le pas sur l'écrivain.

Je vous l'accorde... même dans les livres, Moix ne cherche pas l'unanimité : il apostrophe son lecteur, le renvoie à sa propre médiocrité (surtout lorsque l'auteur, comme nous-mêmes, se confronte à cette immense figure qu'est Edith Stein), il use et abuse des guillemets... bref... il dérange.

Et c'est pour moi ce qui fait tout le sel du livre. Jusqu'à ces 2/3... le livre est une hagiographie "presque" classique d'une grande figure, tout à la fois sainte et femme, nonne et philosophe, catholique et juive... et rien que ça, c'est fascinant. Et puis ensuite, tout se dérègle, Moix tente une synthèse impossible face à son sujet en méditant sur la foi, ses insuffisances et sur ce que cette sainte a d'actuel de nos jours. Au départ, ces digressions m'ont agacé. Et puis j'ai constaté qu'elles étaient peut-être plus le sujet même du livre que Edith Stein en personne. C'est pourquoi ce livre, pour moi, est au final plus un essai qui nous oblige à sortir de notre zone de confort qu'une fausse biographie d'une sainte qui a marqué son temps. A lire et à relire donc... pour le plaisir d'être ne serait-ce qu'un peu bousculé;
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Edith Stein est née en 1891, à Breslau ville qui fut en Prusse puis en Pologne, dans une famille juive. Elle suit des études brillantes de philiosophie à Göttigen où elle a Husserl comme professeur. Edith est fascinée par la phénoménologie qui "s'intéresse au transcendant, au révélé, au divin: elle n'est pas la seule. Elle opère un retour aux choses "elles-mêmes", à la conscience intime "elle-même". Elle opère par forage dans la vérité intime de l'être. Elle fouille et triture les abîmes de la conscience: la foi habite par là, un recoin. La phénoménologie aime les recoins: elle les visite. Elle les ausculte." (p 53)
"La phénoménologie, c'est un regard simple sur les choses. Voilà ce que c'est. dans le but de découvrir leur vérité propre. ce qu'il y a dedans. A l'intérieur. Ce qu'elles recèlent. Ce qu'elles cachent. Ce qu'elles dissimulent." (p 55)
En travaillant sur sa thèse sur "L'Einfühlung, la sympathie ou perception intuitive", en côtoyant étudiants et professeurs, Edith Stein s'intérresse de plus en plus au catholicisme, elle qui ne fut jamais pratiquante. Peu à peu elle se "déjudaïse" tout en gardant son identité culturelle juive. Elle se convertira en 1931 au catholiscisme, "Edith adore ce contraste (qui est tout sauf une opposition, tout sauf un paradoxe, tout sauf un oxymore): être chrétienne: et juive. Edith est chrétienne parce que juive. Et redevient juive parce que devenue chrétienne. La foi chrétienne prend sa source chez les juifs: elle ne l'oubliera pas. Plutôt mourir. Que peut-on lui reprocher?" (p 103 et 104)
Edith Stein entrera dans les ordres, au Carmel et en 1942 périra à Auschwitz en martyre chrétienne et juive. Elle sera béatifiée par Jean-Paul II le 1er Mai 1987 et canonisée le 18 octobre 1998.
Yann Moix ne s'est pas donné une tâche facile en écrivant la biographie de cette femme extraordinaire, féministe avant l'heure, éprise de liberté intellectuelle et religieuse, passionnée de philosophie, au parcours plus qu'atypique. Or, il réussit à rendre lisible le parcours d'Edith Stein en racontant sa vie de fillette, de jeune fille, de jeune femme à l'intelligence vive et sagace, à la puissance de travail étonnante, au caractère emporté et entier, tous ces petits riens qui sont les traits essentiels de la femme qu'elle deviendra et de la voie qu'elle choisira de suivre.
Le style de Yann Moix est très déroutant avec ses répétitions et surtout l'utilisation, agaçante au début, des ":". Ce signe de ponctuation s'avère bien choisi au fil de la lecture. Grâce à lui, le lecteur devient attentif et l'auteur, de cette manière, met en exergue ce qui lui semble important à souligner.
La biographie d'Edith Stein a le mérite d'amener le lecteur à s'interroger sur un certain nombre de choses: Qu'est-ce qu'être juif? Que devient un juif devenu catholique? Quelle est la dictinction entre le sacré et le profane: comment devient-on une sainte après avoir vécu une vie ordinaire? Comment peut-on être fidèle en ayant été infidèle? Qu'est-ce l'éternité ou l'immortalité pour un saint ou pour un homme? Autant de questions auxquelles les réponses peuvent être ressenties une fois la lecture achevée et digérée. En effet, sous des aspects, au début, légers parfois anecdotiques, Yann Moix amène le lecteur à aborder la complexité de la philosophie, la complexité du cheminement intellectuel d'une femme engagée d'une grande culture, et il est parfois bien difficile, lorsque les notions philosophiques abordées au lycée sont bien loin, de saisir la subtilité d'un raisonnement pointu.
Ce qui permet, dans l'ensemble, la fluidité de lecture est le côté romancé de la biographie. Est-ce une hérésie ou pas? Toujours est-il que la narration "romanesque" permet de tenir jusqu'au bout du récit sans s'ennuyer ni être perdu dans les multiples références philosophiques, religieuses ou historiques. Yann Moix offre un portrait émouvant, complet d'Edith Stein tout en s'autorisant une drôlerie intime avec elle. Ce qui ne fait que la rendre, paradoxalement, encore plus grande et plus humaine. Seuls les ultimes chapitres de la biographie m'ont parus non pas inutiles mais inappropriés au propos: la justification d'Israël me paraît être en trop et j'ai eu du mal à suivre le fil de sa pensée car ces derniers chapitres parasitent la biographie. Etait-ce essentiel pour illustrer le parcours d'Edith Stein? Rien n'est moins sûr, à mon humble avis. Cependant, malgré ce petit bémol, je trouve que Yann Moix parvient à titiller sérieusement non seulement les consciences mais aussi à provoquer le désir, chez le lecteur, de savoir qui était vraiment Edith Stein et c'est ce qui fait la réussite de son livre!
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N°1792– Novembre 2023

Mort et vie d'Édith Stein – Yann Moix- Grasset.

J'ai, à titre personnel, au regard des religions un avis bien établi. Cela dit, je suis toujours dubitatif devant les motivations de ceux qui choisissent d'en changer soit par opportunité ou par réelle conviction.
Étonnant parcours que celui d'Édith Stein (1891-1942) née dans une ville de l'actuelle Pologne, dans la religion juive et convertie au christianisme après être passée par une période marquée par l'athéisme. Elle entrera au Carmel sous le nom de Marie-Bénédicte de la Croix et sera arrêtée par la SS et gazée à Auschwitz « Pour son peuple». Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II en 1998.
L'auteur, à travers des citation d'Édith, nous la présente comme une jeune fille solitaire, extrêmement douée, caractérielle, travailleuse, passionnée, que le judaïsme ennuie et qui se jettera dans l'étude de la philosophie.
J'ai lu cette biographie avec curiosité mais le mysticisme dont parle Moix abondamment dans ce livre ne m'a jamais ému ni même intéressé. En revanche, en savoir davantage sur un personnage exceptionnel m'attire, surtout si, comme c'est le cas ici, s'il tranche sur la noirceur ordinaire de l'espèce humaine sans pour autant la racheter. Même s'il s'agit d'un message religieux que pourtant l'auteur distille largement à longueur de chapitres avec sans doute la volonté de convaincre son lecteur (on ne choisit pas par hasard d'écrire une telle biographie) j'y suis resté relativement indifférent.
Un saint, ça donne l''exemple et celui d'Édith est d'autant plus emblématique qu'elle est une femme que l'Église catholique maintient constamment en état d'infériorité (Édith militera en faveur du droit des femmes avant d'entrer au Carmel), qu'elle est une brillante intellectuelle, une mystique animée d'un esprit de dévouement de sacrifice et de charité sans faille, un personnage d'exception mais surtout parce qu'elle est juive et qu'elle a choisi volontairement et en toute liberté le catholicisme (On se souviendra que ce genre de conversion n'a pas toujours été volontaire comme le montre le film de Marco Bellochio « L'enlèvement »). On n'oubliera pas non plus que l'Église a nourri l'antisémitisme (on se souvient du silence assourdissant de Pie XII au regard de la Shoah) et que celui-ci est particulièrement fort en Pologne, même si depuis le concile Vatican II un dialogue fraternel a été ouvert entre catholiques et juifs.. Quant à l'exemple d'Édith, il est plutôt le bienvenu face à une hiérarchie qui semble avoir oublié le message de l'Evangile dont par ailleurs elle se recommande. En témoignent les nombreux scandales qui ont émaillé son histoire dont le plus récent d'entre eux a bouleversé notre société.
Édith reste une sainte controversée puisque si elle a embrassé le catholicisme elle n'a jamais renié ses origine juives et a protesté vigoureusement contre les mesures nazies à l'encontre des juifs. Elle a accepté la mort « Pour son peuple » c'est à dire les juifs. Elle n'en a pas moins été reconnue comme coprotectrice de l'Europe ce qui lui donne une dimension à la fois actuelle, immortelle et universelle.
C'est bien écrit et bien documenté et je garde de cette rencontre l'extraordinaire empreinte qu'à laissée cette femme lors de son passage sur terre. Je retiens entre autre chose qu'elle a été une sorte de synthèse spirituelle entre le catholicisme et le judaïsme, Jésus étant lui-même juif. ;
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Style vraiment bizarre, on n'a pas du tout affaire à une biographie "classique ", résultat des courses on reste un peu sur sa faim, cela dit je n'en suis qu'au tiers du livre, Moix va peut être remonter la pente d'ici la fin du couquin. Autre remarque Moix a une utilisation de la ponctuation déroutante voire gênante pour la lecture, il met des deux points partout, ce qui saccade la lecture. Bref je suis mitigée.
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raconté comme un fait-divers parmi tant d'autres, j'avais des difficultés d'accroche avec l'auteur dans ses interviews, j'en ai autant dans son écriture
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La trame du livre, la vie d'Edith Stein, née à Breslau en 1891, dans une famille juive. Elle a étudié la phénoménologie avec Husserl. Elle est attirée par la religion catholique. Elle se convertit suite à une messe où des frissons la parcourent, elle va trouver au presbytère le Père et elle lui demande de la baptiser tout de suite, le prête est estomaqué, il lui répond : « il faut une préparation, on ne rentre pas dans la Sainte Eglise comme dans un moulin… Sur une impulsion… Un coup de tête… » elle lui répond : « C'est un coup de coeur ».
En 1933, elle entre au Carmel de Cologne, 5 ans après elle est ordonnée carmélite et devient soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Dès 1933, elle prend conscience des actes antisémites qui sont perpétrés en Allemagne. Elle n'a de cesse de lutter contre l'antisémitisme, elle initie ses soeurs aux racines du judaïsme.
En 1942, elle quitte le Carmel de Cologne pour celui d'Echt en Hollande. Les nazis frappent et capturent soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, elle est déportée à Auschwitz, elle porte le matricule 44 074 et elle sera gazée quelques mois plus tard.
C'est en 1987 que Jean Paul II la béatifie, faisant d'elle Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix du Ciel.

L'auteur fait visiter l'âme d'Edith Stein, appréhende la religion, la fin du roman est un plaidoyer pour Israël très abscons pour ma part.
Yann Moix en fait trop, il exagère. Les phrases vont vites, les paragraphes de vraies mitraillettes, le lecteur ne peut pas s'endormir.
Pendant la lecture je n'ai pas pu m'empêcher de me poser la question si Yann Moix ne pense pas à lui et à son oeuvre, n'aimerait-il pas que les portes de la prospérité lui soient ouvertes ?, que restera-t-il de lui après lui ? C'est très certainement une question que se pose chaque auteur et nous aussi en tant que lecteur - Quels livres contemporains deviendront des classiques ?
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Découverte choisie à la fois d'un auteur et d'Edith Stein par la lecture de ce livre... le fond est riche, très intéressant, mais le style d'écriture loin de me convaincre. Dommage.
La vie d'Edith Stein est extraordinaire, lumineuse... mérite vraiment d'être approfondie.
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