Je ne suis pas une grande férue de romans policiers mais j'aime bien le savant mélange que concocte
Estelle Monbrun entre intrigue, univers d'un homme ou d'une femme de lettres et rivalités universitaires autour de son oeuvre. La plume de l'auteure est efficace pour mettre en scène ces différents microcosmes tout en distillant une petite dose d'humour. On retrouve avec plaisir le duo d'enquêteurs, le commissaire Jean-Pierre Foucheroux, désormais plus ou moins en retraite et son ex-adjointe, Leila Djemani, devenue commissaire également. Si ma dernière lecture d'
Estelle Monbrun (
Meurtre chez Colette) m'avait peu convaincue, il n'en va pas de même pour Meurtre chez
Montaigne que je trouve pleinement maîtrisé et correspondant à son intention