La onzième plaie

Ce roman est amené comme une enquête croisée entre différents membres de la police et dont les affaires se trouvent être imbriquées les unes avec les autres.

Le suspense va crescendo, avec subtilité malgré le thème abordé de la pédophilie et de la pédo-pornographie. Certains passages sont durs, les descriptions crues mais empreintes d'un tel réalisme (devrais-je dire "réalité") que le voyeurisme n'est pas de mise. Aurélien Molas a juste su mettre les tabous de côté comme sont obligés de le faire le personnel de ces services de police.
C'est ce réalisme qui permet de croire à l'histoire et de maintenir un rythme haletant sur la quasi-totalité des pages.

Le bémol : le mouvement social très difficile en toile de fonds m'a semblé, lui, peu réaliste et en tout cas, n'apportant pas grand chose au déroulement de l'histoire.

Moi qui ne suis pas une grande adepte de polars, j'ai passé un bon moment de suspense.

Ce roman est très noir, violent et sordide. Un roman à ne pas mettre dans les mains de n'importe qui en raison du sujet traité. L'histoire nous plonge dans l'univers glauque et écoeurant de la pédophilie. Elle nous montre aussi jusqu'où les systèmes peuvent être corrompus et ce à tous les niveaux. le récit est mené avec intelligence sans jamais tomber dans la facilité ou la violence gratuite même si certaines scènes sont difficiles. L'enquête est particulière puisqu'elle est menée par plusieurs enquêteurs qui vont de temps à autre croiser le même chemin. Malgré les nombreux rebondissements, l'intrigue demeure cependant assez mince. L'écriture est nerveuse, les chapitres sont courts ce qui donne beaucoup de rythme au récit. Malheureusement, la brièveté des chapitres ainsi que les trop nombreux personnages, qui sont presque tous policiers ou enquêteurs, font qu'on n'a pas le temps d'apprivoiser à sa juste valeur le cadre de l'enquête et qu'on finit par confondre les personnages.
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Je n'ai rien à rajouter aux 14 critiques qui m'ont précédées : ne commencez pas ce livre si vous n'avez pas plusieurs heure devant vous de tranquillité car lorsque vous l'aurez ouvert vous ne voudrez pas le quitter avant d'être à la page 487 !
les courts chapitres facilitent la lecture compte tenu parfois de passages plus difficiles ; il s'agit t.de crime, et si on peut donner une échelle aux crimes, de vidéo ou des sites pédophiles. les nombreux personnages sont bien décrits ; il est vrai que la violence urbaine, en fond "d'écran" de l'histoire, n'apporte pas grand chose à l'intrigue, à exception d'une ou deux scènes.

bravo à ce jeune auteur Aurélien MOLAS.

histoire très bien ficelé de multiples rebondissement. très bonne lecture

voilà un roman vraiment très noir ! et très dérangeant.
L'auteur nous fait découvrir un monde de terreur, celui de la pédophilie et de la sauvagerie. Terriblement angoissant.
Dire que j'ai aimé, pas vraiment, trop noir, mais à découvrir. L'auteur a du talent sans nul doute.
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Avec ce roman ayant pour toile de fonds le milieu de la pédophilie, j'ai eu le sentiment de lire simultanément trois thrillers. Certes une belle économie financière mais le problème est qu'il m'aurait fallu lire le livre d'une traite et prendre des notes pour m'y retrouver parmi tous les protagonistes. En effet, trois enquêtes se déroulent simultanément dans une France en feu et à sang. Dans ce furieux maelstrom, le Commissaire Maxime Kolbe est accusé d'avoir livré à la vindicte populaire un présumé pédophile. Malheureusement, les habitants révoltés ont fait brûler la maison du suspect. Or, sa femme et son fils se trouvaient à l'intérieur et ont péri dans les flammes. Alors que Maxime Kolbe doit être jugé, sonadjoint, le Capitaine Alain Broissard a décidé de prendre la fuite. Il se retrouve au Havre dans les cales d'un cargo dans lequel il trouve des cartons de DVD pédophiles. Il n'a plus qu'une obesession retrouver les producteurs de ces films. de son côté, à Paris, le Lieutenant Léopold Appoline, affecté à la traque pédophile sur internet, découvre une nouvelle production tout aussi sordide, intitulée « Neverland ». Paris, toujours, Blandine Ponthin, une jeune et ambitieuse policière, doit assister son supérieur, le commissaire Riilk, sur un double suicide dans le métro. Mais, Blandine contredit la version de son chef qui se dit pourtant témoin oculaire du suicide. Elle comprend vite qu'il s'agit d'un double meurtre. Avec Paul, son collègue et compagnon, ils interrogent, non grande difficulté tant les risques encourus sont importants, les habitants du quartier sensible de la Cité des 4000 à La Courneuve. Trois histoires, trois enquêtes, trois méthodes qui nous plongent dans la corruption, la violence, la noirceur !

livre facile à lire, mais qui est bourré d'incohérences et le manque criant de réalisme m'a empêchée de plonger vraiment dans l'histoire, les personnages ne m'ont pas non plus emballée, soyons indulgents néanmoins l'auteur avait 24 ans quand il l'a écrit et c'est son 1er roman, il ne peut que progresser

Ce livre très dur nous plonge au coeur de la lutte contre la pédophilie dans un Paris dévasté par la grogne sociale et les émeutes.

Le capitaine Alain Broissard est envoyé au Havre où les douaniers ont intercepté par hasard un container contenant des DVD de pornographie enfantine particulièrement horribles. Alain a été envoyé au Havre par son chef, Maxime Kolbe, parce qu'à Paris se déroule le procès de Gérard Maurois, un présumé pédophile que son unité a arrêté. L'affaire se présente mal car la foule a incendié sa maison en apprenant son arrestation. Sa femme et son fils de 6 ans sont morts dans les flammes. Les pièces à conviction sont très lacunaires et le prévenu est acquitté. Il s'empressse de déposer plainte contre les 2 policiers à l'origine de son arrestation.

En même temps, les lieutenants Paul Garcia et Blandine Pothin, équipiers au travail et dans la vie, sont envoyés par leur supérieur dans le métro où deux jeunes filles se sont suicidées en se jetant sous un train. L'affaire est vite classée par le procureur, le commissaire Rilk qui voyageait sur cette ligne a assisté au drame, ainsi que tous les témoins qui sont formels: les deux filles ce sont jetées sous le métro. Blandine trouve que quelque chose cloche et enquête sur ce suicide contre l'avis de son supérieur, le commissaire Rilk.

Suite à leur erreur qui a causé la mort de deux personnes, Alain et Maxime sont suspendus. Leur collègue Léo continue tout seul l'enquête sur l'affaire du Havre. Maxime se plie à la sanction et collabore avec la police des polices qui découvre que l'enquête sur Maurois a été bâclée et que nombre de documents sont falsifiés. Alain refuse de charger son supérieur et ami, comme on le lui propose et prend la fuite. Il veut absolument résoudre l'affaire du Havre et mène une enquête clandestine avec un ami.

Les divers protagonistes mènent des enquêtes parallèles qui finissent par s'imbriquer et révèlent l'étendue de la corruption qui minent les services de police.

Comme le lecteur suit l'ensemble des enquêtes en cours, il sait bien avant les policiers qui est l'assassin. le suspense dure jusqu'au bout du roman et les révélations s'enchaînent.

Il s'agit d'un polar très dur, avec beaucoup de violence et de cadavres. l'auteur insiste sur les plaies de l'âme des policiers, leurs motivations, leurs blessures secrètes. Côtoyer l'horreur au quotidien les mutile au plus profond de leur être. Cet aspect est particulièrement intéressant et original, il est rare de voir les états d'âme des policiers dans les thrillers. La justice finira par triompher, mais tous les protagonistes y paieront un très lourd tribut. La construction des phrases est parfois très hâchée et les mots très crus lorsqu'il s'agit de souligner la souffrance des policiers, prêts à tous les compromis pour sauver les enfants en danger.J'ai beaucoup aimé cette manière de lier la forme et le fond.

Dans l'ensemble je trouve ce livre très original, il nous permet de suivre les enquêtes en acteur et non en spectateur, tant Aurélien Molas a su nous faire pénétrer dans la tête et les le coeur de ces policiers.


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Pas mal, un roman noir très noir, si vous aimez les polars et bien lisez la onzième plaie, il est fait pour vous. Que dire de plus? A part qu' il ne pas trop marqué.