Sans lui accorder un regard, mais sentant sa présence dans son dos, elle retira un à un les boutons ornant le devant de sa robe en laine, et la laissa tomber sur le carrelage, se retrouvant en sous-vêtements. Une main tiède vint se poser sur ses reins, une autre sur son épaule, et il la fit pivoter. Céleste se retrouva nez à nez avec lui, sa bouche à quelques centimètres de la sienne.
Il ne les laissait jamais seules. Elles étaient bien trop précieuses à ses yeux. Il s’assurait toujours qu’on les trouve avant de s’en aller, mais ce n’était pas l’unique raison de sa présence…
Il était capable d’apprécier la beauté du paysage s’offrant à lui, une beauté calme et tranquille, bucolique à souhait. Oui, il pouvait aisément comprendre ce qui pouvait attirer les citadins du coin dans cet écrin de verdure. Et bientôt, ce havre de paix fabriqué de toutes pièces par les hommes deviendrait l’ultime témoin d’un tableau grandiose, où chaque détail avait été pensé avec soin.